Le Covid
cessera-t-il bientôt de faire des vagues ?
Sauf
retournement, le Sars-CoV-2 devrait sous peu ne plus circuler qu’à bas bruit,
sans provoquer les dégâts qu’il a commis par le passé. Explications.
Après
deux ans de pandémie mondiale, c'est peu de dire que la lassitude s'est
installée. Les chiffres du Covid, en nette baisse, poussent cependant à
l'optimisme. Olivier Véran affirme lui-même que « le pire est derrière
nous ». Au 1er mars, le compteur de nouveaux cas
quotidiens en France affichait un peu moins de 80 000 contre 315 000
un mois auparavant. Une petite musique, douce à nos oreilles, monte depuis
plusieurs semaines : le virus du Sars-CoV-2 pourrait devenir endémique.
De quoi parlons-nous exactement ? « Les responsables
politiques ont eu tendance à associer le terme à un brave virus responsable
d'une sorte de gros rhume. Qui serait devenu un peu fatigué et plus
inoffensif », constate le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste
et directeur de l'Institut de santé globale de Genève.
Risque de nouveaux variants : les scientifiques sur le
qui-vive
Le graal de l'immunité collective à portée de main
Selon toute vraisemblance, c'est ce chemin qu'est en train de
prendre le Sars-CoV-2. Les virologues comptaient d'ailleurs sur cette issue.
« Nous sommes au seuil de ce basculement. Au début de la pandémie, on
estimait qu'il faudrait environ deux ans pour que le coronavirus devienne
endémique. Nous y voilà, peut-être ! » estime Florence Morfin,
professeure de virologie aux Hospices civils de Lyon. Si nous sommes sur cette
« bonne voie », c'est grâce à la fameuse immunité collective, tant
appelée de nos vœux.
« Un virus devient endémique lorsque l'immunité acquise par
la population freine sa circulation. En deux ans, nous avons quasiment tous
développé une réponse immunitaire contre le Sars-CoV-2, naturellement ou par la
vaccination », explique-t-elle. Cette immunité collective n'est pas
parfaite, et personne ne sait comment elle va évoluer. Le virus continuera
toujours à circuler, mais à bas bruit, faisant des années 2020
et 2021 – avec leurs chiffres de contaminations stratosphériques et leurs
hôpitaux saturés – un lointain souvenir.
Dans les faits, cet « amortissement » de la circulation
virale à l'échelle collective s'accompagne aussi d'une moindre sévérité du
virus à l'échelle individuelle. « Cette immunité préexistante ne nous
protège pas contre les infections, mais celles-ci sont moins graves »,
rappelle la Pr Morfin. Les vents qui ont soufflé sur l'évolution du
virus ont surtout été très favorables. Par un heureux hasard, le dernier
variant, Omicron, a perdu en virulence par rapport à ses prédécesseurs,
notamment le variant Delta. « C'est un coup de chance, si l'on peut
dire ! s'exclame Antoine Flahault. Transmissibilité et virulence évoluent
de manière indépendante. On aurait très bien pu voir émerger une souche plus
transmissible et plus virulente. »
Le Sars-CoV-2 pourrait connaître le même destin que les quatre
coronavirus responsables de rhumes saisonniers. Sans savoir dater le
déroulement des événements, les virologues en sont convaincus : ces virus
qui ne font plus peur à personne ont très certainement d'abord donné lieu à de
graves épidémies lorsqu'ils ont surgi dans la population. Le Sars-CoV-2
continuera certainement, comme les autres coronavirus, à « relever la
tête » à faire parler de lui sitôt l'hiver venu. « Visiblement, il
aime bien le mois de novembre », sourit Florence Morfin.
Une autre fin de l'histoire
Même endémique et moins virulent, le virus pourrait continuer, au
moins un temps, à menacer les plus fragiles, notamment les personnes
immunodéprimées. « C'est très souvent le cas, déplore la professeure de
virologie. Beaucoup de virus ne posent aucun problème chez les immunocompétents
et donnent des formes très sévères chez les autres. Typiquement, le virus de
l'herpès labial ou le VRS [virus respiratoire syncytial, NDLR] ». Bon
point, cependant : jusque-là, les coronavirus ne font pas partie de cette
longue liste. Mais la virologue se méfie tout de même du Sars-CoV-2. « Ce
coronavirus est plus agressif que les coronavirus saisonniers
classiques », rappelle-t-elle.
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C'est
logique les médias encore et toujours mettent l'accent sur la guerre en UKRAINE
et sur les réactions du dictateur POUTINE qui confirme qu'il continue son
agression meurtrière sur les Ukrainiens !
Malgré
les coups de téléphones du petit MACRON donneur de leçon super bavard qui a de
la chance que le maitre du KREMLIN ne lui raccroche pas au nez !
Mais nous
avons ce bon CASTEX pour porter la bonne parole sur la pandémie qui régresse en
diminuant les restrictions sanitaires et suppression des ports du masques
presque partout à mi-mars !
Il n’est pas
à douter pour le 1er ministre qu’il préfère cela plutôt que de parler
pour ne rien dire de concret à POUTINE comme notre président le fait qui ne
s’égosille pour rien !
Jdeclef 03/03/2022
16h35
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