samedi 26 mars 2022

MELENCHON c'est faire le mérite de la gérontocratie à la russe : Etre vieux n'est pas comme le bon vin il ne se bonifie pas et pour ce tribun aboyeur de foire à l'abri du besoin il s'amuse en plus !

 

Les propositions « irréconciliables » de Mélenchon

ANALYSE. Les modérés de gauche tentés par un « vote utile » pour le candidat LFI devraient bien lire son programme. Morceaux choisis.

Jean-Luc Mélenchon serait, à entendre certaines anciennes figures d'une gauche sociale-démocrate déchue, l'ultime recours de leur courant de pensée face à Emmanuel Macron. À seize jours du premier tour de l'élection présidentielle, profitant de sa récente dynamique sondagière, le candidat de La France insoumise (LFI) s'est incontestablement imposé comme le seul candidat de gauche en mesure de se qualifier pour le second tour. Mais l'espoir de cette qualification ne doit pas masquer les divergences programmatiques, absolument fondamentales, qui demeurent entre la gauche qualifiée de populiste, incarnée par Jean-Luc Mélenchon, et la gauche dite « de gouvernement », un temps représentée par le Parti socialiste (PS).

Certaines mesures économiques du programme du candidat de La France insoumise (LFI), L'Avenir en commun, sont inapplicables ou trop floues : Mélenchon propose, par exemple, de mettre en place un « plan de séparation de l'argent et de l'État ». Le candidat Insoumis promet aussi d'imposer les hauts revenus à hauteur de 90 % s'il est élu. L'idée étant de réformer le barème de l'impôt sur le revenu, qui passerait de 5 à 14 tranches. La tranche la plus élevée – les revenus supérieurs à 33 000 euros par mois – serait imposée à 90 %. François Hollande s'y était essayé dès le début de son mandat, mais sa réforme fiscale – le président socialiste proposait une imposition à 75 % – avait aussitôt été retoquée par le Conseil constitutionnel.

« J'attends que la gauche sorte de l'onanisme intellectuel »

Plus étonnant : le candidat de LFI entend collectiviser les biens communs fondamentaux. Cela permettrait, estime-t-il, d'empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la protection de l'eau, de l'air, de l'alimentation, du vivant, de la santé et de l'énergie. Au chapitre sur la nécessité de « créer un état d'urgence sociale », Jean-Luc Mélenchon explique que, s'il est élu, il bloquera les prix des produits de première nécessité, réquisitionnera les dividendes distribués pendant la crise sanitaire et repoussera de deux ans le remboursement des prêts garantis à l'État (PGE), trois mesures qui ne devraient pas, loin s'en faut, contribuer à assainir nos finances publiques. Aussi promet-il, alors que l'on sait qu'un allongement des carrières est inévitable, de fixer la retraite à 60 ans, après 40 années de cotisation, et de généraliser la sixième semaine de congés payés pour tous les salariés.

L'ensemble de son programme est par ailleurs assez farouchement antieuropéen – il est écrit qu'il faudra « désobéir aux règles européennes incompatibles avec l'application de L'Avenir en commun ». Afin de « refuser le chantage » de la Commission européenne, la dette publique contractée par la France pendant la crise sanitaire serait ainsi annulée. Jean-Luc Mélenchon explique qu'il exigera de l'UE que la Banque centrale européenne (BCE) transforme la part des dettes des États qu'elle possède en dettes perpétuelles à taux nul. La dette Covid serait du même coup retirée des comptes de la Sécurité sociale. Enfin, le candidat n'a pas modifié une ligne du chapitre 70 de son programme, au sein duquel il propose de suspendre la participation de la France à certains programmes comme l'Europe de la défense… Défendant mordicus la position de « non-alignement », « JLM » prend en pleine guerre russo-ukrainienne le parfait contre-pied de la ligne du PS.

Abroger la loi séparatisme

« Il porte un projet extrêmement radical sur énormément de sujets, mais la gauche ne s'en offusque jamais. Il y a une forme de complaisance à gauche pour l'extrême gauche que l'on ne retrouve absolument pas à droite », souligne le politologue Pascal Perrineau. Le candidat se distingue ainsi très nettement sur la loi confortant les principes républicains, dite « loi séparatisme », qu'il brocarde régulièrement et qu'il abrogera s'il accède à l'Élysée. L'abrogation de cette loi entrée en vigueur en 2021 s'inscrit dans l'élaboration d'une « nouvelle stratégie antiterroriste », dont les contours restent flous.

Mélenchon entretient aussi une certaine ambiguïté sur la laïcité, préférant à ce principe républicain celui de « créolisation » qui suppose que « chaque humain s'enrichit dans sa relation aux autres ». Jean-Luc Mélenchon est contraint de s'exercer au périlleux « en même temps » macronien ; il s'oppose à l'interdiction du port du burkini alors qu'il déclarait il y a quelques années que les femmes voilées « se stigmatisent elles-mêmes » en portant ce « bout de tissu ». Il reste évasif dans son programme, s'en tenant à garantir la stricte application de la laïcité.

