mercredi 13 septembre 2017

Les français étaient partagés dans ces manifestations contre la loi travail mais pas seulement !

12 septembre : une manifestation anti-Macron

VIDÉOS. Dans la foule qui manifestait à Paris contre la réforme du Code du travail, la plupart s'opposaient davantage au président qu'à la réforme en cours.


12 septembre 2017 : Macron est aux Antilles, qu'il y reste !" peut-on lire sur un panneau de militants rassemblés à Bastille. La place historique accueille aujourd'hui les manifestants, réunis sous le giron de la CGT pour crier leur opposition à la réforme du Code du travail. Mais la manifestation ressemble davantage à un rassemblement anti-Macron. 60 000 personnes sont présentes, selon la CGT, 24 000 selon la Préfecture de police.
Les militants sont jeunes, vieux, étudiants, retraités, fonctionnaires. Ils viennent essentiellement pour "lutter contre la politique de Macron", "pour que Macron dégage". On va jusqu'à comparer le président au "Maréchal Pétain". Certains sont là par "solidarité". Au micro, un "camarade" de la CGT échauffe la foule. Il appelle à être plus nombreux à la prochaine manifestation, celle du 21 septembre, pour "venir à bout de Macron, et du patronat qui se cache derrière lui". Ceux qui s'autodésignent comme les "fainéants" écoutent d'une oreille attentive le discours du syndicaliste. "Les journalistes sont à la botte du pouvoir et des grands patrons, crie-t-il. C'est prouvé ! Ils sont une honte pour ce pays." Les journalistes présents dans la foule se font huer.
Militants et syndicats pointent du doigt le gouvernement, les grands patrons, les médias, et aussi la réforme en question. Mais assez peu de personnes interrogées sont capables de répondre à des questions précises concernant les ordonnances. Ceux-ci sont là pour dénoncer la politique globale du gouvernement.

Moins de droits

Ce n'est pas le cas pour tous. Quelques salariés viennent faire valoir leurs droits, comme Marion, 32 ans, enseignante en université et dans le privé, qui évoque le "piège de la flexibilité qui fait perdre leurs droits aux travailleurs plutôt que de leur en ouvrir". Samuel, 30 ans, chercheur, pointe du doigt l'ordonnance concernant les "CDI de projet", qui n'offrent aucune garantie d'emploi même après plusieurs années d'ancienneté.
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Il y en avait un nombre quand même important, mais aussi des manifestants contre la politique générale du gouvernement d’E. MACRON !

Mais pas d’espoir les ordonnances vont être entérinées le 1er ministre l’a confirmé, elles ont été faites pour ça !

Pour le reste les deux manifestations prévues le 21 et 23 septembre devront confirmer ces mécontentements !

Si l’on s’en tient aux propos du président qui ont fait politique sur « les fainéants » le président ne cèdera rien sur les réformes à venir !

Il est vrai que des manifestations courtes d’une journée ne sont pas d’une efficacité réelle, car elles gênent bien sûr, mais paralysent peu le pays !

De plus les rétropédalages sont souvent reprochés à nos dirigeants !

Seules des grandes manifestations longues comme celle de 1995 qui avaient bloqué tout pendant 3 semaines pour le plan JUPPE avait entrainé sa démission !

Et semble-t-il, le volontarisme du président MACRON ne le fera pas céder et E. PHILIPPE a souligné que quand des lois sont votées par le parlement représenté démocratiquement par les citoyens français, elles doivent s’appliquer !


Jdeclef 13/09/2017 09h25 LP

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