123 femmes et 34 hommes sont morts en 2016,
victimes de leur conjoint
Sur les 28 femmes auteurs d'homicides commis sur
leur conjoint, 17 étaient victimes de violences de la part de leur
partenaire.
Un total de 157 personnes (123
femmes et 34 hommes) sont mortes, victimes de leur conjoint, petit
ami, compagne, amant ou ex en 2016, 13 de plus que l'année
précédente, selon des chiffres du ministère de
l'Intérieur rendus publics vendredi. Les chiffres comparables
pour 2015 faisaient état
de 144 victimes : 122 femmes et 22 hommes.Au sein des couples « officiels » (conjoint, concubin, pacsé ou ex), l'étude des Directions générales de la police et de la gendarmerie et de la Délégation aux victimes dénombre 138 décès en 2016 : 109 femmes ont été victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, 28 hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne, et un homme victime de son compagnon. À ces chiffres s'ajoutent 19 homicides (commis sur 14 femmes et 5 hommes) au sein de couples « non officiels » (petit ami, amant, maîtresse ou relation épisodique).
Selon l'étude, menée pour la onzième année consécutive, 25 enfants, contre 36 en 2015, ont également été tués : 9 mineurs par leur père en même temps que leur mère, et 16 dans le cadre de violences conjugales, sans que l'autre parent soit tué.
Ces drames s'inscrivent trop souvent
dans un contexte de violences préexistant qu'il est nécessaire de repérer.
Les 138 homicides dans des couples
« officiels » ont engendré 12 enfants orphelins de père et
de mère, 54 orphelins de mère et 22 orphelins de père. Sur
les 28 femmes auteurs d'homicides commis sur leur
conjoint, 17 d'entre elles étaient victimes de violences de la part
de leur partenaire.Près de 37 % des auteurs d'homicide étaient déjà connus des services de police ou de gendarmerie.
« Ces drames s'inscrivent trop souvent dans un contexte de violences préexistant qu'il est nécessaire de repérer [...]. Il est également essentiel de protéger les enfants pour qu'ils ne soient pas témoins et ne reproduisent pas plus tard ce qu'ils ont vécu », ont déclaré dans un communiqué commun le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et la secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa.
Au
total, en incluant 59 suicides de la part des auteurs d'homicides
et 11 victimes collatérales hors mineurs (dont 9 rivaux),
les violences au sein des couples officiels et non officiels sont à l'origine
de 252 décès en 2016, 9 de moins qu'en 2015. « La
prévention, la sensibilisation la plus large mais aussi la protection des
victimes, notamment grâce au renforcement du dispositif Téléphone Grave danger
déployé par le ministère de la Justice, qui a fait ses preuves et sauvé des
vies, sont des priorités absolues pour l'État », ont ajouté les ministres.
On n’en parle pas assez, car ce n’est
pas à l’honneur de notre pays et de ses valeurs que l’on nous rabâche sans
cesse !
Car notre pays a encore une culture
machiste et patriarcale rétrograde, tout comme pour le viol et violences fait
aux femmes qui hésitent à venir se plaindre aux services de police
(commissariat) ou elles ne sont pas assez entendues sérieusement !
Mais surtout comme d’habitude hélas avec
notre justice et notre code pénal qui n’est pas assez sévère sur les sévices
endurés par les femmes ou tout autres commis par des conjoints ou compagnons et
surtout il y a le problème des enfants qui subissent indirectement ces
querelles entre adultes : leurs parents !
La femme n'est pas l'égale de l'homme
dans notre société qui se veut moderne et sur d'autres sujets et pourtant nous
sommes le pays des droits de l'homme (en
oubliant en passant les femmes et les enfants !)
Il n'y a pas de quoi être fier dans
notre pays avec tous nos donneurs de leçons bien-pensant hypocrites !
Jdeclef 02/09/2017 09h27
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