samedi 10 juin 2023

Triste constat que notre pays accumule depuis des lustres depuis + de 60 ans que nos gouvernements de tous bords n’arrivent pas à régler cette immigration car noyé dans leur bienpensante débilité hypocrite de nos dirigeants de tous bords dans notre pays des droits de l’homme et du droit d’asile peu respecté ou appliqué dans notre monde entier devenu instable (et peu sur en matière de paix mondiale ?!)

 

Réforme européenne de l’asile : les 5 points à retenir

Après 10 heures de négociations difficiles, l’Italie a consenti, jeudi, à débloquer une réforme importante du contrôle européen des flux migratoires aux frontières extérieures de l’Europe.

De toute façon les Français lambda qui avalent tout de la part de leurs dirigeants sont fatalistes et versent des larmes de crocodiles avec leurs marches blanches en compassion comme sait si bien le faire notre président procrastinateur spécialiste de cette attitude comme pour ce drame barbare horrible d’ANNECY ?!

 

Vers 20 h 30, jeudi, les 27 ministres européens des Affaires étrangères sont parvenus à un accord sur les textes les plus difficiles de la réforme européenne de l'asile et des migrations. Appelé en urgence à suivre le drame d'Annecy, Gérald Darmanin n'a pas pu assister lui-même aux négociations. Les diplomates français l'ont représenté. Il a fallu dix heures de négociations « laborieuses », selon un diplomate européen, pour convaincre l'Italie de Giorgia Meloni d'approuver les textes en discussion. Sans l'Italie, aucune réforme n'était envisageable en matière migratoire compte tenu de son exposition.

La Pologne et la Hongrie ont voté contre, par principe. Quatre autres pays – la Bulgarie, Malte, la Lituanie et la Slovaquie – se sont abstenus. La réforme était en souffrance depuis plusieurs années au Conseil. La présidence suédoise de l'UE s'est félicitée d'avoir franchi une « étape historique ». Mais il reste encore un gros morceau : négocier l'ensemble des textes du « pacte migratoire » avec le Parlement européen. Or, les positions du Conseil et des eurodéputés sont encore très éloignées.

1. Les procédures à la frontière

Pour les migrants irréguliers qui ont peu de chance d'obtenir le statut de réfugiés, les 27 pays de l'Union s'accordent sur des « procédures à la frontière » rapides. Ce texte européen reprend une idée française et établit une fiction juridique par laquelle on considère qu'un demandeur d'asile n'est pas entré dans l'UE, comme à l'aéroport de Roissy où il existe un espace de procédure à la frontière. Ce fut également le cas à Toulon lorsque les 234 personnes à bord de l'Ocean Viking ont mis pied à terre. La « zone d'attente » n'était pas – en termes juridiques – en France. Cette fiction juridique entretient l'idée d'un retour immédiat au pays d'origine.

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L'Italie, très exposée aux flux venant du Sud, a un problème capacitaire à surmonter : comment gérer autant de procédures à la frontière si les effectifs douaniers n'augmentent pas ? Les États membres vont devoir mettre en place des capacités d'accueil de 30 000 places. De quoi traiter, selon les évaluations, environ 120 000 procédures à la frontière par an.

Les procédures à la frontière sont applicables aux ressortissants des pays qui ont peu de chances d'être placés sous protection internationale. Le critère retenu est le suivant : quand une nationalité reçoit moins de 20 % de réponses positives à ses demandes d'asile, ses ressortissants peuvent faire l'objet de cette procédure d'examen accéléré. On estime alors qu'il provient d'un pays tiers considéré comme sûr. Cela n'exemptera pas un examen individuel des cas mais les délais d'examen sont raccourcis à 12 semaines. La Commission européenne surveillera l'application appropriée de cette « procédure à la frontière ». Les Verts allemands, peu en phase avec ce type de procédures rapides, ont l'impression d'avoir fait une grosse concession. Des remous internes à la coalition allemande ne sont pas à exclure.

