mardi 11 février 2020

Il faut arrêter de se référer à de Gaulle et passer définitivement à autre chose nous sommes au XXI eme siècle en 2020 !

Arthur Chevallier – Dissuasion nucléaire : de Gaulle nous parle encore

CHRONIQUE. Alors qu'Emmanuel Macron entrouvre la porte de la dissuasion à ses homologues européens, le message du Général reste plus que jamais d'actualité.

MACRON est meilleur historien que politologue. S'il vexe parfois les personnes auxquelles il s'adresse, le président de la République porte une attention particulière aux symboles qu'il convoque pour illustrer ses décisions. En prononçant un discours sur la dissuasion nucléaire et l'avenir de la Défense européenne à l'école de guerre le 7 février, Emmanuel Macron inscrit son action dans celle du général de Gaulle. Le 3 novembre 1959, le héros de la France déclarait, lui aussi à l'école de guerre, qu'il fallait « que la défense de la France soit française ». Cela revenait à annoncer un revirement qui impliquerait de se doter de l'arme atomique et de se retirer de l'Otan (1966).
Depuis que le général de Gaulle n'est plus évoqué comme un homme, mais comme une idée, ce fameux « gaullisme », son action disparaît au profit d'une idéologie dont tout le monde se réclame. Il y a, dans ce pays, plus de gaullistes que de Français ; et, contrairement aux apparences, la généralisation d'une adhésion atténue l'objet de cette dernière. L'arme nucléaire est, dans les années 1960, un instrument moins militaire que diplomatique ; il était évident aux yeux de De Gaulle qu'elle ne permettrait pas de rivaliser avec l'armée de la première puissance mondiale, et ce pour des raisons démographiques et économiques irréfragables. Cela étant, la détention de la force atomique donnait au chef d'État la liberté dont il avait besoin pour affirmer l'indépendance de la France dans des pays qui n'étaient pas alliés des Américains. Par exemple, dès 1962, Charles de Gaulle confie à Alain Peyrefitte son intention de rompre le « cordon sanitaire » imposé par la Grande-Bretagne autour de la Chine : deux ans plus tard, en 1964, les relations franco-chinoises sont rétablies.
De même, le premier président de la Ve République n'hésitera pas, en 1966, à se rendre à Moscou où il déclamera un mémorable : « Vive l'amitié entre la France et la Russie. » Il ménage son ultime bravade pour un voyage au Canada, en 1967. Le 24 juillet, en fin de journée, Charles de Gaulle salue la foule du balcon de l'hôtel de ville de Montréal. Alors qu'aucune prise de parole n'était prévue, il saisit un micro et prononce un discours dont l'histoire retiendra : « Vive le Québec… libre ! Vive le Canada français ! Et vive la France ! »
Dissuasion nucléaire : Macron et Merkel sont dans un sous-marin…

La France mérite d'être le stratège en chef de l'Union

Dans La Dette de Louis XV, Christophe Tardieu revenait sur les circonstances de cette déclaration, qui a non seulement exaspéré les États-Unis, mais aussi, en France, le Quai d'Orsay. La majorité des diplomates ne percevaient pas l'intérêt d'une telle provocation à l'égard de Washington. C'était ne rien comprendre à de Gaulle, dont la politique consistait, depuis son retour au pouvoir, à restaurer une souveraineté que l'influence américaine en Europe mettait en danger. Autrement dit : tout ce qui pouvait rappeler aux Américains qu'ils n'étaient pas maîtres de la France était bon. Dans le même temps se constituait une première alliance européenne. En 1952, le Parlement français refuse d'autoriser l'Allemagne à se réarmer, s'opposant ainsi à la création d'une armée supranationale. Deux ans plus tard est fondée l'Union de l'Europe occidentale (UEO : France, Royaume-Uni, RFA, l'Italie, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg), première institution de coopération militaire entre Européens. La mission de cette organisation est, entre autres choses et dans un premier temps, de rétablir des liens de confiance en matière d'armement dans un contexte d'après-guerre. Quant à son objectif second, permettre une coopération militaire, l'UEO ne le remplira jamais. Cet échec s'explique certes par le manque de volonté des États parties au traité, mais aussi par la puissance de l'Otan qui, en pleine guerre froide, était la plus performante pour combattre le bloc de l'Est. En 2007, le traité de Lisbonne instaure la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Malgré ces traités et alliances qu'on pourrait qualifier de bonne volonté, il est évident que la France assume la défense du Vieux Continent. L'inefficacité de la coopération militaire est telle qu'en 2018, la Belgique a équipé ses pilotes d'avions F-35… américains ! Et la récente création d'un Fonds européen de la défense (2019) ne change rien à ces déséquilibres.
Emmanuel Macron souhaite conjuguer la défense nationale et l'ambition de l'Europe en impliquant, on ne sait comment, les exigences stratégiques des membres, sans pour autant renoncer à la dissuasion nucléaire, elle-même propre à la France. Voilà bien des critères pour un seul objectif. Pourquoi ne pas simplifier en s'appuyant sur des qualités naturelles ? Parce qu'elle a désormais la plus performante et la plus grande armée d'Europe, la France mérite d'être le stratège en chef de l'Union. Seule l'Allemagne pourrait lui contester ce statut ; or, elle n'a pas fait la démonstration d'une sagesse suffisante pour assumer la responsabilité militaire d'un continent qu'elle ne regarde pas avec bienveillance, mais avec avidité.
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Les politiciens élus ayant connu ce grand président deviennent vieux ou rares d'après-guerre qui a créé cette V eme république qui devient obsolète qui n’est plus adaptée au monde moderne qui à totalement changé devrait être réformée, comme c’est actuellement l’habitude en France de tout réformer !

Donc il faut que nos dirigeants actuels ne s’identifient pas à de Gaulle, ils n’en n’ont pas l’envergure et ce n’est plus utile à ce jour, et notamment le jeune MACRON qui en fait est dépassé par la tache ou la fonction de président de notre république !

En faux monarque sans couronne que peu de nos concitoyens écoutent ainsi qu’aussi à l’étranger de la part des autres dirigeants du monde !

Il enchaîne erreurs et mauvais choix que ce soit à l’intérieur ou même maintenant en politique étrangère, c’est inquiétant car « il coure après sa queue comme un chien affolé » que l’on excuse ma grivoiserie !

D’ailleurs les français passent leur temps à manifester leurs mécontentements justifiés pour divers motifs nombreux ponctués de grève sans compter des violences urbaines et une insécurité grandissante depuis des mois !

S’il n’est pas réélu en 2022, il aura mérité sa défaite, mais semble-t-il, ce n’est pas sa priorité ce qui montre qu’il n’était pas fait pour cette tâche, « ce bobo parvenu » car la France est difficile à gouverner, les français croyaient avoir choisi un jeune nouveau, en fait ils se sont trompé encore une fois, l’exception gaulliste était un vrai changement, mais c’était en 1958 et lui aussi a tout de même été désavoué par les français plus tard, comme quoi, rien n’est acquit !

Et la France végète toujours, cela fait plus de trente ans que ça dure et ne s’améliore pas !

Jdeclef 11/02/2020 10h13LP

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