Présidentielle : les raisons d'un « gauchemar »

Enfin, en matière de politique étrangère, Jean-Luc Mélenchon marche sur des œufs dès que l'on évoque deux sujets : son soutien affiché au « bolivarisme autoritaire » du Venezuela et l'hostilité qu'il manifeste à l'égard de « l'impérialisme américain ». Sur le premier sujet, il ne propose plus, comme en 2017, de faire adhérer la France à l'Alliance bolivarienne, une organisation de coopération fondée par le Venezuela, l'un des rares pays à n'avoir pas condamné, à l'instar de la Corée du Nord ou de la Syrie, l'invasion russe du territoire ukrainien. À propos du second sujet, il déclarait encore quelques semaines avant la guerre que les États-Unis étaient dans la position agressive, et non la Russie. « Que la gauche s'en remette à Mélenchon illustre son désarroi, conclut Pascal Perrineau. La gauche sociale-démocrate semble estimer qu'elle n'a d'autre choix que de sacrifier les principes constitutifs de son identité sur l'autel d'une hypothétique participation au second tour. »

Les mesures qu'il faut retenir :

  • imposer les hauts revenus à hauteur de 90 % ;
  • augmenter le smic à 1 400 euros net ;
  • mettre en place un « plan de séparation de l'argent et de l'État » ;
  • collectiviser les « biens communs fondamentaux » ;
  • bloquer les prix des matières premières ;
  • réquisitionner les dividendes distribués pendant la crise sanitaire ;
  • repousser de deux ans le remboursement des prêts garantis à l'État ;
  • annuler la dette publique contractée auprès de la BCE ;
  • élaborer une nouvelle stratégie antiterroriste ;
  • abroger la loi confortant les principes républicains ;
  • suspendre la participation de la France à certains programmes comme l'Europe de la défense.

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GERONTOCRATIE :

(Régime politique où le pouvoir est exercé par les personnes les plus âgées de la société (théoriquement) car jugées plus sages ...)

Mais ces extrémistes de tous poils gauche/droite et mêmes écologistes politiques sont la plaie de nos sociétés encore démocratiques !

Poutine n’est pas aussi vieux mais un pur produit de l’ex URSS et KGB/FSB du grand empire russe même tsariste dont il est nostalgique !

Car inutile donc MELENCHON a raison de dire de ne pas voter utile car ce vieux tribun aboyeur de foire (ex-ministre PS) est inutile ne sera pas élu tout comme ses concurrents extrémistes dont certains récidivistes incurables car les Français bien que fort déçu par le monde politique français actuel ne veulent pas prendre ce risque et basculer peut-être dans une forme d’anarchie hasardeuse !

Au point de réélire le président sortant qui ne pense pas au peuple bien aidé par les sondages orientés par des médias qui le donne vainqueur (second pouvoir dans notre France) et de Français qui craignent le lendemain à cause de la situation de risque de conflit mondial par cette guerre en Russo Ukrainienne !

Bien que nos concitoyens (pas les anciens) ont oublié notre passé historique de 80 ans que l’on enseigne si mal ou peu et surtout pas correctement par une éducation nationale qui se dégrade (mais d’État donc orienté) dont on disait être une des meilleures du monde démocratique libre mais ce n’est plus le cas, car polluée par la classe politique de tous bords d’élus et ces ministres de l’enseignement que l’on change comme des chemises sales dans tous les gouvernements passés ou présents car pour certains jeunes : HITLER on connait pas !

Ce qui est bizarre c’est que dans les meetings à grands spectacles de ce tribun et son parti LFI c’est qu’il y ait beaucoup de trentenaire ou quarantenaire qui se presse pour écouter ses diatribes prouvant que les Français ont changé par 40 ans de votes irréfléchis et de génération trop gâtée !

A leur décharge ils ont peu de choix valables !

Jdeclef 26/03/2022 10h35


1 commentaire:

  1. En tant qu'abonné au point depuis plus de 10 ans ou je commente chaque jours et matins vos articles puisque vous me demandez mon avis ou ceux des lecteurs abonnés en général cessez de censurer arbitrairement tous commentaires car vous dites que votre rédaction est impartiale ce n'est pas le cas vous avez vos opinions orienté pour le pouvoir en place c'est votre droit mais dans ce cas il faut respecter ceux des autres et surtout de vos abonnés et surtout la liberté d'expression inscrite dans notre constitution qui est un droit inaliénable car exercer une censure moyenâgeuse ne sert à rien car ces commentaires sont quand même diffusés sur d'autres médias par des blogs libres ou via des réseaux sociaux comme FACEBOOK GOOGLE et autres même à l'étranger et ne vous fait pas une bonne publicité en tant qu'hebdomadaire libre ce qui est regrettable surtout en cette période de crise très tendue en Europe et notre épisode d'élection présidentielle coïncidence de dates inopportunes !?
    (La loi doit être la même pour tous c'est le principe de toutes démocraties libres il faut la respecter Messieurs les modérateurs et leurs rédactions SVP nous ne sommes pas dans un pays totalitaire comme la RUSSIE !?)

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