Collomb veut "pouvoir muter et radier un fonctionnaire
radicalisé"
Le ministre déplore que ses marges de manœuvre soient
"étroites" en cas de radicalisation d'un fonctionnaire exerçant des
missions de sécurité.
(C’est
effarant ... !)
« Jusqu'ici, quand nous découvrons qu'un agent s'est radicalisé, nos marges de manœuvre sont très faibles », déplore-t-il, particulièrement « avec les fonctionnaires et les militaires les plus engagés dans le domaine de la sécurité ». « Il faut pouvoir muter et radier un fonctionnaire radicalisé lorsqu'il exerce des missions de souveraineté ou un métier en lien avec la sécurité », insiste le ministre de l'Intérieur. Il entend pour cela consacrer dans la loi « la possibilité de procéder à des contrôles, notamment via le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste [FSPRT], tout au long de la carrière du fonctionnaire », et non plus uniquement lors de son embauche.
Interrogé sur le nombre de « profils radicalisés » visés, le ministre précise que « quelques dizaines de situations font l'objet d'un suivi ».
Le ministre de l'Intérieur sera auditionné sur le projet de loi antiterroriste mardi par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, qui examinera le texte mercredi. Il sera ensuite débattu en séance fin septembre.
On ne peut pas
prendre le risque de perdre de vue un individu dangereux pendant trois jours
Dans son entretien au Parisien, Gérard Collomb annonce son
intention de revenir sur certains amendements adoptés par le Sénat en première lecture. Il
souhaite ainsi revenir au texte initial qui imposait aux personnes faisant
l'objet d'une mesure individuelle de surveillance dans leur commune un pointage
quotidien, une mesure qui avait été limitée à trois pointages par semaine par
les sénateurs. « On ne peut pas prendre le risque de perdre de vue un individu
dangereux pendant trois jours », justifie le ministre, qui entend
également « rétablir la mesure obligeant les personnes ciblées à fournir
tous leurs numéros de téléphone et identifiants de communication électronique
[mails] sans exiger néanmoins les mots de passe ».Le président Emmanuel Macron a annoncé mardi une révision de la politique de prévention de la radicalisation avec l'adoption « d'ici la fin de l'année » d'un plan national. Une centaine d'associations, syndicats et organisations opposés au projet de loi antiterroriste du gouvernement ont appelé à manifester ce dimanche, notamment à Paris, Nantes, Strasbourg et Nice, contre « l'instauration d'un état d'urgence permanent ».
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Quel
qu’il soit, dépendant de son ministère ayant des fonctions de sécurité
régalienne ?!
On se
demande à quoi il sert ?!
Surtout
pour les motifs évoqués pour radicalisation convaincu ou avéré dans ce contexte
de danger de terrorisme islamique !
Et pire
en fait, ne pouvoir l’écarter définitivement, surtout pour des fonctionnaires
de police ou militaires ?!
Notre
justice est encore une fois en dessous de tout et surtout nos institutions de
la V eme république couvrant trop les fonctionnaires avec leurs protections et
avantages trop présents, tout comme nos élus !
Mr le
président de la république veut transformer (pour
ne pas dire réformer pour changer de nom, comme c’est à la mode) qu’il le
fasse vraiment pour cette V eme république vieillissante et obsolète, car le
pays en a besoin dans de nombreux domaines, tout est à revoir !
Le
fera-t-il ? Car il pérore beaucoup avec arrogance, comme d’autres avant
lui, mais ça, on y est habitué, il faut que le peuple lui rappelle sans cesse
ses promesses !
Il a
été élu pour le changement, il ne faut pas qu’il l’oublie (enfin pour ceux qui ont voté pour lui..!)
Jdeclef
10/09/2017 13h44
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