Le PS prépare l'après-Cambadélis
Le Parti socialiste tient un conseil national pour mettre en
place la succession de Jean-Christophe Cambadélis et donner le coup
d'envoi de sa refondation.
Désormais organisée en quatre pôles (coordination et organisation, expression, administration et finances, relations extérieures), elle aura à charge de fixer l'ordre du jour hebdomadaire du PS, d'accompagner le lancement des « forums de la refondation » organisés d'octobre à décembre, de mettre en place une commission de travail sur les statuts, de préparer le congrès de février/mars, a précisé à l'Agence France-Presse Jean-Christophe Cambadélis en sortant du BN.
« Représentant
légal »
Conformément
aux statuts actuels, le numéro deux du parti, le sénateur Rachid Temal,
« remplace » Jean-Christophe Cambadélis – il sera le
« représentant légal » du PS, a précisé à l'Agence France-Presse une
membre du BN. Le secrétariat national et le bureau national sont maintenus, ce
dernier étant l'instance de décision finale du parti. Le député du Val-de-Marne
Luc Carvounas, qui
plaidait avec d'autres pour que la direction collégiale assume à part entière
les missions du premier secrétaire, redoutant que Jean-Christophe
Cambadélis continue de « tirer les ficelles » à travers son bras
droit, s'est dit satisfait de la solution proposée. « Nous avons confirmé
la direction collégiale qui devient l'organe de direction du parti. (...) Ses
prérogatives seront pleines et entières », a aussi souligné François Kalfon, membre
comme Luc Carvounas de la direction collégiale. Les noms des animateurs et
membres des différents pôles n'ont pas été communiqués. Ils pourraient l'être
samedi ou la semaine prochaine.Ces questions d'appareil étant réglées, « nous allons pouvoir faire un conseil national tourné vers l'extérieur », s'est réjoui François Kalfon. Selon l'ancien directeur de campagne d'Arnaud Montebourg, plusieurs prises de parole sont prévues après l'introduction de Jean-Christophe Cambadélis, qui permettront de faire entendre la voix du parti sur plusieurs sujets sur lesquels la majorité est aujourd'hui vivement critiquée. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (aile gauche) devrait s'exprimer sur le logement, la députée Valérie Rabault sur le projet de loi de finances, la présidente de la région Occitanie Carole Delga sur les finances des régions, Luc Carvounas, premier vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR), sur les territoires.
« Regarder
vers l'avant »
« Cet
après-midi (nous allons) parler aux Françaises et aux Français et aux
socialistes », a déclaré samedi sur Europe 1 Luc Carvounas. Pour
cet ancien lieutenant de Manuel Valls, le parti socialiste est certes « en
grandes difficultés » et « doit se refonder sur le plan
idéologique », mais il n'est pas « agonisant ». « Au
Parlement, au Sénat, nous sommes le premier groupe d'opposition de la
gauche », a-t-il souligné, une semaine après des sénatoriales ratées pour
La République en marche, où La France insoumise n'avait pas présenté de listes.Interrogé sur le livre de Jean-Christophe Cambadélis, Chronique d'une débâcle 2012-2017, où l'ancien député de Paris règle ses comptes, Luc Carvounas a dit en avoir « un petit peu assez de ce bashing permanent de cette génération qui n'a eu de cesse de se tirer la bourre (...), qui n'a pas su régler leurs problèmes au moment des congrès, qui a grâce à ma génération repris les rênes de ce pays, et dans quel état, et quel héritage ils nous concèdent ». « C'est un livre de plus sur l'étagère (...) est-ce que c'est intéressant pour les Françaises et les Français, j'en sais rien (...) Moi, j'ai envie de regarder de l'avant, j'ai envie d'être sur les vraies questions », a-t-il dit.
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Alors
ils optent pour une direction collégiale, (mais
avec qui ?!)
Et
sans garantie qu’ils ne se déchirent pas comme d’habitude et ne commettent pas
les mêmes erreurs de division qui les ont menés à la défaite !
Car
les électeurs et mêmes les militants pour ceux qui restent ont rejeté leurs leaders
dans les urnes et ne veulent plus faire du nouveau avec les vieux « éléphants »
qu’on a connus !
Ceci
étant c’est un peu pareil à droite au LR !
Et
ce pour contrecarrer la droite ancienne, mais surtout la REM de MACRON et le frère
ennemi de cette nouvelle gauche avec MELENCHON et sa France Insoumise !
Cela
semble un peu mission impossible !
Jdeclef
30/09/2017 13h10 LP
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