Photo
transmise par l'armée française montrant un Rafale, décollant le 8 septembre
2015, pour une mission de surveillance dans le ciel syrien
Monde
VIDEO. Syrie:
La France bombarde à nouveau Daesh
TERRORISME C’est la
deuxième fois que l’armée française bombarde les terroristes…
L’armée française a mené, dans la nuit de jeudi à
vendredi, des frappes aériennes sur le territoire syrien, a annoncé, ce vendredi
matin, Jean-Yves
Le Drian, le ministre de la Défense sur Europe 1. C’est la deuxième
fois que la France bombarde en Syrie. Le 28 septembre, elle
avait déjà visé des positions à proximité de la ville de Deir Ezzor, dans l’est
du pays.
Cette fois, c’est
le fief djihadiste de Raqqa que l’armée française a bombardé.
« Nous avons frappé parce que nous savons qu’il y a en Syrie, en
particulier dans les environs de Raqqa, des centres de combattants étrangers
dont la mission n’est pas d’aller combattre pour Daesh sur le Levant mais de
venir en France, en Europe pour commettre des attentats », a justifié le
ministre.
Les objectifs ont été
atteints
Lors de la première
frappe sur Deir Ezzor, le
gouvernement français avait justifié son changement de cap par un souci de
« légitime défense », estimant que des terroristes installés en
Syrie avaient pour projet de venir frapper directement en France.
Frappes en Syrie : Hollande évoque la
« légitime défense »
Cette nuit, les
« objectifs ont été atteints », a assuré Jean-Yves Le Drian.
« Des Rafale français ont délivré des bombes sur ce camp d’entraînement.
Je remercie les pilotes français pour cette opération. Ce n’est pas la première
fois, ce ne sera pas la dernière. »
«Des enfants, des femmes et
des civils en première ligne»
Lors de cette
interview, le ministre de la Défense a aussi évoqué les difficultés de toucher
les terroristes de Daesh sans faire de victimes collatérales une
semaine après le drame de Kunduz (Afghanistan) où une frappe américaine a
détruit un hôpital de Médecins sans frontières (MSF). «Daesh
s'est organisé de telle sorte que des enfants, des femmes, des civils soient en
premières lignes, a ainsi expliqué Jean-Yves Le Drian. Les responsables se
cachent dans des écoles, des mosquées des hôpitaux, ce qui rend l'action de la
coalition en Iral et l'action de la France et d'autres partenaires en Syrie
difficile parce que nous ne souhaitons pas faire de victimes collatérales.»
Le ministre a donc précisé que l'armée française était
donc très «exigeante sur les cibles visées», tout en précisant que la France
était tout aussi «exigeante sur la nécessité de combattre Daesh».
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La France continue ses
frappes ciblées sur DAESH, ce qui n'est pas à comparer avec l'intervention
russe d'envergure !
En ce qui concerne les
dommages collatéraux dans un conflit qui utilise des bombardements puissants,
c’est fort difficile à éviter !
Quand on fait la guerre
à cette échelle avec des armes destructions puissantes, il y a forcément des
pertes civiles, surtout dans des zones urbanisées (villes villages etc...)
À noter cependant que
ces barbares de DAESH ne se posent pas ce type de questions eux !
Nous ne sommes pas dans
un monde de bisounours, car la violence est à peu près partout et en
augmentation, il faut le regarder en face et le subir, sans pour autant céder
encore plus à la barbarie, terrorisme ou avilissement des êtres humains !
DJMAI5
| 09.10.2015 à 10:54
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire