mardi 15 mars 2022

Pauvre petit pseudo monarque ce débat est une fumisterie de plus qui n’en n’est pas un : Pitoyable et désespérante campagne électorale inexistante par la politique et les politiciens de tous bords français !

 

Cotta – Face à Macron, le débat impossible

CHRONIQUE. Sur TF1, Emmanuel Macron a endossé le costume de chef de l’État en temps de guerre et celui de candidat. Intenable pour ses adversaires.

Malgré la rigueur et le professionnalisme des deux présentateurs, il y avait hier dans le débat – qui n'en était pas un, mais une succession de monologues – quelque chose de déséquilibré. C'était, en principe, un débat sur la guerre en Ukraine. Intitulé ainsi, et présenté comme tel. Dans ce cas, et sur ce sujet, qui pouvait, parmi ses sept compétiteurs et compétitrices, rivaliser avec le candidat président ? Et comment Emmanuel Macron, sur ces questions précises, aurait-il pu lui-même se couper en deux entre candidat, désireux d'appeler à la paix et à l'amitié des nations, et président, seul ou presque parmi les chefs d'État à maintenir avec Vladimir Poutine un tout petit courant de communication, nécessaire mais bien ténu.

Sur ce sujet donc, Emmanuel Macron ne pouvait pas avoir de contestation véritablement crédible. D'autant que, de ce point de vue, deux interlocuteurs au moins, Marine Le Pen et Éric Zemmour, ont dû avant toute autre chose se défendre de leur admiration passée pour le président russe, en essayant de jeter un voile pudique sur les raisons pour lesquelles ils cherchaient, il n'y a pas si longtemps encore, sa compagnie. Tandis que la belle plaidoirie de Jean-Luc Mélenchon qui, en revanche, ne date pas d'hier, pour la sortie de l'Otan et le non-alignement de la France est apparue largement comme dépassée, appartenant au monde d'hier, avant le déclenchement de la foudre de Vladimir Poutine sur l'Ukraine.

EXCLUSIF. Dans le QG de guerre d'Emmanuel Macron à l'Élysée

On a entendu sans grande surprise Valérie Pécresse s'étonner que les services américains aient su, avant les Français et les Ukrainiens eux-mêmes, le danger et la date de l'invasion, on a écouté Yannick Jadot appeler avec une flamme qu'il n'a pas souvent, à la défense, par l'envoi d'armes, des démocrates ukrainiens. Anne Hidalgo a, elle, osé employer à l'égard du chef du Kremlin le mot de « dictateur », tandis qu'Éric Zemmour a pris, lui, le parti de ne pas « insulter » Vladimir Poutine « pour faire plaisir » à ses intervieweurs. Quant à Fabien Roussel, s'il a évacué avec vigueur les questions sur la guerre, qu'il a condamnée sans détour, il a choisi une formule assez bien troussée pour entrer dans le vif du débat, qui n'avait rien à voir avec l'Ukraine : « Je ne suis pas venu vous dire que la vie est dure, vos porte-monnaie le savent bien. » Transition habile pour aborder, à la demande de tous les candidats présents sur le plateau, la question du pouvoir d'achat.

Le pouvoir d'achat, question centrale

C'est dire qu'il y a eu, en fait, deux émissions dans la même : celle de la guerre, avantage Macron, et celle du pouvoir d'achat, du niveau de vie et des salaires, avantage à tous. Ou plus exactement aux deux débatteurs dont les Français, de gauche ou de droite, ont mesuré depuis longtemps le talent oratoire ou la pugnacité, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Marine Le Pen ne sera sans doute plus jamais celle qui s'est opposée à Emmanuel Macron au deuxième tour de 2017. On la sent plus solide, plus à l'aise, pour développer ce dont elle a fait, non sans habileté, son thème essentiel de campagne : le pouvoir d'achat et la défense de l'économie française.

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Baisse de la TVA sur l'essence à 5,5 %, retraite à 60 ans, sous certaines conditions, autant de recettes que son électorat attend d'elle : elle a su aller au plus important sans se perdre, comme elle l'avait fait il y a cinq ans, dans l'accessoire. Quant à Jean-Luc Mélenchon, sa vieille expérience de tribun lui permet de passer sans effort de la sortie du commandement intégré de l'Otan à la lutte antilibérale, en passant par la retraite à 60 ans, lui aussi, et la condamnation de la loi du marché, ce « chaos ».

Ni président ni candidat

Sur tous ces sujets, évidemment, Emmanuel Macron, qui n'a pas encore dévoilé son programme – ce qu'il ne fera que vendredi, au cours d'une conférence de presse –, s'est contenté d'énumérer ce qu'il a déjà fait, lui, et pas ce que promettent les autres : 15 centimes de moins à la pompe et l'élaboration d'un plan de résilience pour accompagner certains secteurs. Bref, il s'est retrouvé, cette fois, sur le terrain de ses adversaires, tous unis contre lui pour l'occasion, mais ni candidat, faute d'avoir rendu publics les grands axes de son programme, ni président, puisque ramené au niveau de tout le monde.

Pourtant, s'il faut dire les choses, on a l'impression que l'habit de chef de guerre qu'il a revêtu paraît aux yeux de ses compétiteurs eux-mêmes comme largement incontournable, du moins si on en croit, comme ils le font eux-mêmes, les multiples sondages qui tombent comme à Gravelotte. Qui croyait vraiment à ses chances parmi les sept opposants à Macron hier ? En effet, cette élection ne ressemble à aucune autre.

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Que l'on ne va pas plaindre il s'est déjà entraîné au grand débat avec des Français trié sur le volet post crise des gilets jaunes !

Alors il ne pérore en ne se battant même pas contrer ses adversaires de tous bords si médiocres et si divisés car se croyant monarque sans couronne intouchable ne prenant pas la peine de contrecarrer les critiques contre son bilan et ses attitudes de la part de ses adversaires de tous bords qui ne roulent que pour eux individuellement ce qui représente bien le caractère des Français lambda ou ceux qui croient encore à ces partis ringards prônant le chacun pour soi !

Et surtout bien aidé pas les médias divers qui ont décidé implicitement qu’il serait élu haut la main indirectement surement à cause de cette guerre en UKRAINE mais la France n’est pas en guerre contre la Russie et son peuple ce que dit notre dirigeant qui bavarde à bâton rompu avec POUTINE et qui en plus est le président éphémère de l’UNION EUROPENNE car c’est simplement le tour de la France !

Pour la suite de cette campagne, là plus déplorable de la Vème république que l’on est vue avec des Français crevant de trouille comme les médias semble le dire !?

Il a raison de ne pas s’inquiéter notre monarque qui va ceindre sa deuxième couronne car il tire les fils de marionnettes que sont les Français craignant le lendemain !

Et en ce qui concerne ce débat réclamé par les électeurs ils l’auront au 2eme tour avec le 1er candidat(e) arrivé face à lui et notre président sortant n’en fera qu’une bouchée à moins d’un miracle cela rappelle le 2eme mandat de MITTERAND donc les électeurs français malgré les générations ne changent pas !

Jdeclef 15/03/2022 10h55


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