dimanche 3 septembre 2017

Ce monsieur pratique le parler vrai, c’est déjà un exploit dans notre pays qui est corseté par des bien-pensants donneurs de leçons pratiquant le politiquement hypocrite qui pollue indirectement notre société !

Un ex-principal de collège dénonce "l'emprise" de l'islamisme

Dans un livre intitulé "Principal de collège ou imam de la République", un ancien proviseur dénonce la "loi du silence" face à "l'emprise de l'islamisme".


« Imam de la République »: c'est ainsi que Bernard Ravet, 64 ans, principal de trois collèges situés dans des quartiers très défavorisés de Marseille entre 1999 et 2012, se rebaptise dans son livre, paru pour la rentrée (Principal de collège ou imam de la République, éditions Kéro).
L'ancien chef d'établissement relate ses années passées à « maintenir les valeurs de la République contre vents et marées », face aux difficultés sociales, à la violence et au trafic de drogue, ainsi qu'aux tentatives d'entrisme de l'islam, parfois radical. « Il y a urgence », clame Bernard Ravet, qui déplore l'abandon dont seraient victimes les personnels des collèges de la part de l'Éducation nationale « face à la montée de l'emprise du religieux ».
L'auteur en égrène quelques exemples : la découverte qu'un surveillant se livre au prosélytisme, la lutte autour de « la grille », que de plus en plus d'élèves tentent de franchir voilées, ou l'antisémitisme qui le contraint, préventivement, à orienter un élève juif venu d'Israël vers un collège confessionnel. « Depuis plus de dix ans, le fanatisme frappe à la porte de dizaines d'établissements. Il cherche à empiéter sur le territoire physique de la République, centimètre par centimètre, en imposant ses signes et ses normes », résume-t-il. « Il faut en finir avec la loi du silence », plaide l'ancien principal, qui affirme s'être « longtemps tu par respect du devoir de réserve ».
Une approche « contreproductive »
Son cri d'alarme ne passe pas au SNPDEN, le syndicat ultra-majoritaire des chefs d'établissement, qui dénonce une approche « globalisante » et « contreproductive » : le livre « pourrait laisser penser qu'il dit tout haut ce que la majorité d'entre nous ne pourraient exprimer. Or ce n'est pas le cas ». « Le bouquin donne un côté à la fois systématique et dramatique à la question en faisant comme si rien n'était fait », regrette de son côté Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, le premier syndicat des enseignants du second degré. « Il ne s'agit pas de nier qu'il y a un certain nombre de problèmes », mais les chefs d'établissement « ne restent pas passifs ».
« Oui, il y a plus de filles voilées qu'avant, oui, les élèves font tous ou presque le ramadan, oui, ils mangent halal », témoigne de son côté sous couvert d'anonymat auprès de l'Agence France-Presse une enseignante du collège Versailles, cité à de nombreuses reprises dans le livre. Elle récuse cependant l'idée d'une « islamisation du collège », voyant dans ces évolutions des changements visibles dans l'ensemble de la société. « Je me désole de cette présentation stigmatisante pour l'éducation prioritaire, qui a bien d'autres problèmes, comme la suppression des emplois aidés qui décime la vie scolaire », ajoute Caroline Chevé, professeur au lycée Saint-Exupéry, au cœur des quartiers nord, et représentante du SNES.

Un ouvrage critiqué par l'académie

L'académie d'Aix-Marseille recense quelques « difficultés de fonctionnement » de certains établissements autour du ramadan ou des « objections » essuyées par des profs de sciences lors de leurs cours, et « ne nie pas ces défis », mais « ce n'est pas massif », pointe de son côté le recteur, Bernard Beignier. « Le grave défaut de ce livre, c'est un problème de concordance des temps. On ne peut pas dire que ça se passe pareil en 2017 » qu'avant les attentats de janvier 2015, qui ont été « un électrochoc » : « l'attention de tous est aujourd'hui portée vers le risque de radicalisation », assure-t-il.
« Nous ne sommes pas à l'abri » de tentatives « d'entrisme de la part de certains mouvements intégristes », reconnaît-il, mais aujourd'hui ces faits sont signalés de manière « extrêmement simple » au rectorat, et répercutés à la préfecture de police. « Ne pas dire, c'est une forme d'autocensure », affirme de son côté l'auteur du livre, interrogé par l'Agence France-Presse. Déçu par les critiques de ses ex-collègues, il affirme avoir reçu des témoignages d'enseignants qui vivent des situations comparables.
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Et par cette politique de l'autruche que nous subissons !

Et ceux qui ne veulent pas admettre que le ver est dans le fruit !

Il semble que même le président, veuille lutter contre le terrorisme islamique et ces dérives, c'est lui qui l'a dit avec volonté nous verrons ?!

N’en disons pas plus mais le malaise grandit insidieusement…


Jdeclef 03/09/2012 17h33

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