Programme
d’Emmanuel Macron : des réformes et beaucoup de dépenses
ANALYSE.
Le président candidat promet de nombreuses réformes, comme sur les retraites,
l’école et la santé, en échange d’investissements publics conséquents.
Un président sans étiquette avec un parti fantôme peut bien sur pomper ce qui l’intéresse dans les programmes des autres surtout à droite semble-t-il car c’est le champion des opportunistes il est rodé à l’exercice !
Emmanuel
Macron a enfin dévoilé son projet présidentiel. Le président candidat reprend
la marche de 2017 en promettant de « combattre les inégalités à
la racine ». Après avoir baissé les impôts de 50 milliards d'euros au
cours de son premier mandat, il va mettre la pédale douce sur ce sujet. Quinze
milliards de diminution sont prévues avec une moitié pour les entreprises
et l'autre pour les ménages. Les entreprises auront droit à une suppression
totale de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) pour
7 milliards d'euros. Les Français, eux, auront droit à la suppression de
la redevance audiovisuelle pour 3,2 milliards d'euros, ainsi qu'une
augmentation de 100 000 à 150 000 euros de l'abattement sur les
droits de succession en ligne directe ainsi qu'une réduction en ligne indirecte
pour tenir compte des nouveaux modèles de famille. La « prime
Macron » sans charge ni impôts pourra atteindre 3 000 euros
par an et non plus 1 000.
Après la pause liée à la crise sanitaire, le président veut
reprendre le fil de ses réformes, mais en changeant de méthode. S'il est élu,
il promet de concerter davantage que lors de ses cinq premières années au
pouvoir. À commencer par celle des retraites, avec le recul de l'âge légal
à 65 ans avec prise en compte des carrières longues et de la pénibilité
des métiers, la plus individualisée possible pour éviter de recréer de nouveaux
régimes spéciaux. L'objectif est de la présenter au Parlement à l'été, sans
passer par les ordonnances. Les branches professionnelles devront négocier pour
favoriser l'emploi des séniors.
Présidentielle
– Retraites : la guerre des âges
Dans un exemple du « en même temps », le président veut
rendre le compte épargne temps universel, c'est-à-dire transférable d'une
entreprise à l'autre, pour permettre à chacun d'adapter son temps de travail
tout au long de la vie. Il pourra être monétisé, mais aussi transformé en temps
pour soi. Une proposition inspirée de la CFDT. Il entend pousser le maintien à
domicile des personnes âgées en leur permettant d'adapter leur logement avec
une prime, sur le modèle de Maprimrenov'pour la rénovation énergétique.
Emmanuel
Macron dévoile les grandes réformes d'un second mandat
Une assurance-chômage qui s'adapte à la conjoncture
La réforme de l'assurance-chômage sera remise sur le métier avec
une adaptation des règles d'indemnisation en fonction de la conjoncture
économique comme le recommandent nombre d'économistes. Plus le chômage sera
élevé, plus les règles d'indemnisations seront généreuses. À l'inverse, elles
le seront bien moins lorsque la situation s'améliorera. Pôle emploi sera
transformé en France Travail, une fusion de tous les guichets d'accompagnement
des personnes sans emploi. Pour lutter contre les discriminations à l'embauche,
il veut généraliser les politiques de testing dans les entreprises de plus de
5 000 salariés.
Emmanuel Macron propose aussi « deux immenses
chantiers » sur l'école et sur la santé, pour lutter contre les
inégalités. Cela comprend une réforme du lycée professionnel, qui brasse
700 000 élèves par an, pour éviter qu'il ne mène à l'échec avec la
fermeture des formations aux taux de réussite insuffisants. Le chef de l'État
promet de faire sur ce sujet ce qu'il a fait avec la réforme de l'apprentissage
qui a vu le nombre d'apprentis augmenter fortement.
