Coignard - Emmanuel Macron face au "pouvoir de la
rue"
De New York, le président a dénoncé "la rue". Cette
entité, qui veut faire reculer le pouvoir, existe depuis longtemps. C'est une
spécificité française et un anachronisme.
Emmanuel Macron ne dit pas autre chose : « Si je respecte ceux qui manifestent, je respecte aussi les électeurs français, et ils ont voté pour le changement. » Et d'ajouter : « En début de mandat, vous avez un capital politique, vous devez vous en servir. » Face au célèbre « pouvoir de la rue », sur lequel tant de velléités de réforme se sont fracassées, le chef de l'État dispose d'un argument important, que ne pouvait faire valoir François Hollande au moment de la loi El Khomri : il ne prend personne en traître, il fait ce qu'il a dit et répété pendant sa campagne. Mais personne ne peut jurer que cet élément capital empêche la grogne de s'amplifier.
Exception
française
« La
rue », en effet, dispose en France
d'un pouvoir et d'une aura uniques dans les démocraties. Jamais un journal
anglo-saxon ne parle de « the street » pour désigner la contestation
populaire. Il le fait en français dans le texte, évoquant « la rue ».
C'est là un héritage de la monarchie, que Tocqueville analyse dans De la démocratie en Amérique comme la
possibilité pour le peuple en colère de trouver dans un exécutif
hypercentralisé le responsable de tous ses maux. Dans un pays aux centres de
décision moins concentrés, il est plus difficile de trouver un « guichet
unique » à démolir.L'enjeu crucial, alors que les journées d'action vont se succéder, c'est de savoir si les Français se retourneront comme à l'accoutumée contre le gouvernement si « la rue » leur inflige des désagréments prolongés. Les chauffeurs routiers menacent déjà de « mettre à sec » l'Île-de-France. Cette prise en otage inacceptable devrait disqualifier ceux qui prétendent la pratiquer.
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Cela
remonte à notre révolution de 1789 avec des variantes dans notre histoire !
C’est
dans les gènes des français, râleurs par leurs révoltes, protestations manifestations
quelques fois violentes de trublions de tous poils!
Et
cela ne s’arrange pas, car nos concitoyens ont plus de liberté qu’au début de
cette V eme république obsolète, malgré qu’ils s’en plaignent !
Avec une
justice molle qui sanctionne peu !
Alors
nos dirigeants pleutres pour les derniers depuis trente ans environ cédaient partiellement
pour la paix civile et surtout pour conserver leur pouvoir éphémère surtout
maintenant, qu’il ne dure que 5 ans en pensant
en plus à leur réélection rien d’autre !
Avec
ce nouveau jeune président E.MACRON qu’ils ont élu pour le changement les français
(mais pas tous majoritairement) car
les institutions de cette Veme république un peu inégalitaire le permette,
malgré qu’elle fût, soit disant démocratique !
Et ce
président semble « droit dans ses
bottes » et ne pas avoir peur de la rue et cela change et donc une
bonne partie de ces français mécontents vont encore manifester comme d’habitude, mais
peut être en pure perte!
Mais
le président et son 1er ministre semble-t-il, ne donne pas l’impression
de vouloir céder et se laisser faire !
Jdeclef
21/09/2017 16h46 LP
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