Sous-marin
disparu près du « Titanic » : la folie des profondeurs de Stockton Rush !?
Le
fondateur d’OceanGate, qui a affrété le submersible, se voulait un explorateur
des océans. L’entreprise refusait de se conformer aux règles de sécurité
du milieu.
LA
BETISE HUMAINE N’A PAS DE LIMITE QUAND ON A DE L’ARGENT ROI JUSQU’A RISQUER SA
VIE POUR BRILLER DANS LES MEDIAS SANS REFLECHIR (comme des enfants trop gâtés !?)
Stockton Rush a toujours voulu être « à l'exploration des profondeurs
de l'océan ce que Richard Branson, Jeff Bezos et Elon Musk » étaient au
voyage spatial. C'est ce qu'il a déclaré à Smithsonian Magazine, en
juin 2019. Sans doute pensait-il à leurs réussites. Il ignorait certains
de leurs échecs, comme l'explosion de la navette lancée par Elon Musk, le
20 avril dernier. Stockton Rush fait partie des cinq passagers du submersible
Titan, qu'il pilotait lorsqu'il
a disparu, dimanche.
Ingénieur et pilote, il a fondé l'entreprise OceanGate à Everett, petit port
à 45 minutes au nord de Seattle, dans l'État de Washington, en 2009.
OceanGate propose, pour 250 000 dollars maximum, de s'approcher de
l'épave du Titanic, qui a
sombré le 15 avril 1912 lors de sa croisière inaugurale entre Southampton,
en Angleterre, et New York. Smithsonian, en juin 2019, décrit
Rush comme un original, même dans « l'élite de la communauté des
submersibles habités », peuplée « d'individus aisés et excentriques,
prêts à risquer leur fortune dans des projets incertains
Rush qui, enfant, rêvait d'être astronaute, a été ingénieur aéronautique
puis a suivi une école de commerce, avant de devenir explorateur de l'océan. Il
se dit habité par « la maladie des profondeurs » depuis sa première
plongée dans un mini-submersible. Quant aux tours de l'épave du Titanic,
c'était le meilleur moyen d'attirer des visiteurs. « Parfois, Mère Nature
travaille pour vous. Parfois, Mère Nature est une salope », lançait-il en
souriant au journaliste, en référence à la météo. Il regrettait aussi :
« Personne n'a été blessé dans le marché des submersibles commerciaux en
plus de 35 ans. C'est un marché affreusement sûr, à cause de toutes ces
normes. Mais il n'a pas non plus innové ou crû, à cause de toutes ces
normes. » Rush n'a jamais beaucoup aimé les règles.
Un sous-marin impossible à homologuer
Les submersibles ne peuvent plonger que quelques heures et dépendent d'un
vaisseau principal pour les communications, la nourriture, les couchettes et
les toilettes. Les normes qui leur sont appliquées sont extrêmement strictes,
en raison de la pression des abysses (à 3 800 mètres sous le niveau de la
mer, profondeur du Titanic, elle est de 380 kg par centimètre
carré). Mais les engins privés ne sont pas obligés de s'y conformer, en
particulier en eaux internationales. Le Titan dépend d'un navire
canadien qui le dépose dans l'océan Atlantique, mais n'est pas tenu de
s'enregistrer auprès d'un pays. Il est aussi composé de deux matériaux, de la
fibre de carbone et du titane, et non uniquement du titane ou de l'acier. Cela
en fait un engin plus léger, moins cher, mais impossible à homologuer.
