mardi 26 septembre 2017

Il a fallu trop de temps au laboratoire pour revenir en arrière avec l’ancienne formule !

L'ancienne formule du Levothyrox sera à nouveau disponible "à partir du 2 octobre", annonce la ministre de la Santé

Sur environ 9 millions de patients prenant ce médicament en France, 9 000 personnes ont signalé des effets indésirables après la prise de la nouvelle formule du médicament.


Face à la colère de très nombreux patients, le gouvernement l'avait promis : l'ancienne formule du Levothyrox, un médicament pour les malades de la thyroïde, sera remise sur le marché. Elle sera disponible dans les pharmacies "à partir du 2 octobre", a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, mardi 26 septembre, sur BFMTV. D'autres alternatives seront disponibles "mi-octobre", a-t-elle ajouté. 
Cette ancienne version du médicament "arrive vendredi en France", a précisé la ministre, sans pouvoir dire combien de temps il sera disponible. "Il y a des négociations avec les industriels pour voir le nombre de stocks. (...) L'objectif est que les patients aient le choix", a-t-elle souligné, pour permettre aux malades de "trouver la formule qui leur convient".

"On a nié le ressenti des malades"

La nouvelle formule du Levothyrox, du laboratoire Merck, a été mise sur le marché à la fin mars. C'est l'Agence nationale du médicament (ANSM) qui l'a réclamée au laboratoire dès 2012 afin, selon elle, de rendre le produit plus stable. Mais depuis, la justice a été saisie de 63 plaintes de malades, victimes d'effets secondaires de cette nouvelle formule.
Une enquête pour "tromperie aggravée", "atteintes involontaires à l'intégrité physique" et "mise en danger de la vie d'autrui", sera instruite par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique.
"On a nié le ressenti des malades (...), c'est cela qui crée cette colère que l'on ressent chez les patients, car on a minimisé leur désarroi", avait déclaré la ministre, mercredi sur Europe 1, en réaffirmant sa volonté de créer "une mission sur l'information des malades".
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Il est fort préoccupant de devoir attendre de nombreuses plaintes de patients pour que l'ANSM réagisse tardivement, ainsi que la ministre de la santé et surtout que les laboratoires trop puissants puissent faire sans contrôles préalables, ce qu'ils veulent faire avec leur formules en les changeant à leur guise !

Car quand il faut revenir en arrière, c'est trop long et pas sans conséquences pour les patients !

Les laboratoires ne sont pas assez encadrés, car toujours enclin à faire toujours plus de profit, quelquefois en marge de la sécurité des malades, c’est inconcevable, car c'est de leur responsabilité et celle de l'état, ce regrettable incident devra espérons le servir de leçon envers les laboratoires à l'avenir !

Car on a déjà eu des drames comme le Médiator par exemple pas encore jugé
sévèrement !


Jdeclef 26/09/2017 14h28

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