lundi 25 septembre 2017

Non le SENAT n'est pas un vrai contre-pouvoir, car il n'a que peu de pouvoir, mais :

Coignard - Au Sénat, la "vieille politique" fait de la résistance

La droite qui progresse, la gauche qui sauve ses positions, LREM qui stagne... Emmanuel Macron a raté son pari de "révolution" au palais du Luxembourg.


Moins de quatre mois après son triomphe aux législatives, La République en marche subit son premier revers électoral. Rien de déshonorant en soi. Ce nouveau parti ne dispose, par définition, d'aucune réserve d'élus locaux et le Sénat, traditionnellement, joue son rôle quand il amortit les séismes de la vie publique.
Mais le parti du président espérait mieux, beaucoup mieux. Il pensait attirer les voix de grands électeurs de droite et de gauche séduits par la fin des clivages traditionnels et portés par un esprit constructif. Emmanuel Macron a démenti tous les théorèmes de la science politique hexagonale en gagnant la présidentielle, mais surtout en s'octroyant, un peu plus tard, la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Alors, pourquoi pas le Sénat ?
Le sénateur ex-socialiste de la Côte-d'Or François Patriat, macroniste de la première heure, avait d'ailleurs réussi à constituer un groupe au palais du Luxembourg dès le mois de juin. Puis il avait, quelques semaines plus tard, annoncé qu'une soixantaine de sénateurs seraient étiquetés LREM dès la fin septembre. Ce pronostic semblait d'ailleurs prudent au cœur de l'été. Une étude réalisée conjointement par Le Monde et l'Observatoire de la vie politique et parlementaire (OVPP) prévoyait entre 74 et 79 élus pour le parti présidentiel à l'issue du scrutin du dimanche 24 septembre.

Le grand retour de la langue de bois

Entre-temps, Emmanuel Macron et son gouvernement ont tenu des discours et pris des dispositions de nature à fâcher les élus locaux. Les maires n'ont jamais été séduits par la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages, mécontents de cette perte d'autonomie fiscale et craignant que la compensation financière promise ne s'effiloche au fil du temps. À la conférence des territoires, le 17 juillet, le chef de l'État a dit vouloir réduire de moitié le nombre des élus locaux, en proportion de la baisse des effectifs parlementaires. Les intéressés n'ont pas apprécié, mettant en avant le caractère souvent bénévole de leur mandat. Puis, quelques jours plus tard, dans le cadre des coups de rabot sur les dépenses 2017, le gouvernement a dévoilé que les collectivités territoriales recevront 300 millions de dotations de moins que prévu. La polémique sur les emplois aidés, fin août, a donné le coup de grâce.
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Plutôt que de mettre en avant la cohérence de ces décisions, en ligne avec le programme du candidat Macron pour la taxe d'habitation ou la réduction du nombre d'élus, et plus globalement avec l'engagement de réformer (de transformer !) en profondeur le pays, les porte-parole de La République en marche commis d'office pour commenter ces mauvais résultats se sont empêtrés dans une langue de bois d'un autre âge. Ils ont insisté sur le caractère arithmétique du scrutin, marqué par l'absence de grands électeurs LREM. C'est vrai, mais cela l'était déjà quand ils rêvaient d'un groupe de plus de 60 sénateurs !
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C’est qu’une assemblée de vieux (dit sages enfin pas tous, dont certains douteux) messieurs et dames ex élus issus souvent d’anciens postes élevés, ex ministres ou autres dans les divers gouvernements qu’ils ont occupés, de n’importe quel bords politique et qui sont dans une espèce de préretraite, tant certains sont si vieux qu’ils font la sieste repus après de bons déjeuners en fumant de gros cigares et ayant largement dépassé la limite d’âge qui d’ailleurs n’existe pas semble-t-il !

Et rémunérés confortablement avec des avantages liés bien sûr à leur fonction et qui parallèlement sont élus par des politiciens maires ou autres élus locaux divers à qui ils octroient certaines facilités pour être élus à cette haute chambre lucrative et confortable !

Du clientélisme autorisé depuis des lustres, privilèges de l’ancien régime monarchique !

On comprend alors, pourquoi ils s’accrochent à leurs sièges et à cette vieille politique car ils craignent que dans un avenir plus ou moins long, on supprime cette assemblée d’un autre âge !

Alors, avec cette période nouvelle de moralisation de la politique très dans l’ordre des choses, ils s’inquiètent à juste titre, car ils coûtent fort cher et cela ferait de sacrés économies dans la marche de l’état !


Jdeclef 25/09/2017 16h30

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