vendredi 22 septembre 2017

Mr GATTAZ malgré ses mauvais jeux de mots de personnage mal élevé et dédaigneux, il aurait pu s’en dispenser pour respecter les enseignants !

Coignard - Éducation : la triple faute du Medef

Le slogan de l'organisation patronale, diffusé sur Internet, "Si l'école faisait son travail, j'aurais du travail" est aussi raté que contre-productif.

Quand on découvre le slogan, on pense immédiatement que le Medef s'est fait pirater son compte Twitter par un électron libre de La France insoumise ou par un petit génie facétieux issu des rangs de la CGT. L'organisation patronale publie en effet sur Twitter une affiche accompagnée du hashtag #Mablaguenulle : « Si l'école faisait son travail, j'aurais du travail. » Mais non, c'est bien son équipe de communication qui a inventé ce mot d'ordre navrant.
Même en se forçant, il est difficile de sourire… Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a d'ailleurs réagi avec vigueur : « Je suis consterné par le slogan du Medef et leur demande un retrait immédiat. Merci à tous ceux qui œuvrent pour la réussite de nos élèves. » Il a obtenu gain de cause. Le slogan a disparu. Pierre Gattaz, le président de l'organisation patronale, a même mis en ligne, jeudi soir, une vidéo d'excuses. Mais le mal est fait. Les professeurs, y compris ceux qui résistent depuis des années à la bureaucratie et aux oukases qui ont longtemps prévalu dans leur ministère de tutelle, se sentent visés. Mais au-delà de cette indignation, c'est la mission même de l'Éducation nationale qui est mise en cause.

Démagogie et antijeu

Car ce slogan n'est pas la seule faute de goût du Medef sur le sujet. Dans le cadre de sa campagne « Éduquer mieux, former toujours », le mouvement de Pierre Gattaz a aussi publié sur son site une autre profession de foi problématique : « Face à un système éducatif à bout de souffle (j'dis ça, j'dis rien), rendons nos jeunes 100 % employables ». Il est permis, au moins pour trois raisons, de se demander si l'auteur de ce message a toute sa tête.
Tout d'abord, ce ridicule « j'dis ça, j'dis rien » respire à la fois le mépris et la démagogie, et correspond au type de langage que tout professeur digne de ce nom essaie de chasser de sa salle de classe. Ensuite, il est triste de constater que les représentants officiels des entreprises pensent que l'école doit « former » des personnes « employables », et non des citoyens instruits dotés d'un libre arbitre. Le reste, l' « employabilité », vient par surcroît. Enfin, comme Rantanplan dans Lucky Luke, le Medef dégaine ses « blagues nulles » à contretemps, au moment même où le nouveau ministre de l'Éducation nationale tente de redonner ses lettres de noblesse à la transmission des savoirs après des années de dérive.
À ce stade, ce n'est même plus de l'humour raté, c'est de l'antijeu.
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Mais le MEDEF est gagnant sur bien des points de cette loi travail et notamment sur la flexibilité !

Sans compter les autres sujets à venir nombreux !

Et les manifestations des syndicats n’ont pas été probantes à l’image des mobilisations en baisse et du fait qu’avec ces signatures des ordonnances par le président donnaient l’impression que « les carottes étaient cuites ! »

On sent peut être une résignation des salariés, car manifester sans espoir ne rapporte rien, car la loi passe quand même !

Et ça, c’est le hors d’œuvre, quand le gouvernement va s’attaquer aux retraites, assurance, chômage, apprentissage, régimes spéciaux  etc…

Là, on va sentir le libéralisme d’E.MACRON pour ceux qui en doutaient à la différence de ces prédécesseurs, il fait ses réformes (ou transformations comme il les appelle) au début de son quinquennat !

Et ce président et son 1er ministre voyant que cette loi travail est passée relativement facilement, « il restera droit dans ses bottes » (comme d’autres le disaient sans le faire !)

Et certains croyaient à tort qu’il n’en ferait pas tant, à l’image de ses prédécesseurs, car les français l’ont élu et vont devoir l’assumer ce changement qu’ils demandaient, mais peut être pas, comme ils le pensaient et surtout pas si dur !


Jdeclef 22/09/2017 18h43

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