lundi 21 mars 2022

Il faudrait que nos dirigeants comprennent enfin que bavarder avec des dictateurs ne sert à rien car il n'y a pas que POUTINE comme individu dangereux !

 

Entre Joe Biden et Xi Jinping, un dialogue de sourds

ANALYSE. Les 2 heures de communication entre les chefs d'État n’ont donné aucune indication sur le fait que Pékin ait l’intention de se distancier de Moscou.

Vingt minutes ont suffi à la Chine pour publier un compte rendu. La Maison-Blanche a mis quatre heures. Et la différence entre les récits que chacune livre de l'entretien entre Joe Biden et Xi Jinping, qui a duré presque deux heures, donne une idée de la relation actuelle entre les deux pays. L'appel en visioconférence est intervenu à un moment de tension entre les deux superpuissances et ne laisse augurer aucune amélioration. Lundi, Yang Jiechi, ancien ministre des Affaires étrangères de la Chine et directeur de la commission centrale des Affaires étrangères du Parti communiste chinois, avait rencontré Jake Sullivan, le conseiller américain à la sécurité nationale, pendant sept heures à Rome. Celui-ci avait déjà exprimé « la profonde inquiétude » des États-Unis vis-à-vis des liens entre la Chine et la Russie.

En février, à l'issue d'une visite de Vladimir Poutine à Pékin, les deux pays ont publié un document détaillant leur relation « sans limite ». L'hostilité envers les États-Unis et les alliances militaires occidentales les lie et la Chine y appuyait la préoccupation centrale de la Russie, en « s'opposant à tout élargissement de l'Otan ». Depuis, elle tente de suivre une ligne de moins en moins tenable, tentant de soutenir la Russie sans détériorer encore plus ses rapports avec les États-Unis. Ainsi s'est-elle abstenue lors du vote à l'ONU contre l'offensive en Ukraine. « Nous considérons que la Chine a la responsabilité d'utiliser son influence auprès du président Poutine et de défendre les règles internationales et les principes qu'elle dit soutenir, a affirmé Antony Blinken, le secrétaire d'État. Au lieu de cela, il semble que la Chine prenne le chemin inverse, en refusant de condamner cette agression, tout en cherchant à se présenter comme l'arbitre neutre. »

« La Russie est déjà le quasi-vassal économique de la Chine ! »

Le document du ministère des Affaires étrangères chinois sur l'appel de vendredi cultive l'ambiguïté. Il assure que la Chine « ne veut pas voir la situation en Ukraine en arriver à ce point, milite pour la paix et s'oppose à la guerre », car c'est « inscrit dans l'histoire et la culture de la Chine ». Il prône l'apaisement et le dialogue. Mais la Chine estime que « les États-Unis et l'Otan devraient entamer un dialogue avec la Russie pour traiter le nœud de la crise ukrainienne et apaiser les inquiétudes liées à la sécurité, à la fois de la Russie et de l'Ukraine ». Façon de formuler son soutien aux arguments avancés par la Russie pour attaquer l'Ukraine. Elle condamne aussi les mesures économiques et financières visant à affaiblir la Russie : « Des sanctions larges et indiscriminées ne feraient qu'infliger de la souffrance au peuple. Si elles s'aggravent, elles pourraient déclencher des crises sérieuses pour l'économie mondiale et le commerce, la finance, l'énergie, la nourriture, les chaînes industrielles et d'approvisionnement, handicapant encore plus l'économie mondiale déjà affaiblie et causant des pertes irréversibles. » Non seulement elle évite de condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine (qu'elle nomme une « crise »), mais en plus, par le biais d'un proverbe chinois, elle en rend les États-Unis responsables : « C'est celui qui a attaché la cloche à la queue du tigre qui doit l'enlever. »

Du matériel chinois pour l'armée russe ?

Le compte rendu accuse aussi directement les États-Unis, remontant jusqu'aux tensions de l'ère Donald Trump. « Le président Xi a souligné que la relation entre la Chine et les États-Unis, au lieu de sortir de la situation malencontreuse créée par le précédent gouvernement, a fait face à un nombre croissant de défis… La cause directe de la situation actuelle dans la relation entre la Chine et les États-Unis est que certains, du côté américain, n'ont pas respecté l'accord important auquel les deux présidents étaient arrivés et n'ont pas suivi les déclarations positives du président Biden. Les États-Unis ont mal compris et mal interprété les intentions stratégiques de la Chine. » Cette dernière phrase vise en particulier à nier toute intention de la Chine à aider la Russie.

Or, c'était bien là le cœur du message américain. Jeudi, Antony Blinken, le secrétaire d'État, avait exprimé cette inquiétude : « Nous craignons qu'ils ne soient en train de considérer la possibilité de fournir directement à la Russie de l'équipement militaire à utiliser en Ukraine. » Selon les informations que les États-Unis ont transmises à leurs alliés de l'Otan, la Chine pourrait fournir des équipements légers, comme des instruments de renseignements, des rations de combat, des munitions ou des pièces détachées. Il pourrait aussi s'agir d'une aide financière, pour alléger l'effet des sanctions envers la Russie. Une telle démarche de la part de la Chine ferait de l'Ukraine le premier théâtre de guerre par procuration entre les superpuissances.

Guerre en Ukraine : le soutien de moins en moins ambigu de la Chine

Le communiqué de la Maison-Blanche, beaucoup plus court, est centré sur cette préoccupation : « Le président Biden a détaillé les efforts que nous avons menés pour empêcher puis répondre à l'invasion, y compris en imposant des coûts à la Russie… Il a décrit les implications et conséquences si la Chine procurait une aide matérielle à la Russie alors qu'elle mène une attaque brutale contre les villes et civils ukrainiens. » En détaillant les sanctions économiques, le retrait des entreprises de Russie, la condamnation internationale, Biden a clairement exposé les risques auxquels la Chine s'exposerait en l'aidant, tout en insistant sur « son soutien à une résolution diplomatique de la crise ».

Autre motif d'inquiétude américaine, la Chine ne cesse d'amplifier la théorie complotiste selon laquelle les États-Unis développeraient des armes biologiques en Ukraine. La crainte est que le procédé ne vise à justifier, à l'avance, une attaque chimique de la part de la Russie.

Gérard Araud – En Ukraine se joue l'avenir du modèle occidental

En toile de fond figure le sort de Taïwan, et Biden a « souligné que les États-Unis continuaient à s'opposer à tout changement unilatéral au statu quo ». D'après la loi sur les relations avec Taïwan de 1979, les États-Unis s'engagent à lui procurer des armes pour se défendre en cas d'attaque. Jusqu'à l'attaque de la Russie en Ukraine, Joe Biden avait recentré la politique étrangère des États-Unis autour de la Chine, et c'est toujours la principale préoccupation de ce gouvernement. La position chinoise dans la guerre ukrainienne, son refus de se distancier de Poutine n'apaiseront pas la relation.

Joe Biden n'a cependant pas demandé à Xi Jinping de faire pression auprès de Vladimir Poutine. « C'est à la Chine de décider de la position qu'elle veut prendre et de la façon dont elle veut que les livres d'histoire la considèrent, elle et ses actions. C'est au président Xi et aux Chinois de prendre cette décision », a expliqué Jen Psaki, porte-parole de la Maison-Blanche. Les « conséquences » que déclencherait une aide matérielle de la Chine à la Russie n'ont pas non plus été spécifiées. Joe Biden doit se rendre en Europe la semaine prochaine pour rencontrer les pays membres de l'Otan, de l'Union européenne et du G7. Ces réunions permettraient de les préciser.

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La liste s’allonge il faut que nos dirigeants hypocrites bienpensants donneurs de leçons dans les pays démocratiques et libres occidentaux Européens et notamment à culture judéo chrétienne s’allient vraiment autrement qu’en parole !

Car il n’y a pas que la puissance et richesse ou l’importance territoriale qui compte Il y a aussi les cultures et religions !

Orient et Occident sont déjà différents et comme les blocs de l’est et l’Ouest dans le passé qui sont en train de renaitre depuis la fin de la guerre froide la chute du mur de BERLIN et la réunification des 2 Allemagnes !

Qui a fait croire à nos dirigeants grands donneurs de leçon à une paix pérenne d’après-guerre bien que STALINE soit mort en 1953 pour finir en URSS qui a eu un passage à vide de tente ans dont un certain Poutine a profité et dont les occidentaux ne se sont pas méfiés trop occupés à avoir retrouvés leurs conforts et leur argent roi!

Et aussi le terrorisme islamique loin d’être disparu que les occidentaux n’ont pas réussi à éradiquer depuis plus de 20 ans après avoir éliminé BEN LADEN et qui s’étend partout comme en Afrique et divers pays comme le Mali dans son SAHEL et perdurant par des attentats périodiques isolés dans le monde pour montrer qu’ils sont toujours là !

Donc le monde démocratique libre est assis sur une poudrière et ce ne sont pas des gentils bavards comme BIDEN l’américain ou MACRON notre petit pseudo monarque que semble-t-il nous sortirons de cette crise qui monte et qui couperont la mèche longue mais qui se raccourcit vite de la bombe à retardement poutinienne !

Prévenir c’est guérir faut-il encore ne pas croire chez les hommes que tout le monde est beau et gentil et peuplé de bisounours !?

Et ce n’est pas en versant des larmes de crocodile quand les drames sont là comme cette épouvantable guerre en UKRAINE que tous les pays Européens et US voyant les troupes russes qui s’amassaient dans le DOMBAS n'étaient pas là pour faire de la figuration tout comme en CRIMEE ou ils n’ont pas bougé !?

Jdeclef 21/03/2022 13h43LP


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