mercredi 9 mars 2022

C'est surtout un vieil aboyeur de foire qui se prend les pieds : Et qui s'accroche inutilement comme d'autres de ces politiciens pitoyables !


 

Sous le masque de Jean-Luc Mélenchon

Le leader des Insoumis se donne une image de rassembleur et grimpe dans les sondages. Mais, parfois, le naturel revient au galop…

Au bout d'un dédale de couloirs bien rangés, au QG de campagne de Jean-Luc Mélenchon, un petit écriteau accroché à une porte étonne : « Ici, nous sommes sympas avec les journalistes. » Faut-il le rappeler ? Sans doute. Samedi 5 mars après-midi, dans une rue de Lyon, Jean-Luc Mélenchon n'a pas donné cette impression. Le candidat à l'Élysée vient de déposer une gerbe en hommage à Jean Jaurès, qui prononça là, dans le quartier de Vaise, son dernier discours sur la paix avant d'être assassiné, en 1914. Jean-Luc Mélenchon nous avait promis un entretien.

Le matin même, il l'annule. Les raisons sont brumeuses. Deux proches rencontrés la veille et l'avant-veille ont visiblement rapporté au grand chef des Insoumis nos questions à leurs yeux dérangeantes. Il en a « cuit » à Mélenchon, comme il aime le dire. Et samedi, au milieu d'une petite foule, il s'emporte, l'index accusateur : « Vous n'êtes pas un journal. » Et de dérouler une vieille rancune contre une ancienne journaliste du Point, autrice d'un livre-enquête au cœur des Insoumis qui n'avait guère plu à son leader.

Le loup et l'agneau

Soudain, face à nous, le masque souriant du candidat craquelle. Car, depuis son entrée en campagne, le loup se fait agneau. C'est une stratégie. Sur les plateaux de télévision, Mélenchon évite de s'emporter, se montre courtois et blagueur. Même son face-à-face avec le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, le 10 février sur France 2, prend des allures de discussion de salon, sans qu'aucun des protagonistes ne cède sur ses positions.

« Le vote utile, c'est Mélenchon » : à quoi joue Ségolène Royal ?

« Jean-Luc en est à sa troisième campagne présidentielle, il connaît la mécanique et l'image qu'il doit donner, celle du grand-père de la nation », confie l'un de ses proches. Jusque-là, ça marche. Sondage après sondage, l'Insoumis en chef grappille des intentions de vote. Il s'approche du trio Le Pen-Zemmour-Pécresse derrière l'intouchable Macron, dépassant parfois la candidate des Républicains. Dans les rangs mélenchonistes, on y croit. « Jean-Luc pense que le trou de souris existe toujours », dit un fidèle. Il ne s'agirait pas de donner, à nouveau, l'image d'un leader impulsif. « Il est hors de question qu'il se mette en colère, qu'elle soit réelle ou feinte », dit son entourage – ses colères peuvent donc être feintes. À l'inverse, depuis quelques mois, le candidat à l'Élysée cherche à prendre de la hauteur. Il lui a fallu, d'abord, ressortir de l'arène parlementaire.

Opposant de gauche du gouvernement

Élu en 2017 député des Bouches-du-Rhône, Mélenchon a pris la tête du groupe La France insoumise à l'Assemblée, faute de combattants. L'ex-sénateur était le seul à connaître les rouages et les pièges de la bataille parlementaire. Il a formé ses troupes, seize députés jamais élus jusqu'alors, puis a mené le combat dans l'Hémicycle. « Il était l'opposant de gauche du gouvernement, plus que Valérie Rabault et André Chassaigne ! » explique un proche en comparant avec les patrons, plus ternes, des groupes socialiste et communiste. Mais, ce faisant, Mélenchon devient celui qui porte le fer contre le Premier ministre, et pas contre le chef de l'État, interdit de présence à l'Assemblée.

« Il ne s'est pas protégé comme un futur candidat à l'Élysée », dit un conseiller. La séquence de la perquisition, en mars 2018, n'arrange rien. Mélenchon s'emporte, ulcéré par ce qu'il considère comme une intrusion illégitime et exagérée, avec le ronflant « La république, c'est moi ». Depuis, la colère, c'est lui. À la rentrée 2020, Jean-Luc Mélenchon se déclare candidat et laisse la place de président du groupe LFI à Mathilde Panot. Il prend du champ. Il se « présidentialise », note un ami. Le néocandidat met en place son équipe de campagne avec soin. « Il aime dire : “Chacun est à son poste de combat !” » observe l'un de ses conseillers.

