mercredi 26 février 2020

Ce n'est pas si grave puisque des élus de tous bords s'invectivent comme d'habitude et critiquant à tout va ce gouvernement ou ceux n'ayant pas la même couleur politique que la leur !


Coronavirus : le Français décédé ne revenait pas d'une zone à risque

VIDÉO. Le patient était enseignant dans un collège de l'Oise. Admis en urgence absolue à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, mardi, il est mort dans la nuit.

Un premier Français a succombé au coronavirus. Selon le ministère de la Santé il s'agit d'un homme de 60 ans. Il avait été « testé en urgence hier (mardi) à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière dans un état gravissime et est décédé dans la nuit », a annoncé le numéro deux du ministère, Jérôme Salomon. Il s'agit d'un enseignant d'un collège de Crépy-en-Valois dans l'Oise, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Éducation nationale. La personne décédée ainsi qu'un autre patient quinquagénaire hospitalisé à Amiens « dans un état grave » et lui aussi originaire de l'Oise, « ne s'étaient pas rendus dans des zones d'exposition à risque », a précisé Étienne Champion, directeur général de l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France, lors d'une conférence de presse à la préfecture de Beauvais.
Selon Le Parisien, citant le maire de Vaumoise dont est originaire cet enseignant, il « avait commencé à se sentir mal dès le début des vacances et avait rapidement été hospitalisé ». Le collège de Crépy-en-Valois où enseignait ce professeur fait partie des zones académiques en vacances scolaires depuis le 14 février au soir ; il reprend les cours lundi prochain. Un précédent patient était déjà mort en France, un touriste chinois de 80 ans.
Selon les informations de franceinfo, le plan blanc a été déclenché à l'hopital de Creil, dans l'Oise, où était accueilli le patient avant d'être conduit à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Le plan blanc a été déclenché à la demande de l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France. Il comprend la mise en place d'une cellule de crise, la mobilisation du personnel, y compris, parfois, le rappel de ceux qui ne travaillent pas et l'installation de lits supplémentaires, comme le rappelle France info. Les membres du personnel ayant été en contact avec le patient seront répertoriés et, si nécessaire, placés en quarantaine.

Cinq nouveaux cas en France

En comptant ce patient décédé, cinq nouveaux cas ont été confirmés en France entre mardi soir et mercredi matin. Pour l'heure, le bilan de la maladie Covid-19 en France est de deux morts (le Français de 60 ans et un touriste chinois de 80 ans), 11 guérisons et 4 malades toujours hospitalisés, soit 17 cas au total. « L'enquête a été lancée en urgence » sur l'endroit où ce patient a pu être infecté et sur son entourage, a-t-il ajouté, en précisant que « tous les détails des investigations en cours » seraient présentés par le ministre Olivier Véran lors d'une conférence de presse en soirée.
Les chefs des partis représentés au Parlement, les présidents de groupes parlementaires et les présidents d'assemblées sont conviés jeudi à 8 h 30 autour d'Édouard Philippe afin de faire un point sur la situation liée à l'épidémie de nouveau coronavirus, a indiqué mercredi Matignon. Cette réunion fait écho à une demande formulée mardi par le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui avait exhorté M. Philippe à faire « toute la transparence sur la gestion de cette épidémie ».
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Des enfants testés à Courbevoie

Outre le sexagénaire décédé, deux nouveaux cas d'infection au coronavirus ont été confirmés mercredi, en plus des deux déjà annoncés mardi soir. L'un est « un homme français de 55 ans actuellement hospitalisé à Amiens et qui est dans une situation clinique grave (…) en réanimation », a détaillé le Pr Salomon. L'autre cas dévoilé mercredi matin est « un homme français de 36 ans hospitalisé à Strasbourg », qui « ne présente pas de signes de gravité », a-t-il poursuivi en indiquant que ce patient revenait de Lombardie, l'une des régions italiennes touchées par la maladie.
Les deux cas annoncés mardi soir étaient une Chinoise revenue de Chine le 7 février, hospitalisée à Paris sans « aucun signe clinique de gravité », et un « homme d'une soixantaine d'années hospitalisé en Auvergne-Rhône-Alpes après des séjours répétés en Lombardie », pour qui il n'y a pas non plus de signes de gravité, a rappelé Jérôme Salomon. Enfin, des enfants d'un « groupe scolaire de Courbevoie de retour d'un voyage en Lombardie » ont également été testés, car certains présentaient des symptômes, mais les résultats sont « négatifs ».
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Une décision « incohérente »