Cela n'avait pas échappé à un ancien directeur des opérations marines, David
Lochridge. En 2018, OceanGate l'a renvoyé et attaqué pour divulgation
d'informations confidentielles. Les arguments de ses avocats, lisibles dans la
plainte déposée devant le tribunal de Seattle, donnent une idée de ce qui s'est
déroulé : « Étant donné les défauts persistants dans le modèle à
l'échelle ⅓ testé précédemment, et les défauts visibles dans les échantillons
de carbone du Titan, Lochridge a souligné le risque pour les passagers
du Titan quand le submersible atteindrait des profondeurs
extrêmes. Le cycle de pression constant aggrave les défauts existants, ce qui
engendre de larges déchirures dans le carbone. » Ou encore :
« Lochridge a découvert pourquoi on lui avait refusé l'accès à
l'information sur le hublot du service d'ingénierie, hublot à l'avant du
submersible construit pour résister à une pression de 1 300 mètres,
alors qu'OceanGate avait l'intention d'emmener les passagers à une profondeur
de 4 000 mètres. Lochridge a appris que le fabricant du hublot ne voulait
l'homologuer que jusqu'à 1 300 mètres, à cause du design expérimental du
hublot soumis par OceanGate, qui sortait des standards de "pression sur
les navires pour l'occupation humaine"… Les passagers qui avaient payé ne
seraient pas au courant, et ne seraient pas informés de ce design
expérimental, de l'absence de test non destructif de la coque ou que des
matériaux inflammables et dangereux étaient utilisés dans le submersible. » En
réponse aux demandes répétées de Lochridge de procéder à des tests, OceanGate
lui a donné dix minutes pour débarrasser son bureau. Le procès s'est soldé par
un accord.
Submersible disparu près du « Titanic » : des
doutes sur la sécurité émis depuis 2018
Deux mois plus tard, le 27 mars 2018, des membres de la commission des
Véhicules sous-marins habités de la Société de technologie marine, institut de
recherche et d'enseignement sur l'océanographie, ont exprimé les mêmes
inquiétudes. Trente-huit constructeurs, explorateurs et océanographes ont
adressé une lettre à Stockton Rush. « Notre crainte est que l'approche
« expérimentale » actuelle adoptée par OceanGate ne conduise à des
conséquences négatives (de mineures à catastrophiques) qui pourraient avoir des
retombées sérieuses pour tout le milieu », ont-ils écrit. La lettre
qualifie la publicité d'OceanGate de mensongère, car l'entreprise prétend
« respecter ou dépasser les standards » de l'organisme de
certification DNV-GL, « alors qu'il ne semble pas qu'OceanGate ait
l'intention de les suivre ».
Le 21 février 2019, OceanGate a répondu sur son blog à la
question : « Pourquoi le Titan n'est-il pas
homologué ? » Le texte n'est pas très rassurant : « La
classification est peut-être un bon moyen de filtrer les concepteurs et
constructeurs laissant à désirer, mais les standards établis ne font pas
grand-chose pour écarter les opérateurs de navires médiocres, car les agences
de classification ne se concentrent que sur le navire lui-même. Elles ne
s'assurent pas que les pilotes suivent les procédures adéquates et les bonnes prises
de décision, deux domaines bien plus importants pour diminuer les risques
en mer. La grande majorité des accidents maritimes
[et aériens] résultent d'erreurs de pilotage et non de pannes
mécaniques. » Le texte insiste sur le fait que, « par définition,
l'innovation sort d'un système déjà accepté ».
« Il n'y a pas d'autre sortie »
Mais c'est surtout un reportage de CBS de novembre 2022 que l'on
redécouvre aux États-Unis. Avant de monter dans le Titan, le
journaliste a signé une décharge : « Ce navire expérimental n'a été
approuvé ou homologué par aucune agence de régulation, et pourrait engendrer
des blessures physiques, un traumatisme émotionnel, ou la mort. » Il a
remarqué « combien de pièces avaient l'air improvisées, à partir d'objets
en vente libre ». Il a constaté que l'équipe fermait la trappe du dehors,
avec 17 boulons : « Il n'y a pas d'autre
sortie. » La météo empêche la première tentative. Lors du
deuxième essai, le submersible se perd. La troisième est la bonne et la proue
du Titanic, le toit de la salle des radios, le trou béant où se tenait
avant une cheminée… tout cela émerveille les passagers.
