lundi 25 septembre 2017

Résultat normal quand on connait le système électoral de cette assemblée de pré retraités ex cadres élus des divers gouvernements passés, souvent en plus bien âgés de ces anciens partis qui s'étaient partagés le pouvoir dans le passé !

Sénatoriales : les gagnants et les perdants

Avec le renouvellement de la moitié du Sénat, de nombreuses têtes d'affiche remettaient leur siège en jeu. Les poids lourds s'en sortent bien.


171 sièges, 1 971 candidats... Ce dimanche, ce n'est pas moins de la moitié des sénateurs qui remettaient leur fauteuil du palais du Luxembourg en jeu. Un ultime scrutin d'une année électorale chargée qui aura vu Emmanuel Macron échouer à constituer une majorité parlementaire des trois cinquièmes, mauvais augure pour ses réformes institutionnelles.
Quant à la droite, elle conforte sa majorité avec 52 sénateurs élus ou réélus. Il faut dire qu'avec 96 % de grands électeurs issus des conseils municipaux élus en 2014, la droite – grande gagnante à l'époque – partait avec une longueur d'avance. Au total, elle remporterait 1 à 17 sièges de plus que la précédente mandature. À gauche, les socialistes enregistrent 27 élus et les communistes, 7... Ces deux derniers groupes qui sauvent les meubles.

Les perdants

Quittant son siège à l'Assemblée nationale en juin dernier après avoir été largement défait, Jacques Myard visait l'hémicycle de la chambre haute. En vain. Avec sa liste dissidente, le maire de Maisons-Laffite dans les Yvelines affrontait le très favori président LR du Sénat Gérard Larcher, dont la liste l'a largement emporté dans le département. Sous l'étiquette Divers droite, Jacques Myard a dû se contenter de seulement 5,33 % des voix.
  • Carlos Da Silva (PS)
Quelle campagne sénatoriale compliquée pour le désormais ex-vallsiste ! Torpillée par l'ancien Premier ministre dont il était le bras droit, la tête de liste socialiste dans l'Essonne n'obtient que la 5e place avec 7,75 % des voix. Il arrive derrière l'UDI et Les Républicains qui, eux, glanent respectivement 30,51 % et 20,7 % des bulletins exprimés. La liste de l'autre proche de Manuel Valls, celle du maire d'Évry Franchis Chouat, obtient, elle, 11,4 %.
  • Laurent Baumel (PS)
Ancien député et porte-voix des frondeurs socialistes au Palais-Bourbon, Laurent Baumel n'obtient que 9,32 % des voix en Indre-et-Loire, derrière LR (27,14 %, deux sièges) et l'UDI (22,42 %, un siège).

Les gagnants

  • Larcher et Karoutchi conservent leur siège
À droite, on est (très) loin du scénario de juin dernier pour les législatives. Plusieurs poids lourds se maintiennent, à commencer par Gérard Larcher. Le président du Sénat est parvenu à se faire réélire facilement dans les Yvelines avec 57,94 % des voix. Il a d'autant plus toutes les chances de se faire réélire président de la chambre haute. Dans les Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi conserve lui aussi son siège en arrivant deuxième (16,92 %). Même son de cloche pour Gérard Longuet dans la Meuse (52,69 %). Le sénateur LR et actuel président de la commission des Lois du Sénat Philippe Bas a lui aussi été réélu dans la Manche.
  • La gauche sauve sa tête
Arrivé troisième avec sa liste avec 16,56 % des voix derrière l'Union de la droite et une liste Divers gauche, l'ancien ministre hollandais André Vallini a été réélu en Isère. Sa collègue du ministère des Familles sous l'ère François Hollande, Laurence Rossignol, conserve son siège de sénatrice de l'Oise en arrivant troisième (16,24 %). L'ancien ministre des Sports Patrick Kanner reste également sénateur. Quant à la frondeuse Marie-Noëlle Lienemann, elle se maintient au palais du Luxembourg après sa réélection à Paris, tout comme le communiste Pierre Laurent (9,27 %) et l'écologiste Esther Benbassa.
  • Le centre toujours là
Fidèle de François Bayrou, la ministre MoDem auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault a été réélue dès le premier tour dans le Loir-et-Cher. Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, le fief de François Bayrou, la MoDem Denise Saint-Pé, vice-présidente du conseil départemental, entre au Sénat.
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Cooptés par des élus locaux par un clientélisme assumés et avérés !

De plus les français lambda n'ont pas la main sur cette élection à fausse démocratie !

Et bien sur les nouveaux inconnus issus de la  R.E.M du président ne risquaient pas de remporter la majorité !

On a préféré garder les vieux poussas repus représentant le conservatisme de cette vielle France et cette V eme république obsolète, pourtant le Général de  Gaulle créateur de celle-ci avait voulu se débarrasser de cette "haute assemblée" inutile !


Jdeclef 25/09/2017 10h39

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