En outre, la crise en Italie a provoqué des craintes autour du match de foot qui doit opposer mercredi soir l'Olympique lyonnais à la Juventus Turin en 8e de finale de Ligue des champions. De Marine Le Pen à Ségolène Royal, plusieurs figures de l'opposition ont critiqué l'autorisation donnée aux supporteurs de la Juventus de se rendre à Lyon, autorisation toujours défendue par le gouvernement et la majorité. « Je crois qu'il n'est pas raisonnable de les accueillir et que nous sommes encore confrontés là à une incohérence de la part du gouvernement », a dénoncé la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sur France Inter.
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À gauche, Ségolène Royal a estimé sur France 2 que cette décision « paraît incohérente » et que « l'opinion ne la comprend pas ». « Aujourd'hui, les experts de veille sanitaire et de santé publique disent qu'il n'est pas nécessaire » d'interdire la venue des supporteurs, a souligné sur BFM TV Gabriel Attal, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale. « Est-ce que le virus circule activement à Turin ? Non. Est-ce qu'il circule activement dans la région de Turin ? Non », a-t-il argumenté.
Mardi soir, à l'issue d'une réunion à Rome avec plusieurs de ses collègues européens, Olivier Véran avait confirmé que la France, tout comme les autres pays voisins de l'Italie, n'entendait pas fermer les frontières, jugeant qu'il s'agirait d'une mesure disproportionnée. Enfin, les craintes sur la propagation du coronavirus se ressentent également sur les réservations aériennes : celles en provenance de France vers l'Asie, en excluant la Chine berceau de l'épidémie, se sont effondrées de 68,5 % dans la semaine du 12 février, selon le bureau d'études ForwardKeys.

De l'inquiétude, mais pas de panique

La diffusion du coronavirus en Italie et en Europe est « un motif d'inquiétude » mais « nous ne devons pas tomber dans la panique », a estimé mercredi à Rome la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides. La responsable européenne a toutefois averti que « les systèmes de santé doivent se préparer à une augmentation des cas et à bien se coordonner », alors que les cas de contamination se multiplient à travers l'Europe. « L'Europe est encore dans la phase d'endiguement », a estimé la commissaire, appelant tous les États membres à revoir leurs « procédures contre les pandémies », informer et se coordonner avec Bruxelles sur leurs plans d'action.
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À propos d'une mission scientifique conjointe de l'Union européenne et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrivée lundi en Italie, la commissaire a estimé que l'étude du cas italien allait « fortement contribuer à comprendre comment le virus se propage, contrôler son expansion et fournir un meilleur soutien à toute l'Europe ». « Nous faisons face à une situation où subsistent de nombreuses questions (sur le virus), son origine et comment il se répand », a-t-elle déclaré. La commissaire a au passage appelé à « être vigilants face aux risques de mauvaise information, de désinformation et de déclarations xénophobes qui n'aident pas du tout et remettent en question le travail des autorités publiques ».


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Que dira-t-on si certains de ces messieurs politiciens élus de tous bords sont touchés par ce virus !

Pitoyable monde politique français donc, et qui se doit de donner son avis dans notre classe politique, même s'ils n'y connaissent rien n'étant pas médecins, encore moins virologues !

Et certains allant jusqu’à dire qu'il ferait mieux s'ils étaient au pouvoir ?!

Dans une cacophonie politicienne habituelle !

Leurs attitudes diverses ne va redorer leur blason ternis de leur monde politique, car ils n'ont toujours pas compris que dans des cas comme cela qui touche indirectement tout le monde devrait être de s'unir, mais hélas les français individualistes sont incurables le chacun pour soi primant avant tout et le monde politique aussi !

Mais là, on voit la médiocrité de certains élus et si par malheur, il y avait une pandémie dans notre pays on se rendra compte une fois de plus de ce qu'ils valent à notre détriment hélas !

Sans oublier les médias qui attisent cette crise en abreuvant de leurs commentaires ou écris, voir émissions diverses télévisées ou autres !

Pauvre France peuplée de politiciens bavards qui font feux de tout bois !

(Et rappelons que la peur n’évite pas le danger !)

Jdeclef 26/02/2020 17h04

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