Présidentielle :
accusé de fuir la campagne, Macron accélère
Le
candidat président, qui devait égrainer ses propositions, a revu sa stratégie
et dévoilera son programme d’un bloc lors d’une conférence de presse jeudi.
« Monsieur »
je dis tout mais ne fait rien il n’en n’a pas besoin cela lui évite de
faire des erreurs de communication mal interprétée !
Je
veux un truc ouvert, transparent. Je veux pouvoir répondre à toutes les
questions. » Telle est la consigne donnée par Emmanuel Macron à ses
équipes chargées d'organiser la conférence de presse de présentation de son
programme. Prévue jeudi après-midi aux Docks de Paris à Aubervilliers
(Seine-Saint-Denis), l'intervention du président candidat devant les
journalistes durera donc « autant de temps que nécessaire », dit-on
dans son entourage. L'agenda du chef de l'État a été dégagé en ce sens.
Objectif recherché par le locataire de l'Élysée :
montrer qu'il joue le jeu de la campagne, qu'il ne se cache pas. Car son refus
assumé de débattre face à ses concurrents a déclenché des critiques de toutes
parts contre un président sortant accusé de fuir la controverse électorale, de
tenter d'enjamber le scrutin en prétextant un agenda saturé par la gestion de la
guerre en Ukraine.
Derniers arbitrages
Cette présentation formelle n'allait pas de soi. « Ce n'était
pas du tout prévu qu'il révèle tout d'un coup », confie-t-on. Le favori
des sondages devait initialement se contenter d'égrainer ses propositions au
fur et à mesure de sa campagne, tel qu'il avait commencé à s'y employer à
Poissy (Yvelines) lors de sa première intervention de candidat, en défendant
notamment la suppression de la redevance télé et le triplement de la prime
Macron. « Tout déflorer, c'est aussi un risque, fait observer un cadre de
la majorité. Car il lui faut du carburant pour tenir jusqu'au bout de la
campagne, pour rester en dynamique. »
Emmanuel
Macron dévoile les grandes réformes d'un second mandat
Un nouveau « en même temps »
Des réunions étaient en cours jusqu'au dernier moment, mercredi,
pour arrêter les ultimes arbitrages. Ceux qui étaient là en 2017 se
souviennent que, déjà, à l'époque, le directeur de campagne d'alors avait dû
envoyer le programme à l'impression contre le gré du candidat, qui n'en
finissait pas d'en retoucher le contenu.
Meetings et médias
Emmanuel Macron sera sur le terrain dès le lendemain pour défendre
sa candidature. Le président sortant est attendu durant cinq à six heures à Pau
(Pyrénées-Atlantiques), fief de son allié François Bayrou pour un débat avec
des habitants sélectionnés par la presse locale et un autre sur le thème de la
santé. Là encore, consigne a été donnée de préparer un format plus
« naturel » que celui organisé à Poissy, où le maire Karl Olive,
soutien du chef de l'État, avait cru bon de lui organiser une salle plutôt
favorable. « Le système autour du président a tendance à vouloir tout
verrouiller. Mais lui, il veut prendre des risques », assure un ministre
au cœur de la campagne.
Participer aux mêmes formats
d’émission que ses adversaires permet de donner l’image d’un président qui se
met au même niveau, qui participe au débat présidentiel.
Preuve que dans la dernière ligne droite, et pour couper court aux
attaques des oppositions, Emmanuel Macron veut accélérer sa campagne. À ce
propos, les charges répétées du président du Sénat ont agacé en haut lieu. Sur
Europe 1 puis dans Le Figaro,
Gérard Larcher a émis des doutes sur la légitimité du chef de l'État s'il était
effectivement réélu. Depuis, le premier cercle du président n'a pas de mots
assez durs pour tancer ce soutien de Valérie Pécresse, qualifié
« d'irresponsable » et de « dangereux ». « Son
comportement est honteux, scandaleux. C'est très grave qu'il se laisse aller
comme ça juste pour essayer de se sauver les miches aux législatives. C'est une
preuve de plus de l'effondrement de la droite républicaine, qui n'a de
républicaine que le nom », s'emporte un ministre venu des Républicains.
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Il a
raison tant il est aidé par les médias (2eme vraie force politique) qui l’ont
déjà donné vainqueur à sa réélection (probable) par des sondages médiatiques
orientés et indirectement par cette affreuse guerre ukrainienne qui influence
beaucoup de nos concitoyens qui craigne le lendemain !
Il refait
un scenario connu et saisi tout opportunisme à sa main comme en 2017 qui a
marché et même plus facile, car sans opposition valable chez les 12 candidats médiocres
qui se présentent et qualifiés par ce jeu de parrainages débiles et antidémocratiques
aussi modifié car ayant supprimé l’anonymat des maires ou autres élus dont
certains n’ont pas voulu signer ceux-ci de peur d’être marqué à l’encre rouge
par notre état kafkaïen !
Il fera comme
CHIRAC réélu lui-même par défaut en 2002 et ne fera rien de plus et se laissera
vivre jusqu’en 2027 en ne changeant rien car il ne peut faire 3 mandats dans
notre constitution (bien qu’une constitution cela se change) celle de cette Vème
république a déjà été modifiée à la marge depuis sa création par les quinquennats
médiocres et trop de pouvoir donné à un seul homme etc..!
Et il
continue à faire des chèques en blanc et promettre ce qu’il ne pourra pas tenir
avec une inflation qui augmente 4% : aujourd’hui et ce n’est pas fini…
Taux d’inflation
de la Vème république :
15,1%
1958 arrivé de De gaulle et la Vème république, 1974 choc pétrolier 13,7%, 1981,
élection de MITTERAND et de l’union de la gauche 13,14% !
Pour le
reste on n’est pas encore en démocrature car notre petit monarque sans couronne
n’est pas un méchant seulement un politicien opportuniste sans étiquette avec
son parti fantôme et profiteur (comme d’autres avant lui) alors il enfonce le
clou jusqu’à la garde car les Français bornés si niais votent toujours aussi
mal depuis 40 ans et ne savent que râler c’est tout !
Jdeclef
17/03/2022 10h34
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