Enquête
sur le déclin du système éducatif français (et comment y remédier)
Le candidat veut parachever l'autonomie des universités,
développer les formations courtes et aux meilleurs débouchés, mais aussi donner
plus d'autonomie aux établissements scolaires. Les directeurs d'école pourront
s'opposer à l'embauche de certains professeurs et donneront leur avis sur le
recrutement. Les évaluations des élèves seront rendues publiques afin de jouer
la transparence sur les résultats des établissements.
Priorité à l'école et à la santé
Un nouveau contrat sera proposé aux enseignants : leur
rémunération sera augmentée s'ils s'engagent à l'accompagnement individuel des
élèves, à remplacer vraiment les professeurs absents ou à assurer
l'accompagnement des activités périscolaires. Les nouveaux professeurs seront
embauchés de droit sur ces nouveaux contrats en échange de meilleures
rémunérations. Les professeurs déjà en place auront le choix d'accepter ou de
refuser. Une enveloppe de 6 milliards est prévue pour augmenter leur
rémunération. Une concertation très large, déclinée au niveau local,
de 4 à 6 mois, sera lancée avec les professeurs, les
parents, les élus, etc. pour mener cette réforme adaptable sur le terrain.
Le second grand chantier concerne la santé. Le chef de
l'État sortant veut opérer le virage de la prévention, comme Valérie Pécresse,
notamment. « Nous allons poursuivre les réformes qui ont été commencées à
l'hôpital sur la rémunération des praticiens hospitaliers et de l'ensemble des
professionnels de santé et sur la réforme de l'organisation », a-t-il
promis. Comme son adversaire des Républicains, il s'engage à lutter contre les
déserts médicaux en affectant les jeunes médecins en 4e année
d'internat. Il promet de réguler mieux l'installation et de développer des
assistants médicaux ou les infirmiers salariés subventionnés pour remédier au
manque de médecins. Un pharmacien ou un infirmier pourront être nommés référent
pour renouveler, par exemple, des ordonnances.
Ministère
de la Santé : les « bras cassés » qui ont géré le Covid
Sur le RSA, Emmanuel Macron a confirmé qu'il voulait que ce
minimum social soit conditionné à 15 à 20 heures de formation,
de travail ou d'accompagnement par semaine afin de les ramener vers l'emploi.
Sur ce point, il s'est défendu de piller le programme de Valérie
Pécresse : « Je ne propose pas des travaux d'intérêt général pour les
titulaires du RSA », comme s'ils étaient « des prisonniers »,
s'est-il défendu. De nombreuses prestations seront versées à la source, afin de
lutter contre le non-recours.
« Mettre
au travail tous les allocataires du RSA est une idée hors sol »
Le retour du conseiller territorial de Sarkozy
Emmanuel Macron a tenté d'endosser le costume du réformateur, en
reprenant à son compte la proposition du conseiller territorial, commun aux
départements et aux régions, de Nicolas Sarkozy abandonnée par François
Hollande. Le président sortant assume de réduire le nombre d'élus qui sera
effectif tard, en 2028, après les prochaines élections à ces échelons. Il a
aussi promis aux territoires un droit à la différenciation dans l'organisation
territoriale s'ils le décident. Le président candidat promet aussi de continuer
à déconcentrer les services de l'État situés à Paris et dans les grandes
métropoles dans les territoires.
La réforme de l'État a aussi été remise en avant avec la volonté
du président candidat de mener une « simplification drastique de nos
procédures ». « Nous avons collectivement constaté nos lourdeurs,
parfois nos dysfonctionnements », a-t-il reconnu. Il a donc promis un
service public appuyé sur des « appels à projets » dans une allusion
au rôle de Doctolib pour la réservation de créneaux de vaccination. « Je
souhaite qu'on aille beaucoup plus loin et beaucoup plus fort et qu'on puisse
permettre de mobiliser ainsi les innovateurs et les entrepreneurs pour
améliorer dans tous les domaines l'efficacité et simplifier l'action publique. »
Un bouclage économique flou
Pour accélérer la construction de logements, ou les projets utiles
à la transition énergétique, par exemple, il propose d'en passer par des lois
d'exception. « On ne peut pas rester avec nos délais de déploiement du
renouvelable », a-t-il reconnu. L'objectif est de rénover 700 000
logements par an pour diminuer leur consommation d'énergie.
