mercredi 27 septembre 2017

Dans les derniers secrétaires du PS, il est gratiné celui-là, comme nul parmi les nuls !

PS : l'essai au vitriol de Jean-Christophe Cambadélis

Hollande, Macron, Hamon… L'ex-patron du Parti socialiste règle ses comptes dans "Chronique d'une débâcle", dont "Challenges" a eu les bonnes feuilles.


Il peut désormais sortir de son devoir de réserve. Jean-Christophe Cambadélis, qui a démissionné en juin dernier de ses fonctions de premier secrétaire du PS, publie mercredi Chronique d'une débâcle, un essai au vitriol sur le quinquennat de François Hollande. Manuel Valls, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Cambadélis n'épargne aucun ténor du parti, explique Challenges, qui publie les bonnes feuilles.
Et c'est avant tout François Hollande et Arnaud Montebourg qui en prennent pour leur grade. Jean-Christophe Cambadélis résume le quinquennat de l'ex-président de la République avec une formule assassine : « On pourra tout lui demander, même le plus grotesque, il y répondra. Il ne sera pas l'homme qui dit non. Il fera au mieux », écrit-il. Arnaud Montebourg, lui, « est un homme de cause. Son style, c'est la plaidoirie. Il ne pense pas, il plaide. Il ne discute pas, il plaide. Il ne débat pas, il plaide... sans cesse. Il lui arrive d'ailleurs assez souvent de plaider en dépit du bon sens et de faire de mauvais procès », assène Jean-Christophe Cambadélis.

Manuel Valls et son «  hara-kiri  »

Manuel Valls n'échappe pas non plus aux formules acerbes de l'ex-premier secrétaire. Ce dernier estime notamment que Manuel Valls n'a pas choisi la bonne tactique en ralliant Emmanuel Macron, revenant au passage sur tous ses engagements durant la primaire. « J'ai de l'amitié pour Manuel Valls, mais son attitude équivaut pour le coup à un hara-kiri  », écrit Jean-Christophe Cambadélis. «  Il suffisait d'attendre. Sans être grand clerc, on pouvait penser que Benoît Hamon ne gagnerait pas la présidentielle… Non seulement Manuel Valls n'attendit pas, provoquant l'éparpillement de ses propres amis, mais il s'engagea avec Emmanuel Macron dans une stratégie digne du génie des Carpettes [...] dans le seul but de ne pas avoir de candidat EM face à lui à Évry... [...] Il s'acharna à vouloir entrer par effraction dans le macronisme, acceptant l'humiliation de l'apparentement  », analyse Cambadélis, dont le mandat à la tête du PS s'achèvera samedi.
Jean-Luc Mélenchon n'est pas non plus épargné par cet essai virulent sur la déroute socialiste, rapporte L'Opinion, qui a obtenu les passages consacrés au chef de file de La France insoumise. Jean-Christophe Cambadélis y dénonce notamment la stratégie de l'antisystème, récupérée par presque tous les candidats à la présidentielle et brandie par Jean-Luc Mélenchon à chaque événement public avec notamment la formule du «  coup de balai  » : «  Il ne s'agit pas de proposer mieux, mais de faire le vide, écrit Jean-Christophe Cambadélis. Non pour le remplir, mais pour le contempler. Qu'ils s'en aillent tous  ! Qu'ils dégagent  !  » Avant de modérer : «  J'ai de l'estime pour le leader de La France insoumise, même si je le combats.  »

Emmanuel Macron au PRG ?

Quant à Emmanuel Macron, Jean-Christophe Cambadélis revient sur les nombreuses fois où il aurait alerté François Hollande sur la loyauté de celui qui était à l'époque ministre de l'Économie. Une fois que ce dernier avait dévoilé ses intentions, l'ex-premier secrétaire aurait même tenté de détourner Emmanuel Macron de sa course à l'Élysée en lui offrant le PRG : «  Je lui suggérai de prendre le plus vieux parti de France et de le transformer... radicalement.  » En vain. Les motivations derrière la candidature du futur président de la République étaient en réalité bien lointaines, explique Jean-Christophe Cambadélis : «  Stéphane Le Foll me conta cette anecdote qui éclaire le personnage. La veille de la nomination du gouvernement Valls I, le ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement attend dans l'antichambre. Emmanuel Macron sort du bureau de Manuel Valls, embrasse Le Foll et lui glisse, amer : Je m'en vais, mais je reviendrai. J'attaquerai tout cela au pic à glace. Il était fâché de n'avoir pu être nommé ministre  », écrit-il.

Arrivé là, parce qu’après HARLEM  DESIR qui était déjà fort médiocre, (pistonné comme secrétaire d'État chargé des Affaires européennes dans le gouvernement Valls) pour s’en débarrasser…

Il décroche le poste de secrétaire d’un PS, dont il rêvait, mais déjà sur le déclin, il faut dire, qu’il n’y avait pas beaucoup de candidat pour la place !

Et en fait, il tire ce qui reste du PS vers le fond qui n’avait pas besoin d’un tel personnage nul mais qui ne pouvait empêcher la défaite cuisante du parti aux élections législatives comme jamais vu !

Et maintenant en mauvais perdant fustige ses anciens camarades en « vidant son sac » comme un pitoyable politicien de cette ancienne politique partisane que les français ont sanctionné dans les urnes parce qu’ils subissaient cela depuis trop longtemps en tirant un trait sur cette gauche et ce PS et même la droite et en élisant le nouveau président et son LREM !


jdeclef 27/09/2017 11h32 LP

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