Ces élus
qui ont vendu leur âme
Pacte avec
des voyous et des islamistes, communautarisme… Enquête sur des arrangements de
moins en moins discrets.
C’est un grand
hold-up démocratique qui se déroule en silence mais sous nos yeux. Dans des
villes de banlieue, bastions et ex-bastions communistes, certains maires ou
candidats aux municipales se laissent aller aux pires dérives clientélistes.
Communautarisme subventionné, prêches identitaires antirépublicains, affairisme
à tout crin, recrutement d’agents municipaux au casier judiciaire plus fourni
que leur CV… Le détournement des moyens de la collectivité à des fins
électoralistes a récemment pris un virage plus dur, en particulier dans les
territoires enclavés. Dans certaines villes de banlieue, on voit des candidats
ou des élus s’entourer de voyous et de religieux pour inciter les habitants à « bien
voter ». Les plus persuasifs sont carrément intégrés aux équipes de
campagne ou aux cabinets, comme le démontre l’enquête édifiante et documentée
d’Ève Szeftel sur Bobigny et l’influence de Jean-Christophe Lagarde.
Les pièces du puzzle sont sous nos yeux. Il suffit de décrypter le
langage poli des rapports des chambres régionales des comptes ou de savoir lire
entre les lignes pour comprendre la trame du grand dévoiement démocratique qui
se trame sur certains territoires. Les effets délétères du clientélisme s’expriment
aussi en rubrique faits divers : saisies d’armes et de drogue dans des
garages municipaux, bâtiments municipaux incendiés en pleine nuit…
Victimes. Les premières
victimes de ces dérives antirépublicaines sont les citoyens, transformés en
clients. « Le clientélisme est plus efficace que la loi, le vote étant
devenu un rituel spectaculaire », écrivait déjà Spinoza au XVIIe siècle
dans son Traité théologico- politique. Les occasions ne manquent pas. Nous
avons rencontré dans le sud de la France des administrés en grande difficulté à
qui on réclamait des pots-de-vin pour un traitement « privilégié » de
leur demande. Nous avons aussi croisé la route de ce boulanger d’Île-de-France
floué par un émissaire du maire venu réclamer des « adhésions
obligatoires » de plusieurs milliers d’euros à son association bidon. Ou
encore des placiers d’un marché qui collectent des centaines de milliers d’euros
en liquide, sans que leur responsable soit capable de présenter la moindre
comptabilité écrite.
Pour conquérir ou asseoir leur pouvoir, certains élus font la
promotion à plein temps des idées indigénistes et n’hésitent pas à mettre à
disposition les moyens de la ville. D’autres encouragent le repli
communautaire, parfois même le fondamentalisme religieux, en échange de
consignes de vote. « Des intégristes ont fait le choix de l’influence et
se trouvent des alliés dans les allées du pouvoir. Certains structurent et
apaisent – en apparence – la vie dans le quartier. Tant que tout le monde prie,
tout va bien. Mais arrive souvent le moment des demandes
particulières », raconte une source policière.
« Un DRH à tendance salafiste ». « La
revendication islamiste se régénère en permanence », analyse
l’universitaire Bernard Rougier, auteur des Territoires conquis de l’islamisme
(PUF), qui dénonce l’enfermement communautaire induit par ces pactes, « comme
si cet électorat était incapable de voter en fonction de l’intérêt général et
ne devait penser qu’en termes religieux ! C’est ce que les Anglais
désignent sous le nom de “vote à un seul enjeu”, et c’est une vraie régression
démocratique ». Certains religieux n’hésitent pas à organiser un
véritable chantage électoral. « Lors des dernières élections
départementales, un imam avait donné la consigne de barrer le nom d’un élu
d’une croix rouge, raconte l’écrivain Didier Daeninckx. Au final, il y a eu
500 bulletins raturés et la politique municipale a par la suite été amendée
dans le sens des traceurs de croix. » Cette approche, qui réduit le
citoyen au rang de simple croyant, a aussi pour effet d’accroître le
communautarisme régulièrement dénoncé par ceux qui l’entretiennent.
La tentation du recrutement communautaire est un problème pour la
force publique. « Un maire qui recrute un DRH à tendance salafiste, ce
n’est pas une infraction au regard de la loi, mais c’est une indication assez
nette des réseaux qui tiennent l’élu et du profil des agents qui seront
recrutés par la municipalité », explique un haut fonctionnaire du
ministère de l’Intérieur. Qui s’interroge sur le manque de courage dont les
partis politiques – de droite comme de gauche – font preuve sur le sujet :
« Il semblerait que la culture du résultat l’emporte parfois sur le
respect des méthodes républicaines… »
Peut-on être
maire d’une ville dont des quartiers entiers sont gangrenés par la drogue ou
structurés par la religion sans payer de tribut aux intéressés ? Pas sûr,
répondent ceux qui pratiquent le terrain quotidiennement. Entre religieux,
idéologues et dealeurs, les candidats qui misent sur les systèmes clientélistes
se retrouvent systématiquement prisonniers de ce jeu dangereux§
(Merci au « point » pour
cet article édifiant !)
Ces infiltrations au sein de
certaines municipalités par du clientélisme qui ne se cache même plus, est un
fléau comme des virus rampants !
Ce n’est pas étonnant avec nos
dirigeants bien-pensant pratiquant le politiquement correct hypocrite jusqu’au
plus haut de l’état, car même notre président n’ose pas même pas en parler, ni
bien sur lutter contre ce problème visible !
Et avec une justice laxiste inféodée
au pouvoir avec un code pénal et civil non adapté à ces changements pernicieux
qui perdurent depuis 30 ans mais maintenant deviennent trop présents dans notre
société et le quotidien des français lambda !
Alors bien sûr pour tranquilliser la
population que peut s’inquiéter à juste titre on parle de laïcité un mot galvaudé
dont beaucoup ne connaissent pas le sens mais qui ne nous protège pas !
Seules les lois existantes qui devraient
être appliquées avec rigueur pourraient peut-être arrêter cette progression de
ce mal insidieux dans notre vie courante, mais elles ne sont que peu mise en œuvre !
Le président préfère se lancer dans sa
nouvelle politique écologique pour ne pas perdre trop de voix aux prochaines
municipales, car c’est très à la mode et ça rapporte plus en termes de voix
électorales !?
Mais s’il ne fait rien pour ces problèmes
de clientélismes à tendances religieuses dangereuses notre pays coure au chaos !
Je suis vieux, je ne verrais peut être
pas la suite, mais si dans notre pays que j’aime ou je suis né et qui y vit et
subi tous nos présidents depuis de GAULLE en 1958 et maintenant depuis 30 ans
qui glisse dangereusement vers des tendances religieuses salafistes extrémistes
qui continent à s’infiltrer dans notre société et on sait où et qui, on a subi des
attentats terroristes de DAESH encore récemment en France et Europe, mais trop
de nos compatriotes n’ont encore rien compris !
Il faut dire qu’avec des dirigeants
bien-pensants qui ne prennent pas le problème à bras le corps on ne s’en
sortira pas, c’est déjà presque trop tard, en 2022, il ne faudra pas se tromper
une fois de plus, mais même çà, je n’y crois plus !
Jdeclef 14/02/2020 09h37LP
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