mardi 15 mars 2022

Stupide titre : forcément seul contre tous ce ne sont pas les députés de la REM bobos inféodés à leur pseudo monarque et son gouvernement de godillots habituels qui diront le contraire !

 

Macron, seul contre tous

Sur TF1, malgré les attaques, le chef de l’État s’est bien gardé de riposter, cherchant à conforter sa stature de président plus qu’à défendre un nouveau programme.

Les Français veulent qu'il préside et comprendre ce qu'il veut proposer pour le pays. Mais personne ne dit qu'il doit lâcher l'Élysée pour la campagne », observe un proche du chef de l'État. Sur TF1 lundi soir, Emmanuel Macron était interrogé comme sept autres prétendants à l'élection présidentielle sur le thème « La France face à la guerre ». Et alors que Marine Le Pen, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Éric Zemmour et, dans une moindre mesure, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ont dit pis que pendre de sa politique et du bilan de son quinquennat, le président sortant a choisi de les ignorer superbement, s'adressant directement aux téléspectateurs et abordant uniquement sa propre action. Le locataire de l'Élysée a d'ailleurs d'emblée prévenu, dès la semaine dernière, qu'il ne débattrait pas directement face à ceux qui veulent prendre sa place.

« Il ne peut pas y avoir de débat, car ils sont tous contre lui, ils ne parlent que de lui et sont obsédés par lui », justifie l'un de ses stratèges. Déjà dans une optique de rassemblement en vue du second tour, le favori des sondages, fidèle à sa promesse de « dépassement » des clivages, a même tendu la main à certains de ses concurrents, avec qui sa vision ne serait pas « irréconciliable ». « J'ai entendu des avis différents des miens avec qui on peut travailler. Nous devons savoir nous entendre autour de l'essentiel  », a enjoint Emmanuel Macron, habile, à la fin de l'émission.

Michel Richard – La fausse note d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, cible de ses adversaires

Les candidats se sont donc succédé sur un immense podium carré, pensé comme un ring de boxe, avec un écran cubique au plafond et un public installé tout autour. Compte tenu du contexte, il a beaucoup été question de politique internationale, de stratégie de défense, de souveraineté énergétique et, surtout, de pouvoir d'achat. « Je vous rendrai votre argent et votre pays », promet Marine Le Pen. « Nous pouvons surmonter les crises si nous restons unis », jure Emmanuel Macron, façon père de la Nation. « Pour que la France reste la France », scande Éric Zemmour. Les « professions de foi » prononcées en une minute sont plus ou moins marquantes.

Très vite, les critiques à l'égard du président sortant fusent. « Il a tourné le dos au changement climatique, à l'engagement que nous devions prendre pour les énergies renouvelables », s'est indignée Anne Hidalgo, candidate socialiste. « Il a décidé l'augmentation des taxes comme ministre de l'Économie et comme président. C'est d'ailleurs ce qui a déclenché la crise des Gilets jaunes », rappelle la porte-drapeau du Rassemblement national. Pour Valérie Pécresse, Emmanuel Macron est un « illusionniste » qui a « commis une faute » en fermant la centrale nucléaire de Fessenheim. « Faire le contraire de ce qu'on a fait pendant cinq ans, est-ce que les Français seront dupes ? Je ne crois pas », a tancé la représentante des Républicains, la plus virulente à l'égard du chef de l'État. Éric Zemmour considère, lui, qu'Emmanuel Macron est un « utopiste de la défense européenne ». L'écologiste Yannick Jadot a de nouveau accusé le chef de l'État de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine.

Plus président que candidat

Emmanuel Macron, justement, a clairement choisi d'esquiver le match. Ses adversaires ont beau multiplier les attaques à son égard, le président sortant a pour stratégie de rester au-dessus de la mêlée, préservant au maximum sa stature de chef d'État, son principal atout dans la compétition électorale. Choisissant la facilité, il s'est employé à donner à voir son activisme dans la gestion de la guerre en Ukraine, justifiant son choix de conserver le dialogue avec le dirigeant russe. « J'essaie de protéger le pays d'une escalade de la guerre », a-t-il déclaré, feignant l'humilité. Interrogé sur son revirement récent en faveur du nucléaire, le président sortant a semblé moins à l'aise, prétendant avoir changé de doctrine dès 2018, alors qu'il défendait encore, à ce moment-là, le projet de fermer quatorze centrales.

