Michel
Richard – La fausse note d’Emmanuel Macron
CHRONIQUE. Le
candidat qu’il est devenu ne doit pas desservir le président qu’il est
toujours. Sa première promesse de campagne n’est pas au niveau.
Pour
un président en exercice, devenir candidat en campagne n'est jamais facile.
Moins encore quand le président exerce ses fonctions finissantes dans une
période exceptionnelle, celle d'une guerre qui s'attaque à un pays voisin,
chamboule le continent européen et traumatise un bon bout de la planète.
Emmanuel Macron, donc, doit se multiplier sur tous les fronts, se
différencier, se dédoubler, chausser des lunettes à double vue. Campagne de Russie,
campagne de France. Organiser le sommet de Versailles cette fin de semaine et
descendre dans l'arène électorale le lundi précédent à Poissy. Grand chef ici,
humble candidat là. Allez savoir au juste la part de candidat qu'il y a dans le
président et de président dans le candidat.
Triste annonce
C'est une sacrée gymnastique. Est-ce pour cela que sa première
apparition en candidat s'est soldée par une première erreur ? On n'en a
retenu qu'une de ses promesses : la suppression de la redevance
audiovisuelle. Première annonce, triste annonce, populaire sans doute, mais si
dérisoire, et si décalée. Macron candidat n'avait-il pas mieux à dire que cette
mesure de boutiquier, d'ailleurs piquée à d'autres candidats ? Était-ce
pour descendre de l'Olympe où ses concurrents lui reprochent de camper, fuyant
la confrontation ? Était-ce pour fuir les procès en arrogance et cynisme
qu'il a cru bon de descendre ainsi à ce niveau de mesurette ?
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mandat
Dans la mesure du
possible, le président ne doit pas handicaper les chances du candidat qu'il est
aussi, mais le candidat ne doit pas non plus desservir le président qu'il est
toujours, en le rabaissant. C'est à nos yeux l'effet qu'a pu avoir cette
annonce audiovisuelle : elle n'est pas à la hauteur.
Plus la situation en Europe s'avère dangereuse, plus Macron y
gagne en crédibilité. Son implication, ses tentatives de médiation, ses initiatives
européennes sont appréciées et lui valent un surcroît de popularité comme
président et une spectaculaire progression sondagière comme candidat. Ce
dernier bonus, qu'il doit au président, l'oblige comme candidat. Il ne peut pas
être l'homme des petites mesures. On attend de lui, plus que jamais, tout autre
chose d'un tout autre niveau. La défense et la construction de l'Europe, la
question de la dépendance aux énergies fossiles, à la jonction de l'embargo du
gaz et du pétrole russe et de la transition climatique, les énormes
besoins d'investissement pour reconquérir une souveraineté française et
européenne.
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gaz russe
Situation jupitérienne
Certes, la première incursion électorale de Macron ne s'est pas
bornée à une affaire de redevance. Le candidat a aussi dégainé son pack des
quatre pactes : pacte européen, pacte entre générations, pacte productif
et pacte républicain. Voilà qui est autrement ambitieux et bienvenu, car ces
pactes charrient les vrais enjeux de la défense, de la dépendance, du
plein-emploi, de la laïcité ou de l'immigration. Mais la redevance télé a tout
éclipsé. Même un débutant aurait dû s'y attendre !
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inévitable
On comprend très bien que les concurrents de Macron puissent
enrager de sa situation si particulière, jupitérienne pour le coup, qu'ils ne
peuvent pas lui disputer. Non pas qu'elle soit enviable en soi, mais, telle
qu'elle est gérée par lui, elle se révèle profitable électoralement. Jusqu'au
bout ? Sans effet de lassitude ou d'inquiétude ? Allez savoir. En
tout cas, elle oblige le candidat à être à la hauteur du président et des
circonstances. S'il est un moment où les Français semblent prêts à accepter des
mesures fortes, visionnaires, douloureuses peut-être, mais vitales pour
défendre leurs valeurs et leur mode de vie, c'est bien celui-ci. Du reste,
cette exigence du haut niveau n'est pas réservée au seul Macron : elle
s'applique à tous les candidats. Merci à Poutine, si l'on ose dire, de nous y
pousser collectivement !
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Car il va
enfoncer une porte ouverte par une opposition inexistante divisée et médiocre qui
s’est dégradée au fil des quinquennats malgré le changement de tous bords des
candidats et présidents qui se sont succédés et même avant depuis 40 ans !
Avec en plus
le cadeau empoisonné de cette guerre UKRAINIENNE plutôt européenne faite par
POUTINE le fourbe en fait dont il profite indirectement et en faisant croire
que ces entretiens divers téléphoniques ou autres ergotages avec ce dictateur
qu’il n’osait même pas appeler comme cela car partisan du politiquement correct
hypocrite qu’il pratique à merveille quand des incidents extérieurs ou même intérieurs
aussi à consonnance religieuse de terrorisme que l’on a subit pendant les
quinquennats passés et présents !
Les Français
confirmeront sa probable réélection car ayant peur lendemain ne sachant pas qui
mettre à sa place tant ils ne savent plus bien choisir mais préférant redonner
un pouvoir trop grand à un petit Monsieur en place donneur de leçons sorti de nulle
part opportuniste avec une deuxième chance sans effort !
Car ces français
lambda aiment les discours alambiqués bien tournés qu’ils ne comprennent pas
toujours mais cela n’a pas beaucoup d’importance (d’autres aboyeurs de foire le
font aussi en vociférant plus fort mais extrémistes donc infréquentables !)
Le seul vrai
problème c’est que si les Français croient que notre président sortant faux
monarque de cette Vème République monarchique obsolète car usée nous protègera
qu’ils ne rêvent pas il ne sait pas le faire et çà ne l’intéresse pas la sécurité
des Français et pour les promesses diverses là ils n’y croient pas du tout car
elles sont rarement tenues depuis 40 ans par nos présidents élus passés !
Jdeclef 13/03/2022
14h34
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La honte n'étouffe pas le modérateurs du point et leur rédactions partiales dans cette période de crise et électorale orientée alors que les jeux dit démocratiques sont joués ce qui ne les empêche pas de censurer arbitrairement les commentaires qui ne rentrent pas dans le moule de leurs idées malgré que nous soyons dans un pays libre ou liberté d'expressions existe car on est encore en FRANCE en espérant de ne pas perdre notre âme aux profit de dirigeants dangereux comme en Russie chez nous pour l'instant ils sont nuls comme certains médias orientés vers le pouvoir en place !
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