Coignard –
Emmanuel Macron : le boulet du bilan
CHRONIQUE. C’est
officiel, le président est candidat. Malgré les circonstances, il devra
présenter un projet auquel lui sera opposé son bilan.
Qui
aurait imaginé, il y a encore peu, que l'annonce par Jean Castex, ce jeudi, de
la fin du pass vaccinal et du port du masque en intérieur, prévue pour le
14 mars, passerait quasiment inaperçue ? Et que celle de la
candidature d'Emmanuel Macron, objet depuis des semaines d'intenses et vaines
spéculations, deviendrait un non-événement ? La guerre en Ukraine est au
centre de toutes les préoccupations, et le président de la République est au
centre de toutes les tentatives de négociation.
C'est donc une « lettre aux Français » brève et sobre,
publiée dans la presse quotidienne régionale, qui officialise son entrée en
campagne. Le procédé n'est guère nouveau. François Mitterrand avait publié en
1988, quand il briguait un second mandat, une « lettre à tous les
Français », mais selon des modalités un peu différentes. Interrogé à la
télévision quelques jours plus tôt sur ses intentions, il les avait dévoilées
d'un « oui » mémorable. Il s'agissait donc d'une simple confirmation,
mais surtout de l'exposé d'un programme, en près de 50 pages. Le
choix des journaux régionaux avait été fait en novembre 1994 par Jacques
Chirac, qui avait laissé à La Voix du
Nord le soin d'annoncer la nouvelle.
Présidentielle : Emmanuel Macron, candidat de la
continuité
La méthode choisie pour l'annonce n'a donc rien de
révolutionnaire. Le contenu du texte est lui aussi d'une facture assez
convenue : l'avenir à inventer, les défis à relever, l'audace à
déployer, une histoire, une langue, une culture à partager… Avec une pointe
de contrition – « Nous n'avons pas tout réussi. Il est des choix qu'avec
l'expérience acquise auprès de vous je ferais sans doute différemment » –,
le président sortant défend son bilan comme il se doit : baisse du chômage
et des impôts, recrutement de fonctionnaires dans les secteurs essentiels,
réduction de notre dépendance aux énergies fossiles, investissement dans la
recherche, construction européenne…
Il esquisse aussi quelques traits d'un projet : priorité à
l'école et aux enseignants, « qui seront plus libres, plus respectés et
mieux rémunérés », investissement en faveur du grand âge, lutte contre les
déserts médicaux… C'est alors que, comme pour tout sortant, l'exercice se
complique pour lui. L'OCDE place toujours la France dans la seconde moitié de
son classement pour la rémunération des professeurs. Sur l'autonomie des
personnes âgées, la loi relative à la dépendance, promise en 2018 par
le chef de l'État avant la fin du quinquennat, est restée lettre morte. Quant
aux déserts médicaux, ils existaient déjà en 2017… Tout président sortant,
c'est le jeu démocratique, se voit opposer son bilan dès qu'il présente son
programme. Emmanuel Macron ne manque pas de circonstances atténuantes, avec
près de la moitié de son mandat perturbée par l'épidémie de Covid-19. Raison de
plus pour ne pas esquiver le débat, malgré la guerre.
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Il avait
profité de la défection de F.HOLLANDE qui ne se représentait pas et cette classe
politique devenue inexistante par ces primaires diverses ou les français avaient
rejetés tous les leaders de ses partis ringards qui eux n’avaient pas disparu
bien que laminés !
Et ce jeune
nouveau venu parvenu sorti de nulle part en fait (pas tout à fait) car ayant
été au gouvernement de Hollande avec sans parti fantôme qu’il créera par tirage
au sort ces députés novices pour cette REM totalement inféodés sur les ruines
des autres partis de tous bords !
Et qui
cette fois profitera indirectement de la situation internationale tendue de
cette guerre en UKRAINE et ses contacts mêmes infructueux avec POUTINE qui a essayé
de dissuader le dictateur russe de cesser son agression militaire qui s’amplifie !
Donc
malgré son bilan médiocre et situation sanitaire mal gérée Covid et vaccination
désordonnée plus pass vaccinnal contesté et désordres et insécurité en augmentation
voire promesses non tenues pour différentes raisons car il n’a pas réussi ses
reformes et son quinquennat il a de bonne chance d’être réélu par des français
inquiets qui pensent que changer de président en cette période hyper tendue est
trop risquée surtout avec une opposition qui est contre lui composée de
politiciens connus médiocres ou inconnus pour certains médiatiques télévisuels !
Il a bien
de la chance dans ce temps présent d’élection, mais s’il est élu il peut s’attendre
à un quinquennat nettement plus difficile surtout si la situation internationale
ou intérieure se dégrade et là ce n’est pas gagné pour lui ni pour les Français
!
Jdeclef 04/03/2022
16h58
La censure des modérateurs du point est une honte car la liberté d'expression existe en France et inscrite dans notre constitution nous ne sommes pas en Russie il faudrait que les rédactions du point ne se trompe pas de cible nous sommes dans un pays libre si cet hebdomadaire ne peut pas s'en tenir qu'a informer et font de la politique en faveur de n'importe quel bords public ou candidat divers il ne font pas leur métier correctement en influençant indirectement n'importe quel candidat y compris le président sortant bien mieux armé pour faire sa propagande pour sa réélection en respectant les idées de chaque français électeurs potentiels
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