vendredi 11 mars 2022

Colonna est un criminel qui a été jugé et condamné ce n'est pas un héros ! Et certains corses en profitent pour semer le trouble dans leurs ile à cause de ce fait divers regrettable c'est une honte !

 

La Corse s’embrase, le gouvernement sous pression

La tension monte, une semaine après l’agression d’Yvan Colonna. Les élus appellent au rapprochement en Corse du commando Érignac « en signe d’apaisement. »

Des rassemblements émaillés de heurts, des établissements scolaires bloqués, des manifestations qui dégénèrent, jusqu'à des scènes de guérilla urbaine dans les rues d'Ajaccio. Une semaine après la tentative d'assassinat contre Yvan Colonna, le 2 mars à la prison d'Arles, où il était incarcéré pour l'assassinat du préfet Claude Érignac, en 1998, la tension continue de monter en Corse. À Ajaccio, Bastia, Corte, Calvi… Les heurts se multiplient autour des bâtiments officiels de l'État, comme le signe d'une colère qui s'intensifie en dépit des appels au calme de la préfecture.

La tension est montée d'un cran, dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque des manifestants ont provoqué un incendie dans le palais de justice d'Ajaccio, avant de s'en prendre à une agence bancaire à l'aide d'une mini-pelle mécanique. À Calvi, les gendarmes mobiles déployés pour assurer la défense de la sous-préfecture ont dû reculer face à la foule, retranchés derrière leurs boucliers et sous le slogan « Statu francese assassinu [État français assassin, NDLR] » .

« La situation est explosive, admet un haut gradé du renseignement dans l'île. On est face à une violence de très haute intensité. Le mot d'ordre, c'est de ne pas envenimer les choses. » En annonçant, mardi, la levée du statut de « détenu particulièrement signalé » (DPS) d'Yvan Colonna, qui fait obstacle à son rapprochement dans une prison insulaire, le gouvernement, silencieux depuis le début de cette affaire, entendait donner un signe d'apaisement.

Une « provocation »

Cette démarche censée permettre avant tout à la famille d'avoir accès plus facilement au détenu, toujours entre la vie et la mort à l'hôpital Nord de Marseille, a, au contraire, été interprétée comme une « provocation » par les nationalistes. « C'est un acte cynique, s'insurge Paul-Félix Benedetti, conseiller du groupe indépendantiste Core in fronte à l'Assemblée de Corse. La vengeance d'État a toujours motivé le dossier judiciaire de l'affaire Érignac. Le gouvernement doit aussi lever les statuts de DPS de Pierre Alessandri et d'Alain Ferrandi, et les libérer. »

Comme Yvan Colonna, ces deux détenus, condamnés eux aussi à perpétuité pour l'assassinat du préfet, réclament depuis plusieurs années la levée de ce statut pour permettre leur transfert dans une prison insulaire, aucune ne réunissant les conditions de sécurité nécessaires pour accueillir cette catégorie de prisonniers. Aux yeux des nationalistes, la promptitude du gouvernement à accéder à cette demande pour Yvan Colonna, après y avoir toujours été opposé, témoigne du caractère « artificiel » et « éminemment politique » de ce statut.

« Pour apaiser la situation, il faut obtenir la vérité sur la tentative d'assassinat contre Yvan Colonna, ainsi que le rapprochement d'Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri », a déclaré le chef de l'exécutif corse, le nationaliste Gilles Simeoni, dénonçant un « scandale d'État. » Depuis plusieurs mois, celui-ci tente de se maintenir sur une ligne de crête entre le discours modéré et de rupture avec la violence qui l'a porté au pouvoir, et les crispations d'une partie de ses soutiens, irrités par l'échec des négociations avec l'État, notamment sur la question du rapatriement dans l'île des prisonniers dits « politiques. »

Corse : après l'agression d'Yvan Colonna, les nationalistes unis pour la cause

Sans appeler à cesser les mobilisations, l'exécutif nationaliste qui dit « comprendre et partager le sentiment d'indignation » a demandé aux jeunes de « manifester sans s'exposer à des risques physiques », alors qu'une grande manifestation doit être organisée dimanche 13 mars à Bastia, à l'appel des syndicats étudiants nationalistes. Une manifestation à laquelle la famille d'Yvan Colonna a pourtant déclaré ne pas être favorable, préférant « travailler à l'un des plus grands rassemblements populaires que la Corse ait connus ».

Crispations sur la stratégie

En pleine campagne présidentielle, alors que le pouvoir central est focalisé sur la guerre en Ukraine, la frange la plus radicale du nationalisme est tentée de durcir le bras de fer avec l'État pour gommer les dissensions internes du mouvement et essayer d'arracher dans la rue ce que les négociations avec le gouvernement n'ont pas permis d'obtenir. Mercredi soir, une nouvelle assemblée générale organisée à l'université de Corse entre les syndicats étudiants et les différents partis nationalistes a d'ailleurs laissé poindre des crispations sur la stratégie à adopter.

