dimanche 17 septembre 2017

Cette nomination semble un bon choix car ce personnage médiatique aime ce patrimoine et l'histoire de notre pays qui lui est attachée !

Stéphane Bern : "Qu'on ne vienne pas me chatouiller"

À l'occasion des Journées du patrimoine, Emmanuel Macron confie à l'animateur une mission de six mois sur le patrimoine en péril. Stéphane Bern réagit.


Le Point.fr : Le président de la République vous confie une mission de recensement du patrimoine. Pouvez-vous nous en décrire les contours ?
Stéphane Bern : J'ai pour mission de recenser le patrimoine en péril, et j'entends bien tout le patrimoine. L'industriel, le religieux, le vernaculaire, le monumental, le privé, le public, celui des villages, des régions, des particuliers, des associations. Je mettrai tous les acteurs autour de la table, ce qui n'a pas été fait depuis plus de dix ans. Je verrai la Fondation du patrimoine, la Demeure historique, Sites et monuments et les centaines d'association bénévoles. Ce ne sera pas vieux chiffons et vieilles dentelles.
À ce propos, je note que toutes les personnes concernées par cet éminent et très vaste sujet ont déjà accepté que nous travaillions ensemble, ils me reconnaissent d'être parfaitement légitime sur ce sujet, et ce depuis des années. Ensuite, il me faudra trouver de nouvelles formes de financement, des solutions innovantes.
Lesquelles ?
J'ai des idées, je regarde beaucoup ce qui se fait chez nos voisins européens, en Angleterre notamment, mais pas seulement. Je réfléchis à des modèles de financement privé-public. C'est trop tôt pour en parler.
Le président confie une mission à une personne, dont il est affectivement proche. N'est-ce pas choquant de désigner un copain à la tête d'une mission publique ?
Je ne suis pas un copain nommé par le président, je n'ai pas attendu Emmanuel Macron pour m'intéresser au patrimoine, car je consacre ma vie au patrimoine depuis des décennies et les Français le savent bien. Je sers mon pays, je ne sers pas un président en acceptant cette nomination et cette mission. Le président de la République, voyant tout ce que j'ai fait en ce domaine, s'appuie sur mon expérience. C'est tout. Je lui avais beaucoup parlé pendant la campagne électorale de l'état souvent désastreux et inquiétant de notre patrimoine.
Toutefois, on peut légitimement s'étonner que le président de la République choisisse un de ses amis et non un fonctionnaire de l'administration de la culture dont c'est le métier…
L'administration qui veille sur notre patrimoine a pour fonction de distribuer l'argent de l'État, or l'État n'en a plus, les caisses sont vides. Alors que faudrait-il faire ? Continuer à voir notre patrimoine se détruire sans agir ? Là, j'interviens. D'ailleurs, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, m'a assuré de son parfait et total soutien, nous travaillerons de concert. Mais moi je suis et demeure libre.
À qui devrez-vous rendre compte de vos avancées ?
Ma mission n'est pas gouvernementale, elle est présidentielle, ce qui signifie que je ne rendrai compte qu'au président.
Êtes-vous rémunéré ou défrayé pour cette mission présidentielle ?
Je ne touche aucun argent, je n'ai pas de bureau, pas de voiture de fonction et pas de secrétaire. Je n'ai aucun avantage à remplir cette mission. Et qu'on ne vienne pas me chatouiller sur le thème « comment vous, le journaliste, acceptez de servir le chef de l'État », car il n'y a pas des services publics, il n'y a qu'un service public. Je sers l'État à la télévision, je le sers dans cette mission nouvelle.
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Parallèlement, il a la compétence pour lister ce patrimoine du fait de sa bonne connaissance de l’histoire de France et de ses vieilles pierres (sans terme péjoratif) qui méritent d’être protégées !

Et qui sont un des atouts touristiques de notre beau pays !


Jdeclef 17/09/2017 13h12

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