mercredi 23 mars 2022

Les Français votent mal c'est un fait acquit ! Mais ils sont incurables..?!

 

« Il va devoir s’y mettre » : le candidat Macron en zone de turbulences

Le chef de l’État mène une campagne a minima, obligeant ses lieutenants à monter au front pour défendre certaines parties de son programme qui passent mal dans l’opinion.

Inquiétude sur la guerre en Ukraine, grogne sur le pouvoir d'achat, tensions ravivées en Corse après le décès d'Yvan Colonna… Emmanuel Macron a beau avoir le vent dans le dos et une solide avance sur ses adversaires, plusieurs éléments exogènes peuvent influer sur l'élection présidentielle, à plus forte raison dans la dernière ligne droite de la campagne. Le président a présenté son programme jeudi, l'a défendu à Pau (Pyrénées-Atlantiques) vendredi, mais n'a inscrit aucun déplacement à son agenda de candidat cette semaine. Accaparé par plusieurs rendez-vous internationaux – un sommet de l'Otan se tient à Bruxelles jeudi –, le chef de l'État devrait se contenter d'interventions médiatiques. Une stratégie qui interroge jusque dans son propre camp puisque certains plaident, en dépit des contraintes diplomatiques, pour une intensification de la campagne. « Il va devoir s'y mettre », presse un poids lourd de l'organisation.

D'autant que plusieurs élus de la majorité ont reçu un accueil mitigé en ce qui concerne le projet présidentiel sur le terrain. « Les gens râlent sur certains marqueurs. On perd des points », s'inquiète un parlementaire de La République en marche. En réunion de groupe des députés, mardi matin, des participants ont pris la parole pour faire part de leurs difficultés à défendre certaines parties du programme auprès de leurs électeurs. C'est le cas de Saïd Ahamada, élu à Marseille, ou encore de Pierre Cabaré, député de Haute-Garonne. Les mesures qui font le plus réagir sont la retraite à 65 ans, forcément impopulaire, le versement du RSA contre quinze à vingt heures d'activité par semaine, ou encore la réforme de l'éducation avec une revalorisation des salaires des enseignants conditionnée à l'exercice de « nouvelles missions ». Sur ce dernier point, la proposition du président-candidat est d'autant moins passée qu'une phrase au détour de sa conférence de presse a irrité les professeurs. « Vous avez des enseignants qui, pendant le Covid, se sont occupés des élèves et des enseignants qui ont disparu », a-t-il lâché. Du pain bénit pour la gauche et pour l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui a accusé Emmanuel Macron de vouloir calquer le fonctionnement de l'entreprise sur celui de l'école.

La révolution protectionniste de Macron

« Le programme demande à être mieux expliqué. Il faut que ce soit davantage explicité, notamment sur les professeurs. Car le but n'est pas de les emmerder ! exhorte un baron de l'équipe Macron. L'école est un sujet qui est une source de questionnements. Nous devons défendre les choses plus simplement, par exemple en disant que ce que nous souhaitons, c'est un service public pour les cours particuliers. » Sur le RSA, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a été envoyée au front pour faire la pédagogie de la mesure, en tempérant le propos présidentiel. Dans L'Obs, mardi, la macroniste venue de la gauche a évoqué « un accompagnement » vers l'emploi pour percevoir l'allocation, tentant de marquer une distance vis-à-vis du projet proposé par la candidate Les Républicains, Valérie Pécresse. Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, lui a emboîté le pas sur France inter mercredi. Là encore, l'entourage du président-candidat considère que la proposition a été mal interprétée. « Cela a été traduit comme : “On va mettre au boulot ceux qui perçoivent des allocations sociales”, mais ce n'est pas le cas ! Il nous faut expliquer que nous souhaitons renouer avec l'idée originelle du parcours d'insertion. Idem sur la retraite à 65 ans. Ce sera dans neuf ans, et pour les générations nées après 1968. Nous avons été capables de faire le plan “Un jeune, une solution”, lançons maintenant “Un sénior, une solution” pour l'emploi des plus âgés ! Réinterrogeons les carrières difficiles à 40 ans », argue ce proche du chef de l'État. En résumé, observe-t-il, « ce programme n'est pas de droite, mais la manière de la présenter a sans doute été conçue pour plaire à la droite. Ce sera fait comme la gauche l'aurait fait, mais c'est dit comme la droite l'aurait dit ! »

Ce programme n’est pas de droite, mais la manière de la présenter a sans doute été conçue pour plaire à la droite.Un proche du chef de l’État

