mercredi 27 septembre 2017

Encore un illuminé fonctionnaire étatique qui s'écoutait parler en employant des expressions fumeuses pour désigner certains sports ou activités d’enseignement !

Coignard - Démission de Michel Lussault : bon débarras !

Le président du Conseil supérieur des programmes a profité de son départ pour donner une leçon de pédagogie. Espérons que c'est la dernière !


Il faut lui reconnaître une qualité : il n'a jamais varié. Depuis sa nomination, en 2014, Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), n'a cessé de défendre toutes les extravagances pédagogistes soutenues par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Il vient d'annoncer, dans Le Monde , qu'il quittait son poste pour cause d'incompatibilité avec le ministre Jean-Michel Blanquer.
En cas de désaccord, certains grands commis de l'État tirent élégamment leur révérence. Michel Lussault a choisi, au contraire, l'invective et le ressentiment. Il se dit victime de « désinvolture » et de « discourtoisie » de la part du nouveau ministre. Pourtant, personne ou presque ne le regrettera. La société des agrégés a donné le ton, déplorant que « la présidence de M. Lussault a(it) été marquée par la provocation et la polémique, loin de l'instauration du climat et du dialogue nécessaires à une réflexion sereine sur les améliorations à apporter à l'enseignement et aux programmes ». Bien contents de cette défection, les agrégés attendent que « les publications et discussions relatives aux programmes soient désormais exemptes du jargon qui sert trop souvent, dans l'Éducation nationale, de cache-misère à l'absence de pensée et de contenu ». Trop sévère ?

L'ami des « petitent fleurs »

Pas vraiment. Début janvier 2017, l'ex-président du CSP est interrogé par Le Parisien sur le fait qu'un élève ne devrait pas être sanctionné quand il se trompe au pluriel et écrit « les petitent fleurs » : « J'assume mon côté gauchiste, je déteste ce terme de sanction. Il faut corriger, oui, bien sûr, mais surtout interroger l'élève. » Et comment oublier que, dans une première mouture, le projet de nouveaux programmes de français suggérait de respecter la parité entre les auteurs femmes et les auteurs hommes ?
Ce professeur de géographie n'a jamais caché, force est de le reconnaître, qu'il appartenait à la grande famille socialiste. Mais de là à devenir la caisse de résonance de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, alors que le CSP est réputé indépendant ? Le valeureux soldat Lussault est, pendant trois ans, candidat à toutes les missions impossibles. Chargé, avec son conseil, d'élaborer les nouveaux programmes du cours préparatoire à la troisième, il prend sa tâche très au sérieux. Et accouche de quelques perles. La natation est devenue, sous sa plume, une activité qui se pratique dans « un espace profond standardisé ». Un sport de raquette est un « duel médié par une balle ou un volant » et l'acrobatie devient « la construction d'un projet expressif ». En français, il a imposé dès l'école élémentaire le « prédicat », une notion employée par les linguistes pour désigner certains compléments du verbe. L'homme se défiait en outre des défenseurs des langues anciennes comme de la peste réactionnaire.
Trop modeste, il espère aujourd'hui que son départ « débloquera les choses ». Il semble ignorer que la question du Conseil supérieur des programmes dépasse de loin sa personne. Elle se résume à une question simple : faut-il maintenir cette institution, par essence ambiguë, puisque les programmes scolaires relèvent au premier chef de la responsabilité du ministre ? Rien n'est moins sûr.
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Soutenant bien son ex ministre de l’éducation de l’époque et ses projets « sans queue ni tête » qui ont causé de multiples polémiques !

Mais ce qui est plus grave pour l’enseignement de nos enfants, c’est que ce ministère et ses ministres qui se succèdent sans cesse depuis des années, car souvent plusieurs dans un seul quinquennat sont enfermés depuis toujours quel que soit leurs bords politiques dans un fonctionnarisme borné et surtout politique en oubliant que la fonction première de l’éducation est l’enseignement de nos enfants et de leur apprendre à bien se comporter dans leur vie future et de connaitre les fondamentaux lire, écrire et compter au début de leur entrée à l’école primaire !

Car la France, pays où l'instruction est obligatoire pour tous, compte 7 % d'illettrés.
Deux millions et demi d'adultes, passés sur les bancs de l'école pendant au minimum dix années, entre 6 et 16 ans, en sont ressortis incapables de se débrouiller dans la vie !

Il faudrait déjà supprimer toute politique politicienne dans l’enseignement laïque et chez les enseignants qui devraient être imperméables à cela et le sanctuariser pour permettre à nos jeunes d’apprendre sereinement rien d’autre, si l’on veut que la qualité de l’enseignement français cesse de baisser et redevienne un des meilleurs du monde civilisé, ce qui est loin d’être le cas, malgré des fortunes englouties, car l’argent ne fait pas tout !


Jdeclef 27/09/2017 10h12 LP

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