samedi 16 septembre 2017

Les religions sont quand même des croyances mystiques qui divisent les hommes et les femmes !

Djihadisme : pourquoi les femmes se radicalisent-elles ?

À la différence des hommes, l'origine socio-économique n'est pas déterminante, assure le psychanalyste Fethi Benslama dans un entretien aux "Inrockuptibles".


En septembre 2016, deux mois à peine après l'attentat de Nice, la police déjouait in extremis un attentat à la voiture piégée à Paris, aux abords de la cathédrale Notre-Dame. Surprise, les terroristes interpellés n'étaient pas des hommes mais des femmes, levant le voile sur cette vérité méconnue que le sexe féminin n'immunisait pas contre le radicalisme religieux.
Depuis, de rares études ont été publiées sur le sujet, parmi lesquelles l'ouvrage de Fethi Benslama, co-écrit avec Farhad Khosrokhavar, Le Jihadisme des femmes – Pourquoi ont-elles choisi Daech ? (Ed. Seuil, paru le 14 septembre) et dont le psychanalyste livre les grandes lignes aux Inrockuptibles .
S'il est une particularité de l'engagement djihadiste au féminin, c'est que celui-ci n'est pas lié à l'origine socio-économique. Il ne faut pas non plus chercher l'origine du mal du côté d'une psychologie particulière : pour Fethi Benslama, « il n'y a pas de profil [type] ».

« Tout le monde tâtonne »

L'intellectuel tunisien relève néanmoins que parmi celles qui ont rejoint l'organisation État islamique, « beaucoup ont connu des violences sexuelles, des maltraitances de toute sorte ». Pour celles-ci, rallier la Syrie est une façon de fuir « le trauma vers un lieu idéal où elles espèrent effacer les traces du passé et devenir autres dans un cadre strict qui les soulage de l'angoisse et les dispense d'avoir à faire des choix risqués, tels que les sociétés occidentales les obligent à le faire ».
Le psychanalyste pointe aussi du doigt des relations souvent conflictuelles avec leur mère, soit du fait de mauvais traitements, soit au contraire que celle-ci soit trop envahissante. « Ainsi pour des post-adolescentes, se marier très vite avec un héros, avoir un enfant rapidement les assure de devenir pleinement femme. » Il est également fréquent d'avoir affaire à des jeunes filles « en quête du père ou du substitut protecteur qu'un ordre religieux et social (un mari ultra-musulman) semble pouvoir leur donner ».
Quelles que soient les explications avancées, « la radicalisation qui a pris une dimension épidémique est un nouveau problème sur lequel tout le monde tâtonne », reconnaît Fethi Benslama. Inutile pour l'instant de demander aux chercheurs des recettes miracles pour prévenir le basculement dans le fondamentalisme islamique. « Il faut d'abord comprendre avant de traiter. »
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Et ce depuis la nuit des temps et on ne s’en méfie pas ?!
Mais ce qui est étonnant voir étrange, c’est que notre monde moderne en soit plus influencé que dans le passé, car cela semble une régression !

Car on entretenue de plus en plus au nom de religions avec des dogmes moyenâgeux obscurantiste d’un autre âge !

Et en plus les femmes en sont devenues asservies, voire rabaissées par rapport aux hommes dans certaines ?!


Jdeclef 16/09/2017 17h27

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