mardi 12 septembre 2017

Il devait y aller dans ces iles sinistrées en toute logique c'était son rôle !

Irma : Macron défend l'action du gouvernement

Le président Emmanuel Macron a atterri mardi 12 septembre dans la matinée à l'aéroport de l'île de Saint-Martin, dévastée par l'ouragan Irma.



Irma a fait onze morts dans les Antilles françaises, a indiqué le chef de l'État à la presse sur le tarmac de l'aéroport.
Emmanuel Macron était attendu au tournant pour son déplacement dans les Antilles françaises. Il a dû répondre aux critiques sur la gestion par les autorités de l'ouragan Irma, qui a dévasté les îles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin la semaine passée.
Le président Emmanuel Macron a atterri mardi peu avant 10 heures (heure locale) à l'aéroport de l'île de Saint-Martin, dévastée par l'ouragan Irma, a constaté un journaliste de l'AFP. Venant en hélicoptère de Guadeloupe où il est arrivé à l'aube, le chef de l'État doit notamment participer à une « patrouille » des forces de l'ordre, qui déployées sur l'île de Saint-Martin, et y passer la nuit, avant de rentrer en Guadeloupe mercredi matin. Plus tôt dans la journée, le président de la République s'était rendu en Guadeloupe, première étape d'un déplacement dans les Antilles françaises.
L'ouragan Irma a fait onze morts dans les Antilles françaises et «  plusieurs blessés et disparus  », a indiqué le chef de l'État à la presse sur le tarmac de l'aéroport. Le gouvernement «  a répondu dès que l'information a été donnée, donc plusieurs jours avant, et constamment tout au long de cette crise  », a déclaré Emmanuel Macron. «  L'anticipation a été complète  ». «  Il n'était pas possible d'avoir une anticipation supérieure  », a assuré Emmanuel Macron.

Vers une commission d'enquête parlementaire

Le chef de l'État s'est dit «  favorable  » à la création d'une commission d'enquête parlementaire réclamée par la droite, La France insoumise et le Front national. Mais «  le temps est à l'union nationale  », «  soyons dignes  », a-t-il lancé. «  Ce que nous avons mis en place depuis le début de la crise, c'est l'un des plus grands ponts aériens depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale  », a dit le président de la République pour qui le «  retour à la vie normale  » est la «  priorité absolue  ».
«  Au moment où je vous parle, il y a 1 900 forces de l'ordre et forces armées à Saint-Martin pour sécuriser l'île  ». «  Les moyens sont là, avec un retour à l'ordre public partout où nous avons connu des débordements inacceptables  », a également déclaré le président. Il doit ensuite effectuer une reconnaissance aérienne au-dessus de Saint-Martin, où il doit rencontrer des sinistrés de l'ouragan, avant de se rendre à Saint-Barthélemy. Le chef de l'État est « apporter un message de solidarité », explique-t-on dans son entourage. « Il sait que les gens ont beaucoup souffert et ne s'attend pas à un accueil très chaleureux. Mais il va faire œuvre de pédagogie », ajoute la même source citée par l'AFP.
Emmanuel Macron a également annoncé un retour de la distribution d'eau potable sur le territoire « à partir du 20 », mais temporairement en « quantité moins importante que ce qu'il y avait avant l'ouragan ». Il a également promis que « d'ici la fin de semaine dans tous les points sensibles », l'électricité serait restaurée, notant que « 50 % des foyers » ont retrouvé le téléphone. Enfin, concernant les écoles, le chef de l'État a souhaité que certaines ouvrent « dès la semaine prochaine, même pour quelques heures ». Des « tentes gonflables » seront livrées pour assurer des cours. Il vise un retour à la normale « d'ici à la Toussaint » pour l'ensemble des élèves.

