samedi 15 février 2020

Ce n'est plus une assemblée nationale avec ses députés puérils de cour d'école ! (il n'y a pas de quoi être fier !)



Retraites : second record à l'Assemblée avec 41 000 amendements déposés

Outre LFI, qui avait déjà assumé l'obstruction en commission et promis une « noria » pour la séance, les communistes ont déposé 13 000 amendements.

La bataille parlementaire pour la réforme des retraites s'annonce rude. Il y a une semaine, la commission spéciale avait dû interrompre ses travaux à cause d'un trop grand nombre d'amendements déposés. Ce sont finalement non pas 22 000 mais bien 41 000 amendements qui ont été déposés, dont 23 000 des Insoumis, le nombre total a été révélé sur le volet principal de la réforme des retraites. Un record sous cette législature, mais très loin des 137 449 amendements déposés en 2006 sur la loi autorisant la privatisation de GDF.
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Outre LFI, qui avait déjà assumé l'obstruction en commission et promis une « noria » pour la séance, les communistes ont déposé 13 000 amendements. Le gouvernement en a aussi déposé une soixantaine et les députés LREM quelque 600. Dans l'opposition, on en dénombre 2 300 chez LR et environ 700 côté PS. Les autres groupes ont été moins prolixes.

Le travail de la commission pas abandonné

Afin de tenir compte des travaux de la commission spéciale, la vingtaine d'amendements adoptés en commission devrait toutefois être reprise par les rapporteurs en séance. Les délais vont-ils être tenus, alors que les Marcheurs espèrent un vote en première lecture début mars, avant les municipales ? Un responsable de la majorité estimait récemment que si c'était « le même étiage » qu'en commission, les débats seraient « tenables » sur trois semaines, une de plus que prévu à ce stade, ce qui représente déjà 84 heures, selon le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM).
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Le député Libertés et Territoires et ex-LREM Matthieu Orphelin n'est pas convaincu. « Il n'y a aucune chance que l'examen du texte soit terminé avant les municipales », lance-t-il dans un communiqué, dans lequel il réclame le report du débat de « quelques semaines ». À ce stade, le gouvernement exclut tout recours au 49.3, arme de la Constitution qui permet d'abréger les débats et d'adopter le texte sans vote. « Cela reviendrait à tuer le débat, ce n'est pas une option considérée », assure la vice-présidente du groupe LREM à l'Assemblée Marie Lebec, même si certains Marcheurs préviennent déjà qu'ils n'auront « aucun problème politique » à y recourir.

Encore moins de la démocratie qui devient un champ de foire dans notre pays ingouvernable par des poignées de trublions que nous avons élus hélas !

Jdeclef 15/02 16h49 LP

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