mardi 20 octobre 2015

Le sport national de nos politiciens de tous partis politiques ringards, c’est « tous contre le FN » alors quand on trouve une faille dans les discours ou langages de sa leader M.LE PEN on va ester en justice pour dénoncer tous dérapages !

Lyon

VIDEO. Prières de rue: «Marine Le Pen va jouer la confusion, comme elle l'a toujours fait»


JUSTICE Le Collectif contre l'islamophobie en France commente la comparution à venir ce mardi de la présidente du FN devant le tribunal correctionnel de Lyon...
Elle disait ne plus supporter ses provocations répétées. C’est notamment l’une des raisons qui l’ont poussée à chasser son père du Front national il y a quelques mois. De provocations, il en sera justement question mardi devant le tribunal correctionnel de Lyon. Et cette fois, c’est Marine Le Pen, elle-même, qui est accusée d’en avoir fait preuve.
La présidente du FN comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Lyon pour « provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion ». Elle est poursuivie pour avoir comparé les prières de rue des musulmans à l’Occupation.
Les propos incriminés remontent à décembre 2010. A l’époque, Bruno Gollnisch et Marine Le Pen se disputent tous deux la future présidence du parti. Lors d’un meeting à Lyon, l’élue frontiste dénonce les prières de rue.
« Je suis désolée mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire », avait-elle déclaré sous les applaudissements. Et d’ajouter : « C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats mais c’est une occupation du territoire. »
Prières de rue : Marine Le Pen réfute le « dérapage »
« Elle n’a jamais cherché à faire de parallèle entre les prières de rue et l’Occupation nazie. Le lien est loin d’être caractérisé », plaide David Dassa Le Deiste, avocat de Marine Le Pen. « J’attends de cette audience qu’elle permette de rendre aux propos de madame Le Pen, le sens et la portée qui sont les leurs », précise-t-il.
« L’infraction est clairement caractérisée », répond Khadija Aoudia, avocate de l’observatoire du Conseil Français du culte musulman, l’une des quatre parties civiles. « Quand on s’adresse ainsi à des partisans du FN, que l’on parle de voile, de burqa, de prières de rue, on peut se demander quelle sera la portée de ses propos. Est-ce que cela va engendrer dans leur esprit l’envie de mieux vivre ensemble ou plutôt la haine ? », s’interroge l’avocate.

« Il ne me semble pas que l’on parle de moines tibétains »

« Est-ce que c’est la communauté musulmane qui est visée ? Il ne me semble pas qu’on parle des moines tibétains ! » s’indigne Khadija Aoudia. « Marine Le Pen va jouer sur la confusion entre l’islamisme extrémiste et le simple musulman, comme elle l’a toujours fait », redoute Yasser Louati, porte-parole du CCIF (collectif contre l’islamophobie en France). « Elle dénonce des prières de rues, qui sont du fait d’un manque de places dans les mosquées mais en même temps, elle veut empêcher toute nouvelle construction de mosquées », poursuit-il.
« Il ne faudrait pas plus oublier, puisqu’elle parle d’Occupation, que les soldats musulmans ont servi la France lors de la seconde guerre mondiale, comme ceux qui ont composé la division Leclerc. Elle insulte leur mémoire », conclut Yasser Louati.




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