FOG – Le
communautarisme, nouveau mal français
ÉDITO. Un
mauvais communautarisme entend changer la République. Deux livres décryptent
cet islam politique.
Les
médias se plaignent que M. Macron tarde à livrer au pays le grand discours sur
la laïcité et sur le communautarisme qu'il doit, selon ses services, prononcer « dans quelques jours » et qu'il
n'en finit pas de réécrire. Comme souvent, les médias ont tort. Que le
président le reporte sans cesse est une bonne nouvelle. Plus le temps passe,
plus il va dans le bon sens.M. Macron revient de loin. Quand il est arrivé à l'Élysée, il partageait l'angélisme de la gauche neuneu et caressait l'idée saugrenue, comme M. Sarkozy à une époque, de refonder la loi de 1905, qui a acté la séparation des Églises et de l'État. Pure folie ! C'eût été ouvrir la boîte de Pandore pour céder aux prétentions de la fraction radicale de la communauté musulmane. C'est à l'islam de s'adapter à la République et non l'inverse.
Islam
politique
Il
y a un quart de siècle, il était de bon ton de se gausser du multiculturalisme
à l'américaine qui allait déstructurer les États-Unis et les faire voler en
éclats. Or ils tiennent toujours bon, même s'ils sont travaillés par une force
centripète, et c'est la France qui, aujourd'hui, est aux prises avec un mal
autrement pernicieux, le communautarisme, autre nom de l'islam politique, qui
ne cesse de conquérir de nouveaux territoires.Que faire contre cette lente fragmentation ? D'abord, en finir avec nos dénis, nos démissions collectives. Ensuite, appliquer les lois de la République. Mais c'est sans doute trop demander : devant les islamistes, la justice et l'État « belloubètent », autrement dit, à l'instar de la garde des Sceaux, ils ont la main qui tremble quand ils ne passent pas, toute honte bue, sous la table, comme le montre l'affaire du djihadiste Majdi Mustafa Nema, recherché pour crimes de guerre en Syrie, à qui le consulat de France à Istanbul avait accordé… un visa Erasmus, lui permettant de couler des jours heureux au cœur de Marseille.
Prosélytisme
Certes,
il y a un bon communautarisme, celui de peuples heureux de se retrouver à
parler leur langue, faire vivre leur culture, partager leur cuisine
traditionnelle. Mais il y a aussi un mauvais communautarisme, prosélyte,
conquérant, qui entend changer la République et imposer ses lois à l'ensemble
de la société. Pourquoi le laisser faire ? Pour comprendre l'état
calamiteux dans lequel se trouve la France, rongée par ce communautarisme-là,
il suffit de faire une plongée dans le pays ou, ce qui prend moins de temps, un
tour dans une librairie, activité qui, hélas, a tendance à disparaître chez
ceux qui ne savent pas ce qu'ils perdent.Dites-moi ce que vous lisez, je vous dirai ce que vous avez dans la tête : après la lecture des deux essais à succès de la fin de l'année dernière, L'Archipel français, de Jérôme Fourquet, ou Bloc contre bloc, de Jérôme Sainte-Marie, vous aviez le moral dans les chaussettes. Les dernières parutions ne vous le remonteront pas. Ni Les Territoires conquis de l'islamisme, ouvrage collectif publié sous la direction de Bernard Rougier aux PUF, ni le livre de François Pupponi, Les Émirats de la République (1), ni encore celui d'Anne-Sophie Nogaret et de Sam Biasoni, Français malgré eux (2). Autant d'ouvrages percutants et… déprimants.
Indigénisme
Passant
au laser les racialistes, décolonialistes et indigénistes qui veulent
déconstruire la République, Français malgré
eux fait froid dans le dos. Au secours, la « race » est de retour ! Au nom des « lésés de l'Histoire », une
nouvelle idéologie entend « dénationaliser » le récit
national et stigmatiser le Blanc, héritier d'un Occident qui, selon la formule
du penseur tiers-mondiste Frantz Fanon, « [a] été bâti avec la sueur et le cadavre des Nègres, des Arabes, des
Indiens et des Jaunes ». Si vous pensez que l'indigénisme
est un phénomène marginal, détrompez-vous : les deux auteurs ont rassemblé
un faramineux bêtisier dans lequel éructe la haine de la France.Quand les thèses « indigénistes » s'invitent à l'école
D'où la sainte colère de François Pupponi, tête de Turc des islamo-gauchistes. Les Émirats de la République ne sont pas une charge contre la paisible communauté musulmane, au contraire. Ancien maire Sarcelles, député en rupture de ban avec le PS, il a écrit, en homme de terrain, un livre formidable sur la progression des islamistes qui prospèrent notamment grâce à la veulerie des politiques de la gauche niqab et d'ailleurs ; la stratégie salafiste d'infiltration des partis ; la pleutrerie des parquets judiciaires ; le noyautage des associations d'insertion, permettant de faire financer les militants radicaux par le contribuable.
Crus et concrets, Les émirats de la République se lisent comme un roman, le roman d'un pays fatigué, à moitié couché, en tout cas sur cette question. M. Macron saura-t-il le réveiller ?
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Avec semble-t-il des dirigeants bien-pensants
et partisans du politiquement correct hypocrite !
Mais surtout avec un président qui
semble avoir peur d’aborder ce sujet au point d’en reporter la discussion sans
cesse, car il ne sait pas comment régler celui-ci avec fermeté et volonté !
Ce manque de décision pour ce
problème qui devient préoccupant est dommageable et incombe au chef de l’état
car bientôt, il sera trop tard pour venir se plaindre après !
Pour la paix et la sérénité des français
les problèmes communautaires et indirectement religieux sont une priorité comme
la sécurité et nos liberté fondamentales !
Moi qui suis âgé comme bien d’autres
de nos concitoyens et qui ont constaté l’évolution de la société française de
cette V eme république depuis de GAULLE et ces problèmes qui deviennent trop importants
et si je suis encore de ce monde en 2022, je ne voterais pas pour un président et
des dirigeants ou gouvernements qui ne prennent pas assez en compte cette
mauvaise évolution de notre société venue d’ailleurs et met indirectement notre
société en péril et nos lois qui ne sont pas respectées avec rigueur !
Car le laxisme judiciaire et code
pénal est déjà insuffisant et inadapté, quand ce n’est pas des lois religieuses
(comme la charia par exemple) qui supplante quelquefois les lois de la
république ?!
Désolé de le dire mais il faut avoir
le courage d’appeler « un chat un chat » dans certaines zones
connues et surtout ne pas dire que nos gouvernants ne sont pas au courant, mais
préfère « pousser la poussière sous le tapis ou pratiquer le politique de
l’autruche »?!
Jdeclef 13/02/2020 13h27
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