Les échanges se sont déroulés à huis clos, mais, selon nos informations, le ton est monté entre de jeunes nationalistes et l'exécutif, partisan d'une ligne plus « modérée » – « molle », disent ses détracteurs, parmi les plus radicaux, qui ont été évincés de la majorité de Gilles Simeoni aux dernières territoriales, en juin 2021. Au plus haut niveau de l'État, on ne s'y trompe pas, même si la situation interpelle. « Il faut trouver les voies de l'apaisement et ne pas laisser ceux qui voudraient en découdre prendre le pas sur ceux qui veulent discuter et trouver des solutions », a déclaré ce jeudi matin sur France Info, le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.

Reste que, face au scénario d'un embrasement qui pourrait s'étendre dans le temps, les forces politiques traditionnelles de l'île en appellent au calme et au gouvernement. Le maire (LREM) de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci, indique avoir « sensibilisé » le chef de l'État en réclamant la levée du statut de DPS pour les deux détenus du commando Érignac et leur transfèrement dans l'île. Laurent Marcangeli, maire (Horizons) d'Ajaccio et leader de la droite insulaire, récemment rallié à la cause d'Emmanuel Macron, en appelle lui aussi au pouvoir central. Tout en mettant en cause le positionnement de l'exécutif nationaliste. « On ne peut pas souffler en permanence le chaud et le froid quand on exerce des responsabilités politiques, appuie-t-il. Ceux qui sont parfois tentés de laisser monter la mayonnaise doivent savoir que la responsabilité ne sera pas seulement celle de l'État, mais aussi celle des élus locaux qui n'auront pas pris conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous sommes. »

Une « vigilance extrême »

Laurent Marcangeli, qui redoute un « drame », estime qu'il faut désormais un « signal » pour désamorcer les tensions. « Il ne peut venir que de l'État, estime le maire d'Ajaccio. Il n'y a aujourd'hui qu'une seule solution pour que l'escalade cesse, c'est la levée du statut de DPS d'Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri. » Le dossier est entre les mains du Premier ministre, Jean Castex. Mais le calendrier n'est pas à l'avantage du gouvernement qui, depuis 2018, refuse constamment d'accéder à cette demande, alors même que la commission locale pénitentiaire y a toujours été favorable, sauf le 18 février dernier. Arguant de la « gravité exceptionnelle des faits », de « la personnalité de la victime » et d'un acte « ayant troublé gravement et durablement les institutions », ses motivations ont troublé l'opinion corse, dans un dossier où plane toujours l'ombre du politique.

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« Au regard du parcours carcéral sans incident de ces détenus, qui ont d'ailleurs purgé leur peine de sûreté, ce statut aurait pu être levé, observe un connaisseur de l'administration pénitentiaire. Mais, vu la charge symbolique très forte de ce crime, l'assassinat d'un représentant de l'État, il y a une vigilance extrême de la haute administration, qui va au-delà du gouvernement. » Ce dernier sera néanmoins amené à trancher, face au risque d'une escalade. Avec une équation pour le moins difficile : ramener le calme dans l'île, sans donner l'impression de céder à la pression des nationalistes, ni se mettre à dos les grands corps de l'État.

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Ce n’est pas aux 339 000 corses dans leur 8722 km² carré paradisiaque à faire leurs lois qui sont celles de la France METROPOLITAINE de 67,8 millions d’habitants au 1 janvier 2022 et de 551600 km² :

Alors que la Corse arrête ce cinéma de trublions ce ne sont pas des étrangers ils sont libres comme tous les Français !

Car cette ile ne pourrait s'assumer toute seule sans avoir la France métropolitaine pour la soutenir et l'aider, voire l'approvisionner comme toutes régions de France !

Et ne se servent pas de cet incident grave qui peut hélas arriver dans toutes prisons françaises entre détenus pour diverses raisons et promiscuités carcérales !

Il est certain que si la CORSE n'a qu'à proposer son climat, ses beaux paysages, son soleil et la mer Méditerranée ce n'est pas suffisant pour eux peut être mais difficile à comprendre pour des Français de la métropole ?!

Le tourisme est surement le plus sur revenu qu'il le mette en valeur plus qu’ils ne le font et ne dénigrent déjà pas les Français métropolitains qui veulent s'implanter dans leur ile et donc les enrichir indirectement.

Car bien sûr ils sont Corses, mais avant tout FRANÇAIS comme le reste de notre pays par notre histoire commune!

Et en cette période plus que tendue dans notre Europe à cause de ses risques de guerre, c'est vraiment inqualifiable ce comportement !

Un peu de bon sens en laissant leur nationalisme ou indépendantisme stupide de côté il font partie de l'Europe qu'il se comporte comme tel !  

Jdeclef 11/03/2022 16h28


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