Dans la présidentielle, la guerre en Ukraine ne fait que des perdants

Le leader Insoumis troque ses vestes de travailleur, de la marque Le Laboureur, pour un costume plus strict, et se met au travail. Chaque formule est peaufinée lors de discussions avec ses proches, dont l'eurodéputé Manuel Bompard ou la coordinatrice du programme, Clémence Guetté. Plutôt que « transition écologique », Mélenchon utilise la formule « bifurcation écologique », plus éloquente ; plutôt que d'évoquer les « soldats français », il parle des « femmes et hommes soldats ». « Une façon de s'adresser aussi aux familles, dit un ami. Tout ça relève d'un travail de précision. » De même, pour éviter d'envoyer paître un journaliste lorsqu'il ne sait pas répondre, il use d'une pirouette. Mélenchon s'en sort en disant qu'il ne sait pas. Mais il ne le dit qu'une fois, pas deux : ce serait avouer qu'il ne maîtrise pas ses dossiers.

Grand oral

Le 2 février, lors du grand oral devant la Fondation Abbé-Pierre, il esquive de cette manière une colle sans s'énerver. Il répond qu'il ne connaît pas la réponse, qu'il n'est pas « au grand oral de l'ENA », et se met la salle dans la poche ; une heure avant, elle aussi prise de court, Christiane Taubira avait pataugé…

Le tribun prépare avec soin ses prises de parole. Lorsqu'il ne les improvise pas, jetant juste quelques mots sur une feuille, il relit ses discours en battant la mesure avec un crayon, comme un pianiste avec un métronome, afin d'en apprécier le rythme. Le 1er mars, à la tribune de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon ne se laisse pas distraire par les huées lors de son allocution sur l'Ukraine. À aucun moment il ne s'arrête : à la manière d'un pianiste de jazz, il ajoute une phrase improvisée, histoire de rester dans le sacro-saint rythme.

« Craignez-moi, puissants ! » : Mélenchon contre les « parasites covidaires »

La guerre en Ukraine fragilise son moment. Poutine devient son épine. Mélenchon sème le trouble depuis déjà quelques années. En 2014, lors de l'invasion de la Crimée par la Russie, il trouve des excuses au chef du Kremlin. «  Mais avait-il le choix ? écrit-il sur son blog. Pouvait-il accepter une avancée de l'Otan en Crimée, sa grande base navale sur la mer Noire, trajet du gazoduc qui contourne l'incontrôlable Ukraine ? Non, bien sûr » Rebelote en 2016. Mélenchon soutient les frappes russes en Syrie, certain que Poutine allait « éliminer Daech ». Or les bombes tombent aussi sur des rebelles opposés à Bachar el-Assad

Kahn – Comment nos poutinophiles préparent leur revanche

Plus qu'il ne soutient Poutine, Mélenchon s'attaque d'abord aux États-Unis, l'empire du mal depuis ses jeunes années trotskistes, et l'Otan. Il considère la Russie comme une civilisation avec laquelle il faudra continuer à discuter, Poutine ou pas. Depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, pourtant, Mélenchon frappe plus clairement. « Stop à la guerre, stop à l'invasion de l'Ukraine, à bas l'armée qui envahit l'Ukraine », lance-t-il dimanche, lors de son « meeting pour la paix » à Lyon, devant quelque 10 000 personnes massées en extérieur. Sans oublier de fustiger l'Otan, « organisation inutile qui provoque des tensions », selon lui. Il lui préfère des « alliances altermondialistes qui partent de l'intérêt général humain ». Un agneau, on vous dit…

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Dans le tapis de ses contradictions et de son caractère changeant qui ne s'améliore pas en bon extrémiste de gauche inutile !

Il ferait mieux de prendre sa retraite que de s’accrocher à un passé nostalgique d’ex-ministre de cette gauche socialiste PS presque marginale comme toutes les gauches extrêmes ou classiques et ces autres partis politiques ringards !

Le monde politique français ne fonctionne plus depuis le Mitterrandisme et même malgré ces quinquennats qui n’ont rien apporté de probant dans cette classe politique désespérément nulle et médiocre depuis 40 ans !

Les Français avant de changer de dirigeant qui suite à ces partis ringards et leaders nuls devraient déjà essayer de ce débarrasser de ces boulets de politiciens élus trop nombreux comme le montre cette campagne électorale lamentable avant d’élire un président avec son parti fantôme qui sera de fait réélu sans difficulté car en plus aidé indirectement par cette guerre en Ukraine et donc crise devenue internationale et surtout européenne qui fera que les électeurs lambda se rangeront derrière lui pour le réélire croyant être mieux protégé car lui étant déjà en place et en plus pour « ces gens de peu » comme il a dit, ont peur du lendemain !?

Pauvres français si faciles à manœuvrer par des bavards beaux parleurs depuis des décennies et pauvre France qui se dévalue chaque jour triste avenir !?

Jdeclef 09/03/2022 10h27

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