Laurent Wauquiez met fin à son détachement du Conseil d'État
Le candidat à la présidence des Républicains, qui démarre sa
campagne, tente de mettre fin à la polémique sur ses cotisations au Conseil
d'État.
Laurent
Wauquiez tente de mettre fin à la polémique. Mis en cause par le site Lyon Capitale qui s'interrogeait sur
la « légalité » de ses cotisations au Conseil d'État, où il ne
siège plus, le candidat à la présidence des Républicains a fait savoir ce
mercredi qu'il mettait fin à son détachement du Conseil d'État.
« Aujourd'hui, je me mets en disponibilité de la fonction publique. Je ne
cotiserai plus au régime de retraite. Je veux que ma parole soit libre »,
a tweeté Laurent Wauquiez ce mercredi matin. Le candidat à la présidence
des Républicains l'a aussi annoncé ce mercredi matin sur l'antenne de BFM
TV. Rappelant que l'ancien ministre avait « de nouveau été placé en
détachement de son poste au sein du Conseil d'État,
le 4 septembre », Lyon Capitale s'interrogeait, dans un article
publié mercredi dernier, sur « la légalité de cette pratique qui permet à
des fonctionnaires élus de cumuler points de retraite et avancement pour des
postes qu'ils n'occupent pas ».
Une
pratique légale
Laurent Wauquiez avait répondu sur
sa page Facebook aux
critiques du site Lyon Capitale en affirmant agir dans un cadre « prévu
par la loi ». « Je ne suis pas dupe du calendrier de ce genre
d'attaques en pleine période de reconstruction de l'opposition », avait
écrit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, favori dans la course à
la présidence de son parti, Les Républicains.
« Mais je n'ai aucun problème à faire la totale transparence sur ma
situation. Je suis aujourd'hui dans le régime du détachement prévu par la loi.
Je ne perçois évidemment aucune rémunération du Conseil d'État »,
poursuit-il. « Comme la loi le prévoit pour tous les élus en détachement,
je dois cotiser au régime des pensions civiles de l'État. Il est important de
préciser d'une part qu'il ne s'agit pas d'un régime spécial de retraite, d'autre
part que tous mes droits à la retraite sont évidemment ouverts par des
cotisations que je paie réellement. Cette situation ne m'est pas propre, c'est
l'application stricte de la loi pour tous les élus locaux en
détachement », avait souligné Laurent Wauquiez. Mais le message
n'avait pas suffi à faire taire la polémique, qui avait fait beaucoup réagir au
sein même de son parti. Celui qui avait un jour déclaré « l'assistanat est
le cancer de la société » a également été très critiqué sur les réseaux
sociaux, beaucoup d'internautes estimant que son discours ne collait pas avec
ses actes.
L.WAUQUIEZ
cède sous la pression médiatique ne voulant pas commettre la même erreur que F.FILLON,
c’est le mieux qu’il puisse faire en cette période de moralisation tout azimut !
Pour
éteindre cette polémique, bien que ce ne soit pas illégal sur le fond !
Mais cela
montre les privilèges de nos politiciens ou aussi de certains de nos hauts fonctionnaires
!
Ce qui
prouve que cette loi de moralisation est loin d’être complète et nécessite d’être
améliorée, pour ne pas paraître qu’un seul d’effet d’annonce habituelle, malgré
une signature médiatique télévisée du président, car les français ne sont pas dupes
il faut qu’il le comprenne !
Jdeclef
20/09/2017 13h56LP
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