Le conseil des ministres serait décalé à jeudi après-midi

Le chef de l'État pourrait prolonger sa visite mercredi. Plusieurs agendas ministériels mentionnent la tenue du conseil des ministres jeudi à 16 heures, et non mercredi comme initialement programmé. « L'investissement est complet et la reconstruction le sera, rassurez-vous », avait assuré Emmanuel Macron lundi 11 septembre. Il est accompagné dans son déplacement par les ministres de l'Éducation et de la Santé.
« Pas une heure n'a été perdue. [...] l'État a fait tout ce qu'il pouvait faire », certifie mardi au Parisien le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot. Les hôpitaux de Saint-Barthélemy et Saint-Martin ayant « beaucoup souffert », Édouard Philippe a annoncé la mise en place dès mardi au stade de Marigot (Saint-Martin) d'un « centre de soins sous tente de grande capacité », avant l'arrivée d'un navire militaire, qui servira d'hôpital flottant.
Alors que la rentrée des classes n'a pas pu avoir lieu, il a indiqué que l'objectif était « d'assurer la reprise des cours [...] à la rentrée des vacances de la Toussaint ». Sur les 21 écoles de Saint-Martin, seules « 3 restent entières ». Les dégâts sont limités à l'aéroport de Saint-Martin Grand-Case, selon son gestionnaire, mais il est trop tôt pour déterminer la date de la reprise du trafic commercial.
Un délégué interministériel sera par ailleurs nommé dans les prochains jours afin de coordonner la reconstruction. « Les entrepreneurs de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy attendent du gouvernement des mesures économiques, fiscales et sociales fortes » ou ces îles « perdront leurs forces vives et se dépeupleront rapidement », a prévenu le vice-président du Medef, Thibault Lanxade.
Je ne retournerai pas à Saint-Martin.
Les ponts aériens et maritimes ont repris pour évacuer les plus vulnérables et acheminer du fret et des vivres. Environ 85 tonnes de nourriture, un million de litres d'eau et 2,2 t de médicaments ont déjà été transportés. À l'aéroport de Saint-Martin, la population se presse pour quitter l'île. « Je ne retournerai pas à Saint-Martin », a affirmé le correspondant de l'AFP, Laurent Czerniejewski, marqué par le passage d'Irma et ses conséquences apocalyptiques.
Des listes de tous ceux qui veulent partir seront « constituées », avec une priorité donnée « aux personnes les plus fragiles et dont les logements seraient inhabitables » a précisé M. Philippe. Lundi, 278 rescapés sont arrivés à Roissy. « On est restés quatre, cinq jours sans aide, à se défendre tout seuls contre des gens armés », a raconté Fabrice, propriétaire de restaurant vivant à Saint-Martin. « La gestion de l'État français  ? Je suis vraiment désolé, mais zéro. On n'a pas du tout été soutenus », insiste-t-il.

Le couvre-feu reste en vigueur à Saint-Martin

Air France a également annoncé ce mardi la mise en place d'un vol supplémentaire jeudi entre Pointe-à-Pitre et Paris, en plus du vol quotidien, pour « renforcer le rapatriement des sinistrés ». « L'ordre public a été rétabli », a réaffirmé le ministre de l'Intérieur. Une porte-parole de la gendarmerie a évoqué « 23 arrestations depuis le 7 septembre ». Le couvre-feu interdisant toute circulation entre 19 heures et 7 heures reste en vigueur à Saint-Martin jusqu'à mercredi.
Dans un paysage de ruines, sans eau potable – au moins trois mois seront nécessaires pour reconstruire les systèmes de distribution –, les militaires et membres des secours et forces de l'ordre sont désormais 1 500 et passeront bientôt à 2 000. Irma a fait au moins dix morts et sept disparus dans les îles françaises, quatre dans la partie néerlandaise, selon le dernier bilan. Au total, 27 personnes sont mortes dans les Caraïbes. L'ouragan, rétrogradé en tempête tropicale par les météorologues américains, a fait deux victimes en Floride et dix à CubA.

Mais il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il dénigre ou critique l'action menée par son gouvernement ?!

Il ne faut pas le prendre trop pour un imbécile ?
De toute façon dans de telles catastrophes, ce n'est jamais assez en termes de soutiens ou secours !

Voyez par exemple les États Unis surpuissants qui ont subi plusieurs cyclones ils n'ont pas fait forcement mieux

Sans compter les incendies criminels ou non en FRANCE par exemple !

Jdeclef 12/09/2017 19h09

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