jeudi 15 octobre 2015

Les médias feraient mieux de cesser de critiquer pour ne rien dire et attiser la zizanie et la colère qui monte en France, car quand la police descend dans la rue, c’est un signe qui ne trompe pas, sur le malaise d’un pays et de ses institutions !

Société

On a compté les infractions commises par les policiers pendant leur manifestation


POLICE Des milliers de policiers ont manifesté leur ras-le-bol ce mercredi dans les grandes villes...
Les flics sont-ils des manifestants comme les autres ? Mobilisés pour exprimer leur ras-le-bol, plus de 7.000 policiers (selon la préfecture de police, alors que les policiers avancent le nombre de 10.000) se sont rassemblés ce mercredi sur la place Vendôme à Paris, sous les fenêtres du ministère de la Justice. Au passage, certains d’entre eux ont commis quelques (légères ?) entorses à la loi, épinglées par 20 Minutes.

Des manifestants masqués

Plusieurs photos de l’événement montrent des manifestants au visage plus ou moins masqué. Or la loi interdit de porter une tenue destinée à dissimuler son visage sur les voies publiques, sous peine de se voir infliger une amende d’un montant maximum de 150 euros, qui peut être remplacée par une obligation de suivre un stage de citoyenneté.
En outre, cette amende peut s’élever à 1.500 euros pour « toute personne qui, au sein ou aux abords immédiats d’’une manifestation sur la voie publique, dissimule volontairement son visage afin de ne pas être identifiée dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l’ordre public », précise le code pénal.

Sirènes de police

Les policiers ont aussi fait retentir les deux-tons place Vendôme. Ces avertisseurs sonores sont réservés aux véhicules des services de police et de gendarmerie, des pompiers et des unités mobiles hospitalières. Jusque-là, tout va bien.

Pétard et fumigènes

En fin de matinée, la place Vendôme s’est remplie de fumée orange tandis que retentissaient les pétards. Or les fumigènes et pétards sont définis dans la loi comme des artifices de divertissement. Leur utilisation peut être « interdite sur la voie publique ou en direction de la voie publique, dans tous les lieux où se fait un rassemblement de personnes », par des arrêtés préfectoraux en général temporaires (pour la fête de la musique, le 14 juillet…). Contactée 20  ce mercredi en fin d’après-midi, la préfecture de Paris n’était pas en mesure de confirmer si une telle interdiction est actuellement en vigueur.
Mais selon le ministère de l’Intérieur, interrogé en 1993 sur l’usage abusif de gyrophare et sirènes, ils ne peuvent être utilisés qu'« à l’occasion d’interventions urgentes et nécessaires, qu’il s’agisse de missions d’intervention et de secours, d’opérations de sécurité et de police, des aides jugées indispensables pour accélérer le déplacement de moyens de protection ou de l’escorte de certains convois officiel. En conséquence, tout véhicule utilisant des avertisseurs sonores spéciaux en dehors de ces cas précis se trouve en infraction. » En faisant hurler leur sirène pendant la manifestation, les policiers ont donc été potentiellement hors-la-loi.

Mégots jetés

Notre journaliste sur place a également constaté que plusieurs manifestants ont jeté leur mégot de cigarette par terre. Depuis le 1er octobre, cet acte apparemment anodin peut être verbalisé par une amende de 68 euros.
La présence de stands ambulants vendant des sandwiches soulève aussi une question. Pour vendre des denrées alimentaires lors de manifestations publiques, il faut obtenir un permis de stationnement auprès de la mairie ou de la préfecture. Ces stands disposaient-ils de ce sésame ?




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