dimanche 20 mars 2022

Non ! DARMANIN n'a fait que prononcer le mot autonomie pour désamorcer : Les promesses c'est ce que font de mieux nos dirigeants de tous bords et nos concitoyens avalent tout ce n'est que du chantage !

 

Mission accomplie pour Gérald Darmanin en Corse ?

Le calme est revenu sur l’île et le patron de l’exécutif corse Gilles Simeoni a souscrit au dialogue « sans tabou » avec le ministre de l’Intérieur.

Arrivé en Corse mercredi, Gérald Darmanin a ouvert des pourparlers qualifiés d'historiques par les élus autonomistes et indépendantistes. Envoyé dans l'île par Emmanuel Macron pour apaiser les tensions après l'agression en prison d'Yvan Colonna, le ministre de l'Intérieur avait créé la surprise dès mardi soir en ouvrant la possibilité de discussions pouvant aller jusqu'à l'« autonomie », dans un entretien à Corse-Matin. Selon les chiffres du ministère, plus de 130 membres des forces de l'ordre ont été blessés lors des manifestations et moins d'une dizaine de personnes interpellées parmi les fauteurs de troubles. À l'issue d'une visite qui aura duré trois jours, la Corse a retrouvé son calme.

Les discussions avec les représentants élus et les forces vives de l'île ont abouti à la signature d'un protocole établissant les sujets prioritaires de discussions qui doivent aboutir à un accord entre la Corse et l'État ces prochains mois. « La mise en œuvre de ce processus historique ne peut s'envisager que dans un cadre général apaisé et calme privilégiant le dialogue », ont rappelé les deux parties.

Deux principes intangibles

Le document, signé vendredi par Gérald Darmanin et le président de l'exécutif corse Gilles Simeoni, pose les termes des discussions : « Ouverture d'un processus à vocation historique entre l'État et la Corse afin de construire une réponse politique globale à la question corse, impliquant l'ensemble des élus et les forces vives. Son périmètre couvrira l'ensemble des problématiques corses parmi lesquelles figure l'évolution institutionnelle vers un statut d'autonomie qui reste à préciser. Ce travail sera conduit à la lumière des statuts existants dans la Constitution… »

Dans ce compte rendu, les élus réclament la reconnaissance du peuple corse. Le ministre de l'Intérieur, de son côté, a fait acter deux principes, déclarés intangibles : « La Corse dans la République et le refus de créer deux catégories de citoyens. »

Avant fin 2022

« Malgré des ouvertures, le chevènementisme de Macron n'est jamais loin », persifle un élu autonomiste qui a participé aux discussions en rappelant que lors de son discours-fleuve présentant son programme à Aubervilliers, le candidat président a rejeté la co-officialité de la langue corse, une des principales revendications des élus corses. Ici, du point de vue de la classe politique insulaire autonomiste et indépendantiste, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, fait figure d'épouvantail. Il était en fonction au moment de l'assassinat du préfet Claude Érignac, pour lequel Yvan Colonna, Alain Ferrandi et Pierre Alessandri ont été condamnés. Le jacobinisme de Chevènement n'a laissé que de mauvais souvenirs à ceux qui militent pour une Corse autonome.

Programme de Macron : à la recherche du feu sacré de 2017

Dans un entretien au journal L'Opinion, Jean-Pierre Chevènement, soutien d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, persiste dans sa vision du siècle passé : « Depuis des décennies, l'État arbitre en faveur des nationalistes dont il a peur. L'État est formidable pour se coucher au nom de la paix publique et par souci de la jeunesse. »

Dans le compte rendu des discussions, Gérald Darmanin a exprimé la volonté d'Emmanuel Macron d'inscrire la Corse dans la Constitution. Avec Gilles Simeoni, ils se sont engagés sur une évolution statutaire de la Corse qui doit aboutir avant la fin de l'année 2022. Le retour en Corse des deux détenus Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, qui ont purgé leur peine de sûreté de 18 ans de prison, devrait se faire de manière « prompte », comme l'indique le document. Selon certaines sources, cela pourrait être effectif dès le mois d'avril.

Les « natios » dubitatifs

Manifestation à Porto Vecchio le 17 mars 2022.  © CELINE RAVIER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Réunis vendredi soir à Corte, le collectif des mouvements autonomistes et nationalistes ainsi que les représentants de la jeunesse ont décidé de ne pas s'associer au texte signé par Gilles Simeoni et Gérald Darmanin. « Nous ne sommes pas satisfaits du protocole signé avec le ministre », affirme au Point Jean-Philippe Antolini, 51 ans, vieux routier du nationalisme corse au nom duquel il a purgé une peine de 10 ans de prison, aujourd'hui porte-parole de Patriotti, le collectif qui défend les prisonniers « politiques ».

« Si ce dialogue aboutissait, ce serait historique, mais pour le moment il n'y a rien de concret. Tout peut être remis en cause dans trois semaines après l'élection présidentielle et rien n'indique que si Macron est réélu, il disposera d'une majorité des trois cinquièmes à l'Assemblée pour modifier la Constitution. La mobilisation continue », ajoute-t-il. Une nouvelle manifestation a été évoquée. Si elle a lieu, elle devrait se dérouler à Ajaccio avant le premier tour de l'élection présidentielle.

Jean-Christophe Angelini, du Parti de la nation corse et concurrent politique de Gilles Simeoni, considère que le texte n'est pas à la hauteur de la mobilisation et des enjeux politiques. D'autres ont critiqué le retour à la vision jacobine d'Emmanuel Macron distillée à Aubervilliers. « Cette position figée ferme la porte à une citoyenneté corse », a expliqué le représentant de Core in Fronte, six sièges à l'Assemblée de Corse, à la radio Alta-Frequenza. De son côté, le député de Haute-Corse, Jean-Félix Acquaviva, de Femu a Corsica, le parti de Gilles Simeoni, s'est félicité auprès du Point du niveau de discussion et de ce « dialogue historique ».

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Un temps ces désordres corses toujours fomentés par les mêmes trublions nationalistes voire indépendantistes depuis bien avant les précédents gouvernements de tous bords de la Veme république devenue monarchique qui déclenche de plus en plus de protestations diverses voire violentes sur tous sujets car ne correspondant plus à ce que les français attendent depuis longtemps mais qui se dégrade depuis 40 ans et avec les quinquennats de tous bords ainsi qu’une classe politique d’une médiocrité lamentable qui fait que lors de cette prochaine réélection notre président sortant serait réélu probablement par les médias et leurs sondages médiatiques orientés !

Les médias sont le deuxième pouvoir dans notre pays car il oriente les opinions des Français indirectement par leurs sondages car efficaces avec les flux d’informations souvent déformées qu’il faut savoir décoder !

Le point cet hebdo que je lis et auquel je publie depuis plus de 10 ans est de plus en plus partial et roule indirectement pour le pouvoir là, avec cette élection nationale cela devient flagrant peut-être à cause de cette misérable guerre en UKRAINE dans un monde qui se dit civilisé mais n’a rien appris du passé car les Français ayant oublié et se complaisant dans un confort alimenté par l’argent roi et le chacun pour soi !

L’abstention va encore augmenter à cause de français craignant le lendemain je ne suis inféodé à aucun parti mais déçu par le Point auquel je suis abonné qui aussi censure les commentaires qui ne lui plaise pas ne respectant pas la liberté d’expression inscrite dans notre constitution et voterait blanc par dépit ce sera la 1ere fois depuis 1963 !

Jdeclef 20/03/2021 10h46


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