Dans les récents sondages, « l'effet drapeau » dont a bénéficié le candidat à sa réélection dans la foulée du déclenchement de la guerre semble se dissiper. « Il va se stabiliser autour de 25 %, son étiage d'avant l'offensive russe », pronostique un membre du gouvernement. L'institut Elabe le crédite de 27,5 % des voix au premier tour, une baisse de 3,5 points en une semaine. Cette même étude indique même que le projet du chef de l'État ne fait pas l'unanimité auprès de ses électeurs : 42 % d'entre eux estiment qu'il n'est « ni innovant ni novateur ». Lors du bureau exécutif de la majorité, lundi soir, les responsables ne se sont toutefois pas émus outre mesure des réactions contrastées au programme d'Emmanuel Macron et du recul dans les intentions de vote. Au contraire, rapporte un participant, l'ambiance était « euphorique ». « On est bien accueilli sur le terrain, les autres candidats sont inexistants. L'écart est là et nous devons parler avec clarté pour obtenir un mandat clair. » « Certes, la petite musique comme quoi nous avons un programme de droite a de l'écho. Mais ce n'est pas grave : cela fait cinq ans que ça dure et le président conserve malgré tout son socle, les sociaux-démocrates restent chez nous ! » dit un ministre. Pas question de rééquilibrer, donc. Sur France Bleu, mardi, Emmanuel Macron a toutefois mis l'accent sur la question des services publics et sur le social, comme pour ajuster la tonalité de sa campagne.

Déplacement sur l'écologie

Le président-candidat est toutefois soucieux de diversifier ses thèmes de campagne, de faire vivre d'autres propositions, moins marquées à droite, comme le compte épargne-temps (CET) universel ou la réforme de la fiscalité pour les couples en concubinage. « On arrive dans le moment où il peut se mettre davantage dans ses habits de candidat, d'autant qu'on bascule en campagne officielle à partir du 28 mars. Il va l'incarner de plus en plus, notamment dans des moments plus rituels », confie un ministre, qui promet une « diversification des formats ». Outre le grand meeting prévu à Paris le 2 avril, Emmanuel Macron envisage, selon les informations du Point, un déplacement la semaine prochaine sur le thème de l'écologie, qu'il n'a pas encore abordé dans le détail. Après deux échanges façon « grand débat » à Poissy (Yvelines) puis à Pau, le favori des sondages devrait cette fois effectuer une visite de terrain et même – qui sait – déambuler au milieu de Français. « À la télé, il y a 7 heures de guerre pour une heure de campagne. À quoi cela servirait de faire plus ? » assène toutefois l'un de ses proches, quand d'autres alertent sur le risque de démobilisation des électeurs. Dans tous les cas, la macronie se focalise sur le nouveau duel annoncé face à Marine Le Pen, jugée plus « dangereuse » qu'en 2017. « La vraie campagne démarre le 10 avril au soir », conclut un ministre.

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Car ce sont des individualistes qui ne pensent qu'à eux personnellement en cultivant le chacun pour soi et versatiles !

Et encore à leur petit confort personnel étriqué, car ils sont encore trop gâtés !

Ils connaissent tous ses branquignols qui se présente issus de partis politiques ringards dont ils avaient jeté leurs leaders de droites comme de gauches et extrémistes de tous poils !

MACRON il a eu deux fois la chance d’être là, sans parti ringard et un fantôme créé pour l’occasion mais inutile cet opportuniste au bon moment et bien qu’il n’ait rien fait de transcendant pendant son quinquennat durant ces diverses crises sociétales économiques ou sanitaire et maintenant internationale il est là et il n’y a personne de valable déjà connue pour le remplacer dans cette classe politique d’une médiocrité lamentable !

Malgré peut être Valérie Pécresse qui pourrait lui être opposée correctement mais c’est une femme et les français se souviennent de Ségolène ROYAL miss catastrophe qui n’a pas réhaussé la cote des femmes politiciennes françaises de cette Vème république mais elle ne ferait pas plus mal que ce que n’a pas fait notre président sortant pseudo petit monarque, avec trop de pouvoir donné par cette V eme république monarchique et en plus pour nos concitoyens qui craignent le lendemain du fait de ce conflit de cette malheureuse guerre Ukrainienne bien que notre président sortant n’a rien de l’étoffe d’un chef de guerre pour protéger les français et la France et qui ne sait que pérorer s’écoutant pour ne rien dire d’efficace !?

Jdeclef 23/03/2022 17h28

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1 commentaire:

  1. Pour la censure arbitraire qui ne sert à rien des modérateurs du point rien ne change car leur rédaction sont bornées et inféodées au pouvoir macronien en place que s'en est pitoyable et ridicule bafouant en plus la liberté d'expression en FRANCE

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