lundi 17 février 2020

La médecine et la politique ne font pas toujours bon ménage, car soigner les hommes, femmes et enfants ne devrait pas être une question d'argent !


Ministère de la Santé : le député Olivier Véran succède à Agnès Buzyn

Désormais dans la course à la Mairie de Paris, l'ex-ministre a été remplacée par le médecin et député LREM de l'Isère Olivier Véran.

E.MACRON n'a pas tardé à trouver un successeur à Agnès Buzyn. Le député et médecin Olivier Véran a été désigné comme ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé l'Élysée dimanche soir. Il a été nommé juste après la démission d'Agnès Buzyn, qui a décidé de quitter le gouvernement pour devenir la candidate LREM à la Mairie de Paris, en remplacement de Benjamin Griveaux. « Le président de la République salue la décision d'Agnès Buzyn, une décision de cœur et d'engagement, une décision courageuse, sa volonté de mener le combat électoral à Paris l'honore », a précisé l'Élysée.
Olivier Véran est un neurologue de 39 ans, député de l'Isère et soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, rapporteur depuis janvier du volet organique de la réforme des retraites. L'Isérois, médecin du CHU de Grenoble, n'entend pas faire de vieux os en politique, mais il a accepté la lourde tâche de reprendre en main un ministère sous la pression du personnel hospitalier en colère et de la menace d'épidémie du nouveau coronavirus.
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Ce macroniste de la première heure pourra bénéficier, au moins dans un premier temps, de son statut de médecin comme le furent avant lui à ce poste Bernard Kouchner, Philippe Douste-Blazy, Nora Berra ou Agnès Buzyn. Alors jeune suppléant de Geneviève Fioraso (PS), il s'était fait connaître en entrant au Palais-Bourbon en 2012 quand celle-ci avait rejoint les gouvernements Ayrault puis Valls jusqu'en 2015. Il a rencontré Emmanuel Macron cette même année au moment de la discussion à l'Assemblée de la loi Macron. Et avait adhéré au mouvement En marche ! dès sa création, jusqu'à devenir le référent santé du candidat à la présidentielle.
Séduit par le « dépassement des clivages et de la politique politicienne » de celui qui était alors ministre de l'Économie, le neurologue a longtemps ambitionné de « faire prendre le virage de la prévention », parent pauvre des politiques de santé en France. Au Palais-Bourbon, Olivier Véran a d'ailleurs été le rapporteur du volet prévention de la loi Santé, avant de devenir l'incontournable rapporteur général de la commission des Affaires sociales en 2017. Il est aussi conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016 et a été nommé, en janvier, rapporteur du volet organique de la réforme des retraites, celui sur l'équilibre financier.

Déjà pressenti en 2017

Ce politique affable, né en 1980 et issu du Parti socialiste, dit avoir « le cœur à gauche ». Déjà pressenti pour occuper le maroquin de la Santé en 2017, Olivier Véran était qualifié à l'époque de « bosseur », « sympathique », « très bon connaisseur de l'hôpital » par Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, premier syndicat de médecins libéraux (généralistes et spécialistes). L'intéressé se définit lui-même comme « énergique », y voyant à la fois sa principale qualité et son principal défaut.
Ancien vice-président de l'Inter-Syndicat national des internes (ISNI) durant ses études de médecine à Grenoble, il a financé sa formation en travaillant comme aide-soignant, notamment en gériatrie. « Tombé amoureux de l'organisation du système de soins », il a suivi un master en gestion et politique de santé à Sciences Po Paris (avec un mémoire sur les déserts médicaux) en parallèle à son clinicat. À cette époque, le jeune chef de clinique en neurologie vasculaire développe également un hôpital de jour pour faire de l'ambulatoire.
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C'est en visitant cette structure que Geneviève Fioraso repère l'entreprenant praticien et lui propose d'être son suppléant en 2012. « Je n'avais jamais été encarté politiquement, même si j'ai ma sensibilité évidemment », avait-il alors déclaré à l'Agence France-Presse, se présentant comme « progressiste vraiment, très européen convaincu, opposé aux inégalités ».
Parlant anglais et espagnol, marié à une gynécologue-obstétricienne avec qui il a deux enfants, Olivier Véran n'entend pas faire de la politique plus d'un ou deux mandats : « Hors de question que ma femme sacrifie sa carrière ! » assure ce défenseur du non-cumul. Et puis, « la classe politique n'est pas aimée ; quand je porte ma blouse blanche, j'ai une cote de confiance de 84 %, quand je mets l'écharpe tricolore, ça tombe à 6 % ! Il faut renouveler la vie politique et être plus proches des gens », soutient ce pianiste amateur.
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Et une priorité !

Mais dans notre V eme république et notre monde si moderne tout se résume à l'argent roi et la santé est un gouffre sans fond qui ne rapporte pas, mais coûte cher !

Et cela touche bien sur tous les dérivés de la médecine, laboratoires, pharmacie recherches et mobilise des spécialistes de tout ordre à tous les niveaux mais pas assez nombreux !

D'ailleurs la crise des urgences et certains déserts médicaux dans notre pays(une honte) et des médecins libéraux qui veulent choisir leur lieux ou exercer leur professions en est un exemple !

Et bien sûr le tout adossé à notre sécurité sociale enviée par bien de pays démocratiques et autres !

Alors nommer un médecin comme ministre pourrait sembler logique, mais en fait ce n'est qu'un praticien qui fait de la politique, trop loin du quotidien des français et aux ordres du pouvoir en place qui se plaint sans cesse de ne pas avoir assez d’argent qui est en plus mal utilisé !

Car là on voit bien, le peu de cas que fait ce pouvoir macronien qui simplement déplace un pion sur son échiquier politique pour une simple élection à la mairie de PARIS en passant les dossiers en cours qui se passent déjà mal à un nouvel élu à étiquette compatible !

Là encore, E.MACRON se moque encore des français en jouant aux chaises musicales, sauf que là , c’est le ministère de la santé des français, car en fait notre président est comme « un chien qui coure après sa queue » qu’il veuille m’excuser d’être grivois de toute façon après l’affaire Griveaux, il n’est plus à çà près, il n’a pas d’amour propre comme d’autres avant lui !?

Pour 2022 mon opinion est faite, car les français ne sont semble-t-il pas capables de sortir de cette ornière qui s’ajoute à d’autres !

Jdeclef 17/02/2020 10h20LP

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