lundi 17 février 2020

Qu'aurait-il dit, d’autre, s'il n'y avait pas eu ce coronavirus, arbre qui cache la forêt des problèmes de santé en France ?!


Ministère de la Santé : le coronavirus, « priorité numéro un » de Véran

Olivier Véran, député de l'Isère et neurologue, a pris la suite d'Agnès Buzyn au ministère des Solidarités et de la Santé, ce lundi matin.

Alors qu'Agnès Buzyn laisse le portefeuille des Solidarités et de la Santé en pleine épidémie mondiale de coronavirus, son successeur Olivier Véran a affirmé que la lutte contre le Covid-19 restait « la priorité numéro un » du ministère. Lors de la passation de pouvoir lundi 17 février, le neurologue et député de l'Isère, âgé de 39 ans, a indiqué que l'épidémie « nous mobilise pleinement ».
« Je partagerai avec les Français l'ensemble des informations dont je disposerai, (…) je continuerai de faire des comptes rendus réguliers sur la situation », comme l'ancienne ministre l'a fait depuis le début de la diffusion de l'épidémie de Covid-19 hors de Chine, où le virus est apparu en décembre. « Je tiens à rassurer les Français et à leur dire que le dispositif opérationnel de gestion du coronavirus est solide », avait auparavant affirmé Agnès Buzyn. « Je me suis assurée que tout était en place », a-t-elle ajouté, estimant que les mesures « prises ces dernières semaines sont efficaces » et que le système de santé français est « capable d'absorber le risque auquel nous faisons face ».
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« Une décision courageuse »

Emmanuel Macron n'a pas tardé à trouver un successeur à Agnès Buzyn. Olivier Véran a été désigné comme ministre des Solidarités et de la Santé dimanche, juste après la démission d'Agnès Buzyn, qui a décidé de quitter le gouvernement pour devenir la candidate LREM à la Mairie de Paris, en remplacement de Benjamin Griveaux. « Le président de la République salue la décision d'Agnès Buzyn, une décision de cœur et d'engagement, une décision courageuse, sa volonté de mener le combat électoral à Paris l'honore », a précisé l'Élysée.
Olivier Véran est un soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, rapporteur depuis janvier du volet organique de la réforme des retraites. L'Isérois, médecin du CHU de Grenoble, n'entend pas faire de vieux os en politique, mais il a accepté la lourde tâche de reprendre en main un ministère sous la pression du personnel hospitalier en colère et de la menace d'épidémie du nouveau coronavirus.
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Il profitera, au moins dans un premier temps, de son statut de médecin comme le furent avant lui à ce poste Bernard Kouchner, Philippe Douste-Blazy, Nora Berra ou Agnès Buzyn. Alors jeune suppléant de Geneviève Fioraso (PS), il s'était fait connaître en entrant au Palais-Bourbon en 2012 quand celle-ci avait rejoint les gouvernements Ayrault puis Valls jusqu'en 2015. Il a rencontré Emmanuel Macron cette même année au moment de la discussion à l'Assemblée de la loi Macron. Et avait adhéré au mouvement En marche ! dès sa création, jusqu'à devenir le référent santé du candidat à la présidentielle.
Séduit par le « dépassement des clivages et de la politique politicienne » de celui qui était alors ministre de l'Économie, le neurologue a longtemps ambitionné de « faire prendre le virage de la prévention », parent pauvre des politiques de santé en France. Au Palais-Bourbon, Olivier Véran a d'ailleurs été le rapporteur du volet prévention de la loi Santé, avant de devenir l'incontournable rapporteur général de la commission des Affaires sociales en 2017. Il est aussi conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016 et a été nommé, en janvier, rapporteur du volet organique de la réforme des retraites, celui sur l'équilibre financier.

Déjà pressenti en 2017

Ce politique affable, né en 1980 et issu du Parti socialiste, dit avoir « le cœur à gauche ». Déjà pressenti pour occuper le maroquin de la Santé en 2017, Olivier Véran était qualifié à l'époque de « bosseur », « sympathique », « très bon connaisseur de l'hôpital » par Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, premier syndicat de médecins libéraux (généralistes et spécialistes). L'intéressé se définit lui-même comme « énergique », y voyant à la fois sa principale qualité et son principal défaut.
Ancien vice-président de l'Inter-Syndicat national des internes (ISNI) durant ses études de médecine à Grenoble, il a financé sa formation en travaillant comme aide-soignant, notamment en gériatrie. « Tombé amoureux de l'organisation du système de soins », il a suivi un master en gestion et politique de santé à Sciences Po Paris (avec un mémoire sur les déserts médicaux) en parallèle à son clinicat. À cette époque, le jeune chef de clinique en neurologie vasculaire développe également un hôpital de jour pour faire de l'ambulatoire.
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C'est en visitant cette structure que Geneviève Fioraso repère l'entreprenant praticien et lui propose d'être son suppléant en 2012. « Je n'avais jamais été encarté politiquement, même si j'ai ma sensibilité évidemment », avait-il alors déclaré à l'Agence France-Presse, se présentant comme « progressiste vraiment, très européen convaincu, opposé aux inégalités ».
Parlant anglais et espagnol, marié à une gynécologue-obstétricienne avec qui il a deux enfants, Olivier Véran n'entend pas faire de la politique plus d'un ou deux mandats : « Hors de question que ma femme sacrifie sa carrière ! » assure ce défenseur du non-cumul. Et puis, « la classe politique n'est pas aimée ; quand je porte ma blouse blanche, j'ai une cote de confiance de 84 %, quand je mets l'écharpe tricolore, ça tombe à 6 % ! Il faut renouveler la vie politique et être plus proches des gens », soutient ce pianiste amateur.
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Ce n’est pas ce qu’on lui demande, les scientifiques, laboratoires hôpitaux spécialisés français et médecins virologues sont à la tache depuis la venue de ce virus en CHINE et les cas heureusement peu nombreux en France!

Et justement cela semble bien traité dans notre pays équipé pour ce type de pandémie venant de Chine pour quelle ne se répande pas plus dans notre pays ou en Europe !

Ce qu’on lui demande à ce médecin « politicien » parachuté choisi par notre monarque qui décide de tout une fois de plus, c’est de régler la crise grave de l’hôpital toujours en gestation depuis des mois subissant les manifestations de mécontentement du personnel hospitalier depuis les administratifs, les aides-soignants infirmières et jusqu’aux médecins internes et professeurs hospitalier !

Car essentiellement dû à manque de moyens et surtout de finance, car par un laisser aller trop à « vau l’eau » depuis des décennies, ainsi que celle qui en découle des médecins généralistes qui manque et qui se cantonne dans leur choix de lieux pour exercer leur métier, mais insuffisant dans certaines zones, jusqu’à devenue désertique en matière de santé ou a contrario dans des villes moyennes même en région d’IDF près de PARIS qui ne manquent pas pourtant de médecins généralistes qui ayant trop de patients comme dans ma ville de 26000 habitants et qui refuse de nouveaux patients et les oriente vers le « 15 » !?

Sans parler des urgences engorgées dans les nombreux hôpitaux !

Alors cette chère Mme BUZYN qui disait avoir trop de travail à vite changée d’avis pour cette candidature à la mairie de Paris et saisie l’opportunité à ne pas manquer, car elle ne s’en sortait pas avec les problèmes hospitaliers et la santé en général et lui a évité peut-être de démissionner sur un échec !?

Jdeclef 17/02/2020 15h19LP

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