Corse :
le gouvernement se dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie »
En réponse
aux tensions qui agitent la Corse depuis l’agression d’Yvan Colonna,
Gérald Darmanin a évoqué la possibilité d’accorder à l’île son autonomie.
La Corse,
bientôt pleinement indépendante ? Dans les colonnes du quotidien Corse-Matin, mardi 15 mars, le ministre de l'Intérieur Gérald
Darmanin a affirmé : « Nous sommes prêts à aller jusqu'à
l'autonomie » de la Corse. Cette déclaration survient à la veille
d'une visite de deux jours du locataire de la place Beauvau dans l'île après
deux semaines de tensions autour de l'agression d'Yvan Colonna. À moins
d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, le ministre de
l'Intérieur voit atterrir sur son bureau un dossier explosif, après le départ
de la « Madame Corse » du gouvernement, Jacqueline Gourault.
Mais
le préalable à une discussion entre les élus corses et le gouvernement autour
de l'avenir de la Corse est le retour au calme, a insisté le ministre, selon un
extrait d'un entretien avec le journal publié sur le site Internet de
celui-ci : « Il ne peut pas y avoir de dialogue sincère en démocratie
sous la pression des bombes agricoles et la présence, ou l'omniprésence, des
forces de l'ordre ». L'agression d'Yvan Colonna a suscité plusieurs
manifestations violentes, notamment celle de dimanche à Bastia qui a
fait 102 blessés, dont 77 parmi les forces de l'ordre,
selon le parquet.
Le gouvernement dans le bourbier corse
« Nous
sommes prêts à aller jusqu'à l'autonomie. Après, la question est de savoir ce
qu'est cette autonomie. Il faut qu'on en discute », a précisé le locataire
de la place Beauvau dans une interview qui est publiée en intégralité
mercredi dans la version papier du journal corse. Cette question
institutionnelle « sera logiquement engagée pendant le second
mandat » du président Macron, s'il devait être réélu, a-t-il précisé.
Dans
cet entretien, Gérald Darmanin reconnaît également une part de
« responsabilité » de l'État dans l'agression d'Yvan Colonna le
2 mars à la maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône): « Il y a une
responsabilité de l'État en tant que protecteur des personnes qui sont sous sa
responsabilité, en l'occurrence des prisonniers », dit-il en
s'engageant à trouver « la vérité sur ce qui est arrivé » au militant
indépendantiste dans la prison où il purgeait une peine à perpétuité pour sa
participation à l'assassinat du préfet Érignac en 1998 à Ajaccio.
Mardi,
avec des rassemblements devant les préfectures, les nationalistes corses ont
maintenu la pression sur le gouvernement, dans un contexte toujours explosif
illustré par une polémique sur une supposée partialité des pompiers. Mais la
soirée est restée relativement calme, avec quelque 300 personnes
réunies à Ajaccio et environ 200 à Bastia, où les manifestants ont
incendié un tas de palettes en bois devant la préfecture.
« La
violence est nécessaire »
Après
sa visite aux élus mercredi à Ajaccio, Gérald Darmanin ira jeudi à la brigade
de gendarmerie de Porto-Vecchio, prise pour cible vendredi par des
manifestants. Le signe d'apaisement envoyé la semaine dernière par le
Premier ministre Jean Castex,
avec la levée du statut de « détenu particulièrement
signalé » (DPS) d'Yvan Colonna et des deux autres membres du
« commando Érignac », Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, n'a pas eu
les effets escomptés.
Pourquoi l'agression d'Yvan Colonna met la Corse en ébullition
Corse : après l'agression d'Yvan Colonna, les nationalistes
accusent l'État
Si
elle voit dans le déplacement du ministre « un bon début », la
présidente nationaliste de l'assemblée de Corse Marie-Antoinette Maupertuis
attend « des signes forts avant d'y croire », échaudée par les
occasions manquées depuis 2017. Reportée une première fois à
l'été 2018 en raison de l'affaire Benalla, la réforme des institutions,
qui devait entériner le statut particulier de la collectivité de Corse créée en
2015, avait de nouveau été présentée par le gouvernement un an plus tard sous
une nouvelle mouture mais sans jamais être examinée depuis.
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Pleine
période électorale, c'est encore une promesse à longue échéance à tenir, lente
et compliquée !
Est un
risque avéré pour les Corses eux-mêmes qui dépendront de la mafia et
voyoucratie déjà en place depuis des décennies qui veut prendre tout en main
sur les 340 000 iliens avec en plus en cas d'autonomie mais ou l'ordre et la
police justice sera toujours administrée par l'état Français sans compter ceux
de ces corses qui préférerons rester Français !
Mais
prouve cependant que l'état français et ses gouvernements passés et présents de
tous bords ne sont plus capables de gérer la France et protéger ses concitoyens
y compris ces iles ou mêmes les DOM TOM pour faire un parallèle !
Et qu’importe
quels trublions violents ou dangereux qui peuvent faire leurs lois mafieuses dans
notre république monarchique en fomentant des manifestations dangereuses agrémentées
de vandalismes et dégradations !
Mais
surtout plus grave encore si l’état incompétent commence à vendre à la découpe
ces provinces ou départements français la France disparaitra à terme ce qui la
mettra dans la catégorie des pays marginaux malgré une grandeur ancestrale qui
s’effrite au fil du temps la fin de la monarchie ancienne de 2000 ans la Corse
est devenue département français en 1790 à la Révolution française !
Certains diront
que la Corse n’était pas française avant c’est vrai comme d’autres régions de France
comme la SAVOIE par exemple mais l’histoire de ces régions et provinces sont
bien plus anciennes !
Mais
cette folie d’indépendance est une mode pernicieuse comme ce brexit anglais est
un mal qui peut détruire l’Europe ce qui ne devrait pas être une priorité en
cette période de guerre aux frontières de celle-ci !
Pourtant
la CORSE profite des subsides et aides de l’UE que sera-t-elle sans après !?
Et on va
réélire le président sortant sans autres commentaires !?
Jdeclef 16/03/2022
10h29
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