mercredi 16 mars 2022

L'autonomie c'est la voie vers l'indépendance plus tard et faire cela en : Est une fuite en avant qui marque l'impuissance de l'état français et de ses dirigeants qui nous gouvernent si mal ! ?

 

Corse : le gouvernement se dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie »

En réponse aux tensions qui agitent la Corse depuis l’agression d’Yvan Colonna, Gérald Darmanin a évoqué la possibilité d’accorder à l’île son autonomie.

La Corse, bientôt pleinement indépendante ? Dans les colonnes du quotidien Corse-Matin, mardi 15 mars, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a affirmé : « Nous sommes prêts à aller jusqu'à l'autonomie » de la Corse. Cette déclaration survient à la veille d'une visite de deux jours du locataire de la place Beauvau dans l'île après deux semaines de tensions autour de l'agression d'Yvan Colonna. À moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, le ministre de l'Intérieur voit atterrir sur son bureau un dossier explosif, après le départ de la « Madame Corse » du gouvernement, Jacqueline Gourault.

Mais le préalable à une discussion entre les élus corses et le gouvernement autour de l'avenir de la Corse est le retour au calme, a insisté le ministre, selon un extrait d'un entretien avec le journal publié sur le site Internet de celui-ci : « Il ne peut pas y avoir de dialogue sincère en démocratie sous la pression des bombes agricoles et la présence, ou l'omniprésence, des forces de l'ordre ». L'agression d'Yvan Colonna a suscité plusieurs manifestations violentes, notamment celle de dimanche à Bastia qui a fait 102 blessés, dont 77 parmi les forces de l'ordre, selon le parquet.

Une agression qualifiée par Gérald Darmanin d'« acte manifestement terroriste » et « dont l'objet aurait été le blasphème », a-t-il précisé, en faisant référence à Samuel Paty, enseignant décapité en 2020 en région parisienne pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Interrogé sur la raison de cette comparaison, le ministre a expliqué avoir trouvé « excessifs, pour ne pas dire insupportables, les mots de crime d'État » renvoyés dans cette affaire Colonna, « alors que nous sommes devant un acte terroriste ».

Le gouvernement dans le bourbier corse

« Il y a une responsabilité de l'État »

« Nous sommes prêts à aller jusqu'à l'autonomie. Après, la question est de savoir ce qu'est cette autonomie. Il faut qu'on en discute », a précisé le locataire de la place Beauvau dans une interview qui est publiée en intégralité mercredi dans la version papier du journal corse. Cette question institutionnelle « sera logiquement engagée pendant le second mandat » du président Macron, s'il devait être réélu, a-t-il précisé.

Dans cet entretien, Gérald Darmanin reconnaît également une part de « responsabilité » de l'État dans l'agression d'Yvan Colonna le 2 mars à la maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône): « Il y a une responsabilité de l'État en tant que protecteur des personnes qui sont sous sa responsabilité, en l'occurrence des prisonniers », dit-il en s'engageant à trouver « la vérité sur ce qui est arrivé » au militant indépendantiste dans la prison où il purgeait une peine à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Érignac en 1998 à Ajaccio.

Mardi, avec des rassemblements devant les préfectures, les nationalistes corses ont maintenu la pression sur le gouvernement, dans un contexte toujours explosif illustré par une polémique sur une supposée partialité des pompiers. Mais la soirée est restée relativement calme, avec quelque 300 personnes réunies à Ajaccio et environ 200 à Bastia, où les manifestants ont incendié un tas de palettes en bois devant la préfecture.

La Corse s'embrase, le gouvernement sous pression

« La violence est nécessaire » 

Après sa visite aux élus mercredi à Ajaccio, Gérald Darmanin ira jeudi à la brigade de gendarmerie de Porto-Vecchio, prise pour cible vendredi par des manifestants. Le signe d'apaisement envoyé la semaine dernière par le Premier ministre Jean Castex, avec la levée du statut de « détenu particulièrement signalé » (DPS) d'Yvan Colonna et des deux autres membres du « commando Érignac », Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, n'a pas eu les effets escomptés.

Pourquoi l'agression d'Yvan Colonna met la Corse en ébullition

Leur rapprochement « effectif » au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse) est désormais attendu par les nationalistes, qui étendent cette demande à tous les prisonniers dits « politiques » corses. Plus largement, la visite de Gérald Darmanin doit permettre de trouver une « véritable solution politique », selon Gilles Simeoni. « En sept ans, rien n'a avancé, et en sept jours de violences, les choses ont bougé. La violence est nécessaire », justifiait Antoine Negretti, 29 ans, lors de la manifestation dimanche à Bastia.

Corse : après l'agression d'Yvan Colonna, les nationalistes accusent l'État

Si elle voit dans le déplacement du ministre « un bon début », la présidente nationaliste de l'assemblée de Corse Marie-Antoinette Maupertuis attend « des signes forts avant d'y croire », échaudée par les occasions manquées depuis 2017. Reportée une première fois à l'été 2018 en raison de l'affaire Benalla, la réforme des institutions, qui devait entériner le statut particulier de la collectivité de Corse créée en 2015, avait de nouveau été présentée par le gouvernement un an plus tard sous une nouvelle mouture mais sans jamais être examinée depuis.

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Pleine période électorale, c'est encore une promesse à longue échéance à tenir, lente et compliquée !

Est un risque avéré pour les Corses eux-mêmes qui dépendront de la mafia et voyoucratie déjà en place depuis des décennies qui veut prendre tout en main sur les 340 000 iliens avec en plus en cas d'autonomie mais ou l'ordre et la police justice sera toujours administrée par l'état Français sans compter ceux de ces corses qui préférerons rester Français !

Mais prouve cependant que l'état français et ses gouvernements passés et présents de tous bords ne sont plus capables de gérer la France et protéger ses concitoyens y compris ces iles ou mêmes les DOM TOM pour faire un parallèle !

Et qu’importe quels trublions violents ou dangereux qui peuvent faire leurs lois mafieuses dans notre république monarchique en fomentant des manifestations dangereuses agrémentées de vandalismes et dégradations !

Mais surtout plus grave encore si l’état incompétent commence à vendre à la découpe ces provinces ou départements français la France disparaitra à terme ce qui la mettra dans la catégorie des pays marginaux malgré une grandeur ancestrale qui s’effrite au fil du temps la fin de la monarchie ancienne de 2000 ans la Corse est devenue département français en 1790 à la Révolution française !

Certains diront que la Corse n’était pas française avant c’est vrai comme d’autres régions de France comme la SAVOIE par exemple mais l’histoire de ces régions et provinces sont bien plus anciennes !

Mais cette folie d’indépendance est une mode pernicieuse comme ce brexit anglais est un mal qui peut détruire l’Europe ce qui ne devrait pas être une priorité en cette période de guerre aux frontières de celle-ci !

Pourtant la CORSE profite des subsides et aides de l’UE que sera-t-elle sans après !?

Et on va réélire le président sortant sans autres commentaires !?

Jdeclef 16/03/2022 10h29


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