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S'il a confié « ne pas dissocier » le président du candidat, c'est bien le costume du premier qui a primé au cours de son intervention. Emmanuel Macron a insisté sur son bilan, qu'il considère positif en matière de pouvoir d'achat, citant vingt milliards d'euros de gain pour les ménages sous son quinquennat, alors que le Premier ministre Jean Castex vient d'annoncer une remise de quinze centimes par litre de carburant pour aider les Français à faire face à la hausse des prix de l'essence, une mesure considérée comme électoraliste par ses concurrents. « Je n'aurais pas été responsable si j'avais dit “attendez, vous verrez mon programme !”, la réponse d'urgence ne pouvait pas attendre l'élection », s'est défendu Emmanuel Macron.

Le candidat à sa réélection a aussi évoqué pour la première fois son nouveau projet de réforme des retraites, avec un report de l'âge légal à 65 ans et non 64 tel que le proposait la loi qui était en cours d'examen avant l'épidémie, et a rappelé son souhait de continuer à réduire les impôts. « Je les baisserai, et vous pouvez me faire confiance, car c'est ce que j'ai fait au cours de ces cinq ans », s'est-il targué.

Sa ligne de crête se trouve entre le président qui protège et le candidat qui propose.

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Contrairement à ce qui était prévu, le président n'a pas profité de cette émission de télévision pour dévoiler de nouveaux pans de son programme. Il consacrera une conférence de presse, jeudi, à la présentation détaillée de son projet pour un second mandat. « Il doit montrer que cette guerre révèle la pertinence de sujets tels que le pouvoir d'achat, la fiscalité, la défense, la souveraineté. Sa ligne de crête se trouve entre le président qui protège et le candidat qui propose », décrit-on au sein de son état-major. Crédité de plus de 30 % d'intentions de vote, Emmanuel Macron a renforcé son statut de favori depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. « La crise révèle qu'il n'y a que lui », veut croire un ministre de premier plan. « Depuis la guerre, on observe une rupture étonnante. Sur le terrain, les gens me disaient “De toute façon, y'a que ton Macron, hein” et maintenant c'est “Heureusement qu'il est là” », raconte un élu du Sud. La question qui taraude le camp Macron est celle de la durée de « l'effet drapeau ». « François Hollande avait bénéficié d'un rebond dans les sondages après les attentats, mais ça a duré trois semaines. En période de forte inquiétude, on rêve du sauveur. L'est-il ? On n'en sait rien », reconnaît un poids lourd de la campagne Macron. Le président candidat fait de toute évidence tout pour tenter d'incarner ce sauveur.

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Car l’aéropage de ces politiciens de tous bords candidats si divisés pour une place qu’ils ne méritent pas lui facilite indirectement sa réélection car déjà la majorité de ces 12 prétendants ne sera pas réélu et ceux qui ont une faible chance de l’être ou le dernier ou la dernière qui arrive à se qualifier au 2 eme tour sera étrillé par ce président sortant sans difficulté, raison pour laquelle qu’il ne se force pas à débattre ou même faire campagne !

Car en plus il est plébiscité indirectement par les médias prédisant sa réélection très facile car argumentant que les Français en cette période de guerre en UKRAINE craignent le lendemain le rééliront malgré son bilan médiocre !

Même sous MITTERRAND qui lui avait raté son 1er septennat et qui avait été quand même réélu car il avait une autre stature de chef d’état et un vrai passé historique de politicien français les électeurs avaient une excuse !

Mais là, cette fois on n’a jamais vu une campagne aussi minable avec des politiciens de tous bords les plus nuls et médiocres de cette Vème république devenue monarchique et je sais de quoi je parle je vote depuis De Gaulle car étant âgé j’ai connu tous les présidents de cette Vème république !

Pauvre France et Français que surtout si possible qu’ils ne croient pas que ce président parvenu pas de leur monde les protègera il ne sait pas faire et cela ne l’intéresse pas la sécurité « des gens de peu » rien ne changera jusqu’en 2027 !

Jdeclef 15/03/2022 15h24


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