jeudi 21 septembre 2017

La rue est l'exutoire des français depuis des lustres et bien avant la V eme république !

Coignard - Emmanuel Macron face au "pouvoir de la rue"

De New York, le président a dénoncé "la rue". Cette entité, qui veut faire reculer le pouvoir, existe depuis longtemps. C'est une spécificité française et un anachronisme.


« Je crois dans la démocratie, mais la démocratie, ce n'est pas la rue », a dit – en anglais – le président de la République sur CNN, mardi 19 septembre. De New York, il entend invalider par avance l'influence des manifestations qui se déroulent ce jeudi à l'appel de la CGT. C'est une stratégie verbale que d'autres ont employée avant lui. Alain Juppé, en 1995, assure que rien ne le fera reculer. Jean-Pierre Raffarin, en 2003, lâche cette phrase promise à une longue carrière au moment de la contestation massive de la réforme des retraites : « Le Parlement doit décider, la rue doit défiler, mais ce n'est pas la rue qui gouverne. »
Emmanuel Macron ne dit pas autre chose : « Si je respecte ceux qui manifestent, je respecte aussi les électeurs français, et ils ont voté pour le changement. » Et d'ajouter : « En début de mandat, vous avez un capital politique, vous devez vous en servir. » Face au célèbre « pouvoir de la rue », sur lequel tant de velléités de réforme se sont fracassées, le chef de l'État dispose d'un argument important, que ne pouvait faire valoir François Hollande au moment de la loi El Khomri : il ne prend personne en traître, il fait ce qu'il a dit et répété pendant sa campagne. Mais personne ne peut jurer que cet élément capital empêche la grogne de s'amplifier.

Exception française

« La rue », en effet, dispose en France d'un pouvoir et d'une aura uniques dans les démocraties. Jamais un journal anglo-saxon ne parle de « the street » pour désigner la contestation populaire. Il le fait en français dans le texte, évoquant « la rue ». C'est là un héritage de la monarchie, que Tocqueville analyse dans De la démocratie en Amérique comme la possibilité pour le peuple en colère de trouver dans un exécutif hypercentralisé le responsable de tous ses maux. Dans un pays aux centres de décision moins concentrés, il est plus difficile de trouver un « guichet unique » à démolir.
L'enjeu crucial, alors que les journées d'action vont se succéder, c'est de savoir si les Français se retourneront comme à l'accoutumée contre le gouvernement si « la rue » leur inflige des désagréments prolongés. Les chauffeurs routiers menacent déjà de « mettre à sec » l'Île-de-France. Cette prise en otage inacceptable devrait disqualifier ceux qui prétendent la pratiquer.
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Cela remonte à notre révolution de 1789 avec des variantes dans notre histoire !

C’est dans les gènes des français, râleurs par leurs révoltes, protestations manifestations quelques fois violentes de trublions de tous poils!

Et cela ne s’arrange pas, car nos concitoyens ont plus de liberté qu’au début de cette V eme république obsolète, malgré qu’ils s’en plaignent !

Avec une justice molle qui sanctionne peu !

Alors nos dirigeants pleutres pour les derniers depuis trente ans environ cédaient partiellement pour la paix civile et surtout pour conserver leur pouvoir éphémère surtout maintenant, qu’il ne dure que 5 ans en  pensant en plus à leur réélection rien d’autre !

Avec ce nouveau jeune président E.MACRON qu’ils ont élu pour le changement les français (mais pas tous majoritairement) car les institutions de cette Veme république un peu inégalitaire le permette, malgré qu’elle fût, soit disant démocratique !

Et ce président semble « droit dans ses bottes » et ne pas avoir peur de la rue et cela change et donc une bonne partie de ces français mécontents vont encore manifester comme d’habitude, mais peut être en pure perte!

Mais le président et son 1er ministre semble-t-il, ne donne pas l’impression de vouloir céder et se laisser faire !


Jdeclef 21/09/2017 16h46 LP

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