lundi 11 septembre 2017

Ce procureur fait très bien son métier et est précis, mais c'est la justice après qui est molle :

Villejuif : "Leur projet était la confection d'une bombe pour commettre un attentat"

Les deux hommes arrêtés après la découverte d'un laboratoire d'explosifs à Villejuif avaient bien le projet de commettre un attentat terroriste.


Les deux suspects interpellés après la découverte fortuite d'explosif TATP dans un appartement de Villejuif (Val-de-Marne) voulaient bien confectionner une bombe dans le but de commettre un attentat, a déclaré dimanche le procureur de Paris François Molins. « Leur projet était la confection d'une bombe pour commettre un attentat », a affirmé le magistrat après la confrontation des deux hommes, le propriétaire de l'appartement, âgé de 36 ans, et l'une de ses connaissances, un homme de 37 ans, connu comme « radicalisé » et qui était fiché S. « Aucun projet n'était établi à ce stade même si l'un d'entre eux a admis qu'ils avaient pensé à s'attaquer à des militaires de l'opération Sentinelle », a poursuivi M. Molins lors d'une conférence de presse.
Quelque 105 grammes de TATP ont été saisis dans l'appartement, ainsi que des litres de produits servant à fabriquer cet explosif, a-t-il fait savoir. Selon une première estimation, les substances découvertes auraient pu permettre de réaliser entre 3 et 4 kilos de TATP. Sur l'une des clés USB retrouvées sur les lieux figurait des vidéos tournées sur la terrasse de l'appartement « comportant des séquences mettant en scène des essais d'explosion », a indiqué François Molins. L'exploration de l'ordinateur découvert dans l'appartement a en outre permis de retrouver la trace de consultations sur Internet de type « chimie », « explosifs » ou encore « État islamique », et aussi de jeux vidéo de simulation de conduite, notamment de véhicules poids lourds, a révélé le magistrat.

Signalé par un artisan

Dans le matériel informatique du deuxième homme interpellé se trouvaient notamment des vidéos de propagande de l'organisation État islamique en nombre important. Les deux hommes « ont admis avoir voulu rejoindre l'EI en 2015 », sans toutefois le faire par manque de « contacts » et de « moyens financiers », a déclaré François Molins.
Selon le procureur de Paris, le deuxième homme a également été en relation directe en 2016 avec Rachid Kassim, un propagandiste francophone de l'EI vraisemblablement tué depuis dans un bombardement de la coalition anti-EI dans la zone irako-syrienne.
Les deux suspects ont été présentés dimanche après-midi à un juge d'instruction. Une information judiciaire a été ouverte contre eux des chefs d'association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes, d'atteinte aux personnes et de fabrication d'engins explosifs, détention et transport de substances ou produits explosifs, le tout en relation avec une entreprise terroriste. C'est le signalement d'un artisan, qui intervenait dans un immeuble de Villejuif, qui avait permis la découverte mercredi de ce laboratoire clandestin.
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Lente et laxiste et pas assez ferme sur les sanctions à appliquer sans circonstances attenantes, sans sursis et sans remise de peine automatique pour des faits de terrorisme avéré!

Et surtout sans réinsertion inutile pour de tels individus pour éviter de les revoir !


Jdeclef 11/09/2017 09h50 LP

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