Les « titaniaques », comme les appelle Rush, les maniaques du Titanic, qui ont « hypothéqué leur
maison » pour venir, en prennent plein les yeux. Mais Rush admet que
ce qui l'inquiète, ce sont « les choses qui pourraient l'empêcher de
remonter à la surface », comme des filets, des surplombs… « C'est
juste de la technique, de la technique de pilotage. C'est assez simple, s'il y
a un surplomb, ne va pas en dessous. S'il y a un filet, ne va pas à
côté », dit-il. Avant d'ajouter : « Je veux dire, si vous
cherchez juste la sécurité, ne sortez pas de votre lit. Ne montez pas dans
votre voiture. Ne faites rien. À un moment donné, vous allez prendre un risque,
et c'est une question de rapport risque-récompense. Je pense que je peux faire
ça de façon tout aussi sûre, en enfreignant les règles. »
Sous-marin disparu près du « Titanic » : qui
sont les cinq passagers ?
Dans une interview à un blogueur
mexicain, Alan Estrada, il a aussi déclaré : « Je crois que c'était
le général MacArthur qui a dit que l'on se souvient de vous pour les
règles que vous avez enfreintes. Et j'en ai enfreint pas mal, pour faire ça. Je
crois que j'en ai enfreint en m'appuyant sur la logique et une ingénierie
solide. » Peut-être, mais des problèmes techniques ont été recensés lors
d'une sortie de 2021. Et en février, un couple de Floride a attaqué Rush en
justice car OceanGate a refusé de leur rembourser les 105 000 dollars
que chacun avait payés, après avoir repoussé leur expédition plusieurs fois
pour mener des tests complémentaires sur le Titan.
Là
il ne s’agit plus d’expérience scientifique mais de curiosité maladive de
pouvoir encore approcher l’épave du TITANIC dont on connait les causes de son naufrage
pour satisfaire la folie d’un homme avec un nouveau submersible non testé sur
les conditions de sécurités de celui-ci et risques afférant à cette plongée
profonde !?
Surtout
qu’en plus cette plongée avec d’autres sous-marins avaient déjà été effectuée
avant celle-ci !?
Ce
personnage RUSH fat gonflé d’orgueil est un inconscient à la limite dangereux qui
a réussi à entrainer des sommités pour certains qui s’y sont laisser prendre et
que l’on disait compétents pour ce genre d’expérience ce qui parait
incompréhensible (pas tant que çà en fait car très bavards et dépassés par leurs
orgueils qui les a entrainés dans ce délire médiatique !?)
Mais
surtout en plus le symbole de l’argent roi de ces gens hyper riches qui peuvent
tout acheter même le risque de mourir sans garantie d’en sortir ce qui est pitoyable !?
Car
en plus mobilisant de multiples moyens maritimes pour essayer de les retrouver
et les sauver !?
La
folie de l’argent roi qui peut tout acheter voir tout permettre jusqu’à l’impossible
irraisonnable est une tare des hommes dans notre société moderne des pays dit
civilisés développés donneurs de leçons (qui ne sont mêmes pas capables d’empêcher
les guerres et sauver des vies de pauvres gens qui meurent sous les bombes de
conflits divers) ou lutter contre des famines et pauvretés !?
Jdeclef
22/06/2023 14h45
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Dire des vérités que ses modérateurs DU POINT et leur rédaction ne veulent pas entendre en bonne hypocrite donneuse de leçons n'empêchera pas la responsabilité de l'initiateur de cette aventure plus que risquée qui n'a pas voulu tester assez la fiabilité de ce sous marin nouveau et en fait pas certifié sur les ayant droits des familles de ses "risques tout" pourront toujours se retourner contre sa société mais hélas ne les ramènera pas à la vie s'ils ne s'en sortent pas on ne pas demander au POINT de faire preuve d'un minimum d'intelligence et d'impartialité car on n'y est habitué ne respectant pas en plus la liberté d'expression !?
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