Ils
ont voulu faire entendre leur voix. Quelque 200 agriculteurs ont
bloqué ce vendredi les Champs-Élysées pour dire leur inquiétude de voir le
gouvernement interdire l'usage de produits phytosanitaires, comme le désherbant
glyphosate, qu'ils jugent indispensables pour conserver « l'excellence
agricole française ». Sous les bannières « Macron tue », la
manifestation, à l'appel des fédérations départementales (IDF Ouest,
Seine-et-Marne, Eure, Oise et Loiret) du premier syndicat agricole français, la
FNSEA, et de l'organisation des Jeunes Agriculteurs, a bloqué partiellement la
circulation dès 7 heures du matin. « Soja argentin :
OGM », pouvait-on lire sur un conteneur placé à l'entrée de l'avenue,
jonchée de paille.
Les manifestants protestaient contre la possibilité d'importer des produits agricoles traités avec des herbicides comme le glyphosate, qui faussent la concurrence, alors même que la FNSEA craint une décision gouvernementale interdisant unilatéralement de tels produits en France. « Il faudrait soutenir l'agriculture française, sinon elle va disparaître et on aura recours massivement à des importations de produits alimentaires qui sont cultivés dans des conditions phytosanitaires bien plus déplorables que les nôtres », a déclaré Damien Greffin, président de la FDSEA d'Île-de-France. « Emmanuel Macron veut être le M. Propre du monde, mais il est le fossoyeur de l'agriculture », a affirmé Frédéric Arnoult, président des Jeunes Agriculteurs d'Île-de-France. « Comment peut-on vouloir vendre du rêve aux Français sur une alimentation saine, alors qu'on nous enlève nos moyens de production ? » s'est-il interrogé.
Sortie
« progressive »
Le
blocage de l'avenue a été levé en milieu de matinée après qu'une délégation a
été reçue pendant environ une heure à l'Élysée par la conseillère agricole de
la présidence, Audrey Bourrolleau. « On a acté nos désaccords. On a
surtout bien compris qu'au sein de ce gouvernement, tout le monde n'était pas
sur la même ligne. Depuis qu'Emmnanuel Macron est arrivé, on n'a que des moins
dans la balance », a déclaré Damien Greffin à l'issue de la rencontre.
Audrey Bourolleau leur a affirmé que l'arrêt « progressif » du
glyphosate en France se ferait « avec méthode et dialogue », dans
le cadre notamment des États généraux de l'alimentation (Egalim). Mais elle a
réaffirmé que « l'engagement de campagne » pris par Emmanuel Macron
de voter contre la proposition de la Commission européenne de renouvellement de
la licence du glyphosate « sera tenu ».
Le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, honni de certains des manifestants, n'a pas hésité à aller au contact des agriculteurs pour réaffirmer l'importance de la tenue des États généraux de l'alimentation afin de régler le problème des produits phytosanitaires. « J'entends les doléances des consommateurs qui voudraient aussi qu'on ait ensemble une perspective. On a quelques mois devant nous. Mon idée, c'est de rassembler l'ensemble des acteurs, car il y a quelques responsabilités qu'on pourrait mieux partager », a-t-il déclaré aux agriculteurs sortant de l'Élysée.
« Effets
cocktails »
À
Damien Greffin qui lui demandait d'accorder aux agriculteurs français que
« la France, c'est l'excellence agricole mondiale », Nicolas Hulot
a répondu : « J'ai besoin, moi, d'être rassuré sur la sécurité alimentaire
et sanitaire sur le long terme. Vous connaissez comme moi les phénomènes de
bio-accumulation et les effets cocktails, ce n'est pas quelque chose qu'on
découvre. » En levant la manifestation, Damien Greffin a dit aux
agriculteurs réunis : « Il n'y a pas grand-chose qui a changé, on a
juste mis un pied dans la porte. » En juillet, la Commission européenne a
proposé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire
fin 2017. Le vote sur l'autorisation de cet herbicide, le plus répandu en Europe, pourrait avoir lieu
le 5 ou le 6 octobre au sein d'un comité d'experts. La
France a annoncé qu'elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle
a une position-clé, car une majorité qualifiée est requise.
Les manifestants protestaient contre la possibilité d'importer des produits agricoles traités avec des herbicides comme le glyphosate, qui faussent la concurrence, alors même que la FNSEA craint une décision gouvernementale interdisant unilatéralement de tels produits en France. « Il faudrait soutenir l'agriculture française, sinon elle va disparaître et on aura recours massivement à des importations de produits alimentaires qui sont cultivés dans des conditions phytosanitaires bien plus déplorables que les nôtres », a déclaré Damien Greffin, président de la FDSEA d'Île-de-France. « Emmanuel Macron veut être le M. Propre du monde, mais il est le fossoyeur de l'agriculture », a affirmé Frédéric Arnoult, président des Jeunes Agriculteurs d'Île-de-France. « Comment peut-on vouloir vendre du rêve aux Français sur une alimentation saine, alors qu'on nous enlève nos moyens de production ? » s'est-il interrogé.
Sortie
« progressive »
Le
blocage de l'avenue a été levé en milieu de matinée après qu'une délégation a
été reçue pendant environ une heure à l'Élysée par la conseillère agricole de
la présidence, Audrey Bourrolleau. « On a acté nos désaccords. On a
surtout bien compris qu'au sein de ce gouvernement, tout le monde n'était pas
sur la même ligne. Depuis qu'Emmnanuel Macron est arrivé, on n'a que des moins
dans la balance », a déclaré Damien Greffin à l'issue de la rencontre.
Audrey Bourolleau leur a affirmé que l'arrêt « progressif » du
glyphosate en France se ferait « avec méthode et dialogue », dans
le cadre notamment des États généraux de l'alimentation (Egalim). Mais elle a
réaffirmé que « l'engagement de campagne » pris par Emmanuel Macron
de voter contre la proposition de la Commission européenne de renouvellement de
la licence du glyphosate « sera tenu ».Le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, honni de certains des manifestants, n'a pas hésité à aller au contact des agriculteurs pour réaffirmer l'importance de la tenue des États généraux de l'alimentation afin de régler le problème des produits phytosanitaires. « J'entends les doléances des consommateurs qui voudraient aussi qu'on ait ensemble une perspective. On a quelques mois devant nous. Mon idée, c'est de rassembler l'ensemble des acteurs, car il y a quelques responsabilités qu'on pourrait mieux partager », a-t-il déclaré aux agriculteurs sortant de l'Élysée.
« Effets
cocktails »
À
Damien Greffin qui lui demandait d'accorder aux agriculteurs français que
« la France, c'est l'excellence agricole mondiale », Nicolas Hulot
a répondu : « J'ai besoin, moi, d'être rassuré sur la sécurité alimentaire
et sanitaire sur le long terme. Vous connaissez comme moi les phénomènes de
bio-accumulation et les effets cocktails, ce n'est pas quelque chose qu'on
découvre. » En levant la manifestation, Damien Greffin a dit aux
agriculteurs réunis : « Il n'y a pas grand-chose qui a changé, on a
juste mis un pied dans la porte. » En juillet, la Commission européenne a
proposé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire
fin 2017. Le vote sur l'autorisation de cet herbicide, le plus répandu en Europe, pourrait avoir lieu
le 5 ou le 6 octobre au sein d'un comité d'experts. La
France a annoncé qu'elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle
a une position-clé, car une majorité qualifiée est requise.
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L'homme
de télévision et ses documentaires ou le MINISTRE au pied du mur avec ses
décisions polémiques ?
Là, il
semble nettement moins bon comme ministre, car là, les discours ne suffisent
plus?!
Car
depuis qu'il est en fonction ses annonces diverses dont certaines utopiques ont
produit des tollés retentissants et maintenant, il a les agriculteurs qui
protestent et manifestent sur la plus grande avenue de la capitale !
En
fait, il est comme les autres illuminés écologiques qui veulent faire de la
politique et tout révolutionner, sans réfléchir et à marche forcée en plus !
Jdeclef
23/09/2017 16h26
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