Le
logement, bombe à retardement cachée de la présidentielle
Le projet d'Emmanuel Macron nécessite un effort budgétaire de
50 milliards d'euros par an, au bout de cinq ans. S'il se montre très
prudent sur les baisses d'impôts (15 milliards), 35 milliards d'euros
de nouvelles dépenses (transition écologique, éducation, jeunesse,
santé) par an sont prévus au bout de cinq ans à partir de 2027. La réforme
des retraites et celle de l'assurance-chômage, si l'objectif de plein emploi
(5 %) est atteint, permettraient de récupérer 15 milliards d'euros.
Les autres réformes « de modernisation » permettraient de trouver
encore 15 milliards supplémentaires (nouvelles recettes fiscales grâce à
l'Impôt minimum sur les multinationales, les ordonnances électroniques dans le
domaine de la santé). Emmanuel Macron promet aussi de comprimer l'évolution de
la dépense publique « courante », ce qui permettrait d'économiser
20 milliards supplémentaires. Ce qui, promet-il, permettra de faire
baisser la dette à partir de 2026 et de repasser sous 3 % de
déficit en 2027. Une démonstration qui reste à faire tant les détails manquent
pour en juger.
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Son programme ressemble à une
profession de foi électorale ou mieux à un discours de 1er ministre de Politique
générale après l'élection réussie de notre président si sur d’être réélu grâce aux
médias et à leurs sondages orientés qui pourra ceindre une nouvelle fois sa couronne
de faux monarque dans cette Veme république devenue monarchique qui donne trop
de pouvoir à un seul homme !
Profitant indirectement par
opportunisme de cette affreuse guerre à l’UKRAINE car n’étant pas sa faute il n’a
pas tous les défauts hormis ses mauvais choix ou il va continuer à bavarder à bâton
rompu avec ce dictateur dérangé qui va aller plus loin, mais peut être que lui notre
président fat qui sait tout, gonflé d’orgueil mal placé sait lire dans le
cerveau de ce malade criminel comme a dit le président US !?
À la fin du panel des questions des
journalistes pour montrer peut-être son grand travail de ce programme fleuve de
promesses ou réformes qu’il ne pourra tenir car trop nombreuses pour essayer de
rattraper ce qu’il n’a pu faire à cause de la pandémie excuse facile qui n’a
surprit personne il a répondu à une journaliste sur des questions qui devaient
le gêner : « qu’il s’en fiche » !
Ça c’est très inquiétant car à défaut
d’affreuse dictature on devient à la marge d’une fausse démocrature plus facile
à faire avaler aux peuples comme on voit dans d’autres grands pays il faut réaliser
que la kyrielle de ses autocrates dans le monde s’allonge dangereusement et les
démocraties des pays libres rapetissent et les Français bien que malléables
gogos mais frondeurs ne se laisseront pas faire facilement même s’ils sont
longs à se réveiller car là il sera trop tard !
Jdeclef 18/03/2022 11h12
un de nos président J.CHIRAC avait dit que les emmerdements volent en escadrilles Et bien sur le point c'est les modérateurs de ce point sont pires car avec leur censures arbitraires ne respectant pas la liberté d'expression et dont leur rédaction devrait être condamnées pour cela car c'est la simple vérité et les opinions qu'ils veulent museler bien que leur censure moyenâgeuse ne servant à rien car ce commentaire et d'autres seront diffusés sur d'autres médias et même dans le monde car ce commentaire ne dit que la vérité et si on ne le fait pas notre pays qui glisse depuis longtemps vers le fond le touchera et le peuple lambda Français en souffrira bien plus que maintenant car ce n'est que le début et la liberté d'expression est le seul vrai droit qui lui reste dans notre constitution qui existe encore! NE L'A PERDONS PAS SVP !
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