jeudi 3 mars 2022

Les Français pensent de moins en moins au Covid et à cette pandémie mondiale !

 

Le Covid cessera-t-il bientôt de faire des vagues ?

Sauf retournement, le Sars-CoV-2 devrait sous peu ne plus circuler qu’à bas bruit, sans provoquer les dégâts qu’il a commis par le passé. Explications.

Après deux ans de pandémie mondiale, c'est peu de dire que la lassitude s'est installée. Les chiffres du Covid, en nette baisse, poussent cependant à l'optimisme. Olivier Véran affirme lui-même que « le pire est derrière nous ». Au 1er mars, le compteur de nouveaux cas quotidiens en France affichait un peu moins de 80 000 contre 315 000 un mois auparavant. Une petite musique, douce à nos oreilles, monte depuis plusieurs semaines : le virus du Sars-CoV-2 pourrait devenir endémique.

De quoi parlons-nous exactement ? « Les responsables politiques ont eu tendance à associer le terme à un brave virus responsable d'une sorte de gros rhume. Qui serait devenu un peu fatigué et plus inoffensif », constate le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale de Genève.

Le caractère endémique d'un agent pathogène n'a pourtant rien à voir avec la gravité des symptômes qu'il provoque. « Il se différencie d'un virus épidémique sur le plan de sa dynamique de propagation », rectifie l'épidémiologiste. En clair, un virus devenu endémique, sans disparaître des radars, circule beaucoup moins. « Les épidémies sont caractérisées par des explosions soudaines du nombre de cas. Le taux de reproduction R passe au-dessus de la valeur 1, provoquant une croissance exponentielle de la courbe des contaminations, détaille le Pr Flahault. L'endémie correspond, elle, à un taux de reproduction contrôlé, voisin, mais inférieur à 1, de manière durable. »

Risque de nouveaux variants : les scientifiques sur le qui-vive

Alors qu'en France des virus comme celui de la grippe provoquent des « bouffées épidémiques » pendant la saison hivernale et se font complètement oublier six mois de l'année, le VIH, par exemple, est endémique : nous ne nous en sommes pas débarrassés, mais il ne fait pas de vagues.

Le graal de l'immunité collective à portée de main

Selon toute vraisemblance, c'est ce chemin qu'est en train de prendre le Sars-CoV-2. Les virologues comptaient d'ailleurs sur cette issue. « Nous sommes au seuil de ce basculement. Au début de la pandémie, on estimait qu'il faudrait environ deux ans pour que le coronavirus devienne endémique. Nous y voilà, peut-être ! » estime Florence Morfin, professeure de virologie aux Hospices civils de Lyon. Si nous sommes sur cette « bonne voie », c'est grâce à la fameuse immunité collective, tant appelée de nos vœux.

« Un virus devient endémique lorsque l'immunité acquise par la population freine sa circulation. En deux ans, nous avons quasiment tous développé une réponse immunitaire contre le Sars-CoV-2, naturellement ou par la vaccination », explique-t-elle. Cette immunité collective n'est pas parfaite, et personne ne sait comment elle va évoluer. Le virus continuera toujours à circuler, mais à bas bruit, faisant des années 2020 et 2021 – avec leurs chiffres de contaminations stratosphériques et leurs hôpitaux saturés – un lointain souvenir.

Dans les faits, cet « amortissement » de la circulation virale à l'échelle collective s'accompagne aussi d'une moindre sévérité du virus à l'échelle individuelle. « Cette immunité préexistante ne nous protège pas contre les infections, mais celles-ci sont moins graves », rappelle la Pr Morfin. Les vents qui ont soufflé sur l'évolution du virus ont surtout été très favorables. Par un heureux hasard, le dernier variant, Omicron, a perdu en virulence par rapport à ses prédécesseurs, notamment le variant Delta. « C'est un coup de chance, si l'on peut dire ! s'exclame Antoine Flahault. Transmissibilité et virulence évoluent de manière indépendante. On aurait très bien pu voir émerger une souche plus transmissible et plus virulente. »

Variant Omicron : d'où peut-il bien sortir ?

Le Sars-CoV-2 pourrait connaître le même destin que les quatre coronavirus responsables de rhumes saisonniers. Sans savoir dater le déroulement des événements, les virologues en sont convaincus : ces virus qui ne font plus peur à personne ont très certainement d'abord donné lieu à de graves épidémies lorsqu'ils ont surgi dans la population. Le Sars-CoV-2 continuera certainement, comme les autres coronavirus, à « relever la tête » à faire parler de lui sitôt l'hiver venu. « Visiblement, il aime bien le mois de novembre », sourit Florence Morfin.

Une autre fin de l'histoire

Même endémique et moins virulent, le virus pourrait continuer, au moins un temps, à menacer les plus fragiles, notamment les personnes immunodéprimées. « C'est très souvent le cas, déplore la professeure de virologie. Beaucoup de virus ne posent aucun problème chez les immunocompétents et donnent des formes très sévères chez les autres. Typiquement, le virus de l'herpès labial ou le VRS [virus respiratoire syncytial, NDLR] ». Bon point, cependant : jusque-là, les coronavirus ne font pas partie de cette longue liste. Mais la virologue se méfie tout de même du Sars-CoV-2. « Ce coronavirus est plus agressif que les coronavirus saisonniers classiques », rappelle-t-elle.

Une autre fin de l'histoire est-elle possible ? Une disparition pure et simple du Sars-CoV-2 ne l'est pas. Les virus de cet acabit ne tirent jamais leur révérence. « Il est possible d'éradiquer un virus, note la Pr Morfin. C'est ce qui s'est passé avec le Sars-CoV-1 en 2003. Mais il était nettement moins transmissible que celui-là. Nous sommes parvenus à le circonscrire et à le faire disparaître en 6 à 8 mois. Dès le début de la pandémie de 2020, on a compris qu'on n'y arriverait pas. » Une reprise de la pandémie, quant à elle, si elle n'est pas exclue, n'est pas l'issue privilégiée par les scientifiques. « On peut espérer que le scénario optimiste triomphera et nous débarrassera durablement de cette pandémie, estime le Pr Flahault. La théorie nécessite d'être confrontée à la réalité. Nul ne sait si les prochains variants qui pourraient continuer à émerger seront bénins ou si l'un d'eux finira par échapper à l'immunité pour se révéler plus agressif qu'Omicron. »

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C'est logique les médias encore et toujours mettent l'accent sur la guerre en UKRAINE et sur les réactions du dictateur POUTINE qui confirme qu'il continue son agression meurtrière sur les Ukrainiens !

Malgré les coups de téléphones du petit MACRON donneur de leçon super bavard qui a de la chance que le maitre du KREMLIN ne lui raccroche pas au nez !

Mais nous avons ce bon CASTEX pour porter la bonne parole sur la pandémie qui régresse en diminuant les restrictions sanitaires et suppression des ports du masques presque partout à mi-mars !

Il n’est pas à douter pour le 1er ministre qu’il préfère cela plutôt que de parler pour ne rien dire de concret à POUTINE comme notre président le fait qui ne s’égosille pour rien !

Jdeclef 03/03/2022 16h35


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