2. Pas d'exemption pour les mineurs et leur famille

Ce fut l'un des points épineux de la discussion : devait-on exclure les mineurs et leur famille des procédures à la frontière ? Le Conseil a finalement tranché : pas d'exemption. Cependant, quatre États – l'Allemagne, l'Irlande, le Portugal et le Luxembourg – jugent que cette position n'est pas humaine et ont adopté une déclaration commune précisant qu'ils continueraient de demander une dérogation pour les familles et les enfants lors de la poursuite des négociations avec le Parlement européen.

« L'Europe est mesurée par l'humanité qu'elle montre envers les plus vulnérables et nous ne donnons pas une image humanitaire en détenant des enfants à nos frontières extérieures », a souligné le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn.

3. La liste des pays tiers sûrs

Les États membres de l'UE ne partagent pas la même appréciation des « pays tiers sûrs ». Il s'agit de pays dont on estime qu'ils offrent suffisamment de garanties pour le respect des droits humains. Ce qui permet de déclarer irrecevable la demande d'asile d'une personne ayant transité par ce pays. Il est alors plus aisé de la renvoyer vers ce pays sûr. Par exemple : Malte considère que la Libye est un pays sûr. La France ne partage pas cette opinion.

Le Danemark a fait le choix d'une politique migratoire stricte

L'harmonisation européenne d'une liste de « pays tiers sûrs » n'a pas été possible, jeudi. Les 27 se sont accordés pour retravailler sur cette question dans un an. En revanche, il a été décidé que le migrant renvoyé doit conserver « un lien de connexion » avec le pays vers lequel il est renvoyé. Le droit actuel est donc maintenu. L'Italie souhaitait s'affranchir de ce « lien de connexion » pour renvoyer plus facilement les migrants vers la Tunisie ou la Libye… La France et l'Allemagne, notamment, ont bataillé pour maintenir ce « lien de connexion ». Cependant, c'est aux États membres de déterminer s'il y a un « lien de connexion » entre le migrant et le pays vers lequel il est renvoyé. Voilà qui laisse à l'Italie quelques marges d'appréciation…

Cela signifie que l'UE, à ce stade, ne reprend pas non plus l'idée danoise d'une externalisation du traitement de l'asile. Le Danemark a eu l'intention de sous-traiter au Rwanda le traitement des demandeurs d'asile. Il a adopté une loi en ce sens mais l'a suspendu en attendant qu'une décision européenne se dégage. Le Conseil des ministres européens de l'Intérieur, à ce stade, exclut cette solution en conservant un « lien » entre le migrant et le pays de renvoi.

Qu'est-ce qu'un « lien » ? Si la personne renvoyée a précédemment résidé dans ce pays ou si des membres de sa famille y résident, on estime qu'il y a un lien.

4. La solidarité obligatoire mais « flexible »

Il est institué un mécanisme de solidarité pour répartir entre les 27 États membres au minimum 30 000 migrants par an. On parle ici de « relocalisation ». Ce dispositif est censé soulager les pays de première entrée les plus exposés (Italie, Grèce, Espagne…) aux flux migratoires. Ces 30 000 relocalisations correspondent, comme on l'a vu, aux places à créer dans les centres de « procédure à la frontière ».

Chaque année, les États membres volontaires proposeront donc de relocaliser un nombre x de migrants. La Commission espère ainsi trouver preneur pour les 30 000 personnes à relocaliser. Ce nombre annuel de relocalisations sera révisé en fonction des circonstances et rehaussé si une crise migratoire a lieu.

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Mais les États membres sont libres de ne pas participer à cette répartition des migrants. Dans ce cas, ils doivent se montrer solidaires par d'autres moyens. Le premier d'entre eux : payer une compensation financière. Elle a été fixée à 20 000 euros par relocalisation refusée. Ainsi, la Hongrie ou la Pologne, dont le refus des relocalisations est systématique, devront payer. La Commission collectera cette somme et la redistribuera aux pays de première entrée. La solidarité peut prendre d'autres formes : déploiement de personnel aux frontières ou le don de matériel pour Frontex, l'agence européenne des gardes-frontières.

Si les promesses de relocalisations des États membres n'atteignent pas le seuil minimal de 30 000, que faire ? Le texte évoque des « compensations de responsabilité ». Un État membre devra assumer l'examen d'une demande d'asile pour le compte de l'État bénéficiaire de la responsabilité.

5. Réduire les mouvements secondaires

Le problème des « mouvements secondaires » est soulevé par l'Allemagne depuis de nombreuses années. Cas typique : un migrant arrive en Italie. Il doit, en principe, faire sa demande d'asile en Italie. Mais au lieu de cela, il va en Allemagne chercher du travail. On parle alors d'un mouvement secondaire.

La responsabilité de l'Italie est engagée et elle doit, en principe, reprendre la personne. Dans les faits, ni l'Italie ni la Grèce n'acceptent de reprendre le demandeur d'asile. Ils attendent que la période de responsabilité soit écoulée (un an actuellement) et, ainsi, c'est l'Allemagne qui a donc la responsabilité de traiter les personnes.

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Le texte modifie le code Dublin. Il y aura un retour automatique des personnes vers le pays de responsabilité. Mais la durée de cette responsabilité a été aménagée. Elle passe à deux ans pour le pays de première entrée (l'Italie, dans notre exemple), sauf pour les personnes arrivées par la mer où la responsabilité ne sera que d'un an. Si la personne qui doit être transférée, par exemple, d'Allemagne vers l'Italie et qu'elle fuit et se cache, la période de responsabilité de l'Italie est étendue à trois ans.

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Dans cette Union Européenne de ses 27 membres dit pays riches démocratiques et libres la France est le mauvais élève par sa migration endémique qu’elle subit car surendettée trainant toujours ce boulet de sa décolonisation ratée de son ex empire colonial depuis + de 60ans n’arrivant pas à tourner la page des ex colonies Maghreb Afrique du nord et Afrique équatoriale et occidentale ex AOF/ AOF et toutes possessions qui reste devenus départements Français dit d’outre-mer Mayotte Guadeloupe Martinique Guyane nouvelle Calédonie et Polynésie qui réclament périodiquement leurs indépendances et génèrent des flux migratoires vers notre métropole française voire des poussées de fièvres protestataires en France métropolitaine car la considérant responsable  !?

Etant donné la mauvaise politique engagée par tous nos gouvernements de tous bords depuis surtout l’après mitterrandisme de + de 40 ans et cette propension à devenir arrogant bienpensant voulant donner des leçons hypocrites au reste du monde cela coute une fortune à notre pays avec ces problèmes de migrations que nos dirigeants passés ont remis ou repoussé sous le tapis comme de la mauvaise poussière malgré des attentats divers islamistes depuis 2001 et autres divers qui se sont greffés sur ces problèmes depuis + de 20 ans !?

A croire que nos élites et dirigeants de tous bords son nuls et bornés mais sans oublier que tout de même c’est nous Français lambda qui les élisons et réélisons !?

La conséquence indirecte est la montée de l’insécurité dans la vie quotidienne des français difficile à juguler par des autorités dépassées et des dirigeants et gouvernements de tous bords avec en plus à l’international un monde devenu plus qu’instable aussi économiquement avec une petite France devenue lanterne rouge que l’on n’écoute plus et qui continue à sombrer par manque de volonté des Français apathiques incurables !?

De toute façon les hommes quel qu’ils soient ne sont pas capables de s’entendre et cela ne s’améliore pas malgré leurs guerres ou conflits passés ou présents car n’acceptant pas leurs différences bien que de race humaine dite évoluée depuis des siècles !?

Jdeclef 10/06/2023 10h18

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