Politique
A Moscou,
Sarkozy brosse Poutine dans le sens du poil
DIPLOMATIE PARALLÈLE Son action a
été « plus positive que négative », a-t-il dit...
Avant même de rencontrer Vladimir Poutine,
Nicolas Sarkozy dresse déjà des lauriers au président russe. Devant des
étudiants du MGIMO, le prestigieux institut des relations internationales
de Moscou, il a appelé appelé les Occidentaux à se rapprocher de la Russie,
partenaire « incontournable » pour le règlement du conflit en Syrie et
dont l’action a été « plus positive que négative ». « Entre nous, il faut choisir le rapprochement et le dialogue. La France et la Russie ont besoin de travailler ensemble », a déclaré le président du parti Les Républicains lors de son discours. « Dans le monde qui est le nôtre, nous devons à tout prix éviter une nouvelle Guerre froide », a ajouté l’ancien chef d’Etat qui doit rencontrer dans l’après-midi le président russe Vladimir Poutine dans sa résidence de Novo Ogarevo, près de Moscou.
La Russie est «
incontournable »
« Isoler la
Russie n’a aucun sens » et « la Russie est incontournable » dans
le règlement du conflit syrien, a-t-il insisté, ajoutant que « l’action de
Poutine au-delà de nos désaccords, a été plus positive que négative ».
Néanmoins, « les frappes aériennes ne peuvent suffire et ne suffiront
pas » en Syrie, a précisé l'ancien président français.« On ne pourra continuer avec deux coalitions parallèles, comme si la situation n’était pas déjà assez compliquée, qu’il fallait deux coalitions internationales qui ne partagent qu’une partie de leurs objectifs et s’affrontent sur les autres », a-t-il dit en référence à la coalition menée par les Etats-Unis et aux frappes russes visant à appuyer une avancée de l’armée syrienne.
Avec une délégation
d'anciens ministres
Ce n'est pas la première fois que le
patron du parti Les Républicains rencontre Vladimir Poutine depuis
son départ de l'Elysée en mai 2012. Cette fois comme les autres, la majorité a critiqué la diplomatie
parallèle de Sarkozy alors que les relations entre la France et la
Russie sont tendues, notamment depuis la crise ukrainienne.Le patron de Les Républicains est accompagné à Moscou des anciens ministres Rachida Dati, aujourd’hui députée européenne, Christian Jacob, président des députés LR, Gérard Longuet, sénateur, et Pierre Lellouche, député et délégué aux affaires internationales du parti.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire