Tout déraille dans notre vie quotidienne dans tous les domaines et cela devient préoccupant dans notre société hyper violente ou beaucoup veulent faire leurs los en ne respectant rien pas la vie d’autrui !

 

Attaque à Annecy : le héros a « une fonction de réparation collective » 

ENTRETIEN. Le professeur d'histoire contemporaine Fabrice d’Almeida décrypte l’importance de cette figure d’exemplarité. 

 

LES FRANCAIS SONT MAL PROTEGES MAL GOURVERNES DANS TOUS LES DOMAINES QUOTIDIENS ET PROBLEMES SOCIETAUX DE NOTRE SOCIETE ET MEME A L’INTERNATIONAL OU ON NE SEMBLE PLUS L’ECOUTER  

 

assana Bathily et la prise d'otages de l'Hyper Cacher (Paris, 2015), « le héros au scooter » Franck Terrier, sur la promenade des Anglais (Nice, 2016), le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame au Super U de Trèbes (2018), ou encore jeudi 8 juin, à Annecy, « le héros au sac à dos » Henri d'Anselme… La plupart des attaques commises ces dernières années sur le sol français voient émerger des « héros » qui, en s'interposant entre civils et assaillants, s'illustrent par leur courage et sang froid. 

Le professeur d'histoire contemporaine à l'Institut français de presse (Paris 2), Fabrice d'Almeida, décrypte, pour Le Point, l'importance de ces figures d'exemplarité, pour l'opinion et la classe politique, et ce que leur exaltation dit de notre époque. 

Le Point : Que nous racontent ces figures de « héros » que l'on voit émerger après un attentat ? 

L'historien francais Fabrice d'Almeida, en 2013. © Leemage via AFP 

Fabrice d'Almeida : Ces figures remplissent avant tout une fonction de réparation collective et de fierté nationale. Elles sont importantes en cela qu'elles permettent, dans l'adversité, de construire un discours d'unité prônant des valeurs comme l'engageent et l'intérêt commun. Qu'elles parviennent ou échouent dans leur entreprise, elles ont voulu contredire un processus terroriste. Dans cette logique, le militaire Arnaud Beltrame, mort pour s'être substitué à une otage, incarne le « héros » absolu. 

Mais l'exaltation de ceux qui prennent part au « combat » rappelle aussi les logiques de guerre. Lassana Bathily, immigré malien, s'est d'ailleurs vu accorder la nationalité française après son acte héroïque, ce que l'on peut voir comme l'équivalent d'une médaille. La célébration de ces figures raconte, aussi, ce nouveau contexte qui est le nôtre… 

C'est-à-dire ? 

La figure du « héros » français renvoie inévitablement à la Seconde Guerre mondiale. On l'a érigée pour aider à notre reconstruction nationale, et l'entrée de Jean Moulin au Panthéon en 1964 clôt ce cycle-là. Plus on voit la guerre s'éloigner, plus l'héroïsme est remplacé par une autre figure, celle de la victime à préserver. 

Or, le terrorisme réactualise ces figures de la guerre : avec les assaillants, les victimes et les combattants particuliers, ces « héros » qui sauvent et corrigent. Le terrorisme revêt d'ailleurs aujourd'hui les caractéristiques administratives d'une guerre. Ses victimes, par exemple, sont reconnues comme « victimes de guerre » et indemnisées. 

IAttaque à Annecy : qui est Henri, « l'homme aux sacs à dos » qui a tenté d'arrêter l'assaillant 

Emmanuel Macron est allé à la rencontre d'Henri d'Anselme, vendredi, à Annecy, que symbolise cette séquence ? 

Ce dernier a déjà théorisé la figure de l'exemplarité. Son discours d'hommage à Arnaud Beltrame, en 2018, était une exaltation de l'héroïsme. Une démarche que l'on retrouve après l'assassinat de Samuel Paty, en 2020. Qui était une victime mais aussi un héros, celui d'une lutte pour la liberté de l'esprit, comme l'a symbolisée la cérémonie d'hommage à La Sorbonne qui lui a été rendue. 

Ces narratifs offrent avant tout au pouvoir politique l'occasion de favoriser l'unité nationale. Celui d'Henri d'Anselme permet, notamment, à Emmanuel Macron de parler d'une citoyenneté qui répond à des valeurs bien supérieures à la « décivilisation » qu'il évoquait il y a peu, mais aussi, peut-être, de basculer dans un autre chapitre que celui de la crise sociale. La couture des plaies après la bataille de retraites… 

Attaque au couteau à Annecy : une cité traumatisée qui panse déjà ses plaies 

L'exaltation de cette figure de « héros » n'est pas que le fait des politiques. Les médias ont aussi leur part… 

Absolument. Lassana Bathily, par exemple, devient, en 2015, une figure médiatique centrale. Et cette surexposition de sa personnalité ne provient pas de l'État mais bien de la presse qui a besoin d'un récit afin de « feuilletonner », avec plusieurs étapes qui s'ancrent autour de différentes figures : les victimes, les agresseurs, les héros, et même l'entourage de chacun d'entre eux… 

À ce titre, le cas du drame d'Annecy est particulier. Si la figure du « héros au sac à dos » émerge, c'est certes par compensation, mais aussi parce que le sujet est confusant : il ne s'agit pas d'une attaque habituelle (revendications, profil de l'assaillant…) et le narratif est plus difficile à « fixer » que lors des fois précédentes. Aussi se rattache-t-on largement à la figure de ce jeune homme. 

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Il y a heureusement des hommes courageux qui agissent pour se défendre ou protéger autrui face à de tels fous dangereux (car lui en semblait un) ce qui l’a amené à ce crime horrible sur des innocents enfants et adultes venus se détendre dans un havre de paix de cette ville d’ANNECY guère touchée par une délinquance comme dans d’autres villes et régions de France !? 

 Bien sûr le président spécialiste de la compassion habituelle est rodé depuis les trop multiples fait divers criminogènes qu’il a subi lors de ses quinquennats s’est vu obligé de nous gratifier de ses commentaires car s'il ne l'avait pas fait on lui aurait demandé ou reproché en versant des larmes de crocodile !? 

Cet homme qui est intervenu n’est pas un héros mais un homme courageux qui a eu le réflexe d’agir rapidement sur l’action pour stopper cet individu !? 

Il mérite bien plus que les remerciements des victimes et de nos dirigeants qui en ce qui ne nous protègent pas assez de ces drames ou faits divers par manque de rigueur dans leur gouvernance quelque soi leurs ministères ministres et 1er ministre de la justice de l’intérieur voire même de l’économie pas au fait des problèmes devenant de plus en plus sérieux et urgent dans notre société et vies quotidiennes françaises ou l’insécurité en plus d’autres à pris une place en augmentation préoccupante !? 

Ce drame est peut-être lié à un problème d’immigration dont les multiples lois pour les réguler sont repoussées par nos gouvernements de tous bords mais là semble-t-il dû plutôt à un déséquilibré devenu violent dans une crise de démence !? 

Ce qui devrait pousser nos dirigeants et chef d’état en tête d’agir sur ce sujet (et d’autres pas réglés) pour protéger les Français en cessant de procrastiner ou tergiverser en bavardant pour ne rien dire d'utile depuis 2017 !? 

Car ils sont élus et réélus pour çà entre autres problèmes non résolus ni même entamés dans la vie quotidienne des Français donc il faut agir maintenant ! 

Jdeclef 11/06/2023 15h25