« On
a un président en roue libre » : Macron et Borne à couteaux tirés !?
RÉCIT.
L’attitude du président vis-à-vis de sa Première ministre désarçonne jusque
dans son propre camp.
Ce président bavard n’est pas à la hauteur de sa tache il serait temps que les Français s’en rende compte car ses 100 jours seront un WATERLOO ?!
On avait compris que le président de la République profitait régulièrement
du huis clos du conseil des ministres à l'Élysée pour faire passer des
messages. Pas plus tard que la semaine dernière, le 24 mai, s'appuyant sur
l'actualité dramatique récente, Emmanuel Macron a pointé du doigt un
« processus de décivilisation » qui aurait cours, selon lui, dans le
pays. Des propos qui avaient évidemment pour but d'être rendus publics, et de
susciter le débat. « Le conseil des ministres est devenu un organe
totalement transparent ! Tout est fait pour que ce soit répété, dans
l'heure ou dans la minute », fait observer un familier de cette instance.
Ce mardi 30 mai, le chef de l'État s'est une nouvelle fois montré
particulièrement volubile. Comme l'ont relaté Le Figaro et Le Parisien, le
président y est allé de son petit commentaire sur la proposition d'instaurer un
ISF vert, sur la polémique post-palme d'or à Cannes mais aussi sur le résultat
des élections locales en Espagne sur fond de poussée de l'extrême droite.
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Pourquoi
la gauche a perdu en EspagneC'est justement le contexte
outre-Pyrénées qui l'a incité à s'exprimer sur le combat contre le
Rassemblement national, estimant que celui-ci ne pouvait plus passer par des
« arguments moraux ». « On n'arrivera pas à faire croire à des
millions de Français qui ont voté pour l'extrême droite que ce sont des
fascistes », a déclaré Emmanuel Macron. À première vue, rien de nouveau
dans ces déclarations, si la Première ministre Élisabeth Borne n'avait pas fait
savoir deux jours plus tôt au micro de Radio J que le RN
était l'« héritier de Pétain », ciblant par là même une « idéologie
dangereuse ».
Toutes les ripostes contre le RN sont bonnesSacha
Houlié, président Renaissance de la commission des Lois de l’Assemblée
Ce vrai-faux recadrage – Emmanuel Macron a dû réaffirmer ce mercredi
qu'Élisabeth Borne avait « toute sa confiance », ce qui n'est jamais
bon signe – a suscité l'indignation dans les rangs de l'opposition comme
de la majorité, d'abord sur le fond. « Toutes les ripostes contre le RN
sont bonnes », réplique le président de la commission des Lois, Sacha
Houlié, pourtant Marcheur de la première heure.
Élisabeth
Borne a-t-elle décidé de partir ? « Quand on connaît
l'histoire de la Première ministre, c'est clairement indigne », s'offusque
un autre, rappelant que le père de la cheffe de gouvernement, Joseph Borne, né
Bornstein, fut rescapé des camps de la mort. « Le président considère
depuis longtemps que diaboliser le RN, c'est le renforcer. Quand on dit à des
Français qui pensent déjà que les élites politiques ne les comprennent pas
qu'ils sont fascistes, on accroît la fracture », le défend un proche.
Humiliations
Sur la forme, pas certain que dans l'histoire de la Ve République,
un président ait déjà réprimandé de la sorte son Premier ministre dans
l'enceinte du conseil des ministres. « Il faut comprendre que tout
affaiblissement du Premier ministre provoque l'affaiblissement du président
lui-même », pointe un fin connaisseur des institutions, ahuri par cette
sortie d'Emmanuel Macron.
Depuis la séquence des retraites, le locataire de l'Élysée a plusieurs fois
donné l'impression de chercher à humilier la cheffe du gouvernement. Il
lui a d'abord enjoint à la télévision d'élargir la majorité, accompagnant son
ordre de mission d'un « j'espère qu'elle y parviendra », qui sonnait
comme un doute évident.
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Quand Élisabeth Borne s'est engagée à avoir recours à l'article 49.3 de
la Constitution uniquement pour des textes budgétaires, le président a fait
savoir qu'il n'était pas « responsable des interviews à l'AFP de la
Première ministre ». Un cinglant désaveu. Autre épisode, début
avril : l'occupante de Matignon appelle à « l'apaisement » et à
« respecter une période de convalescence » après la contestation sur
les retraites, l'Élysée réagit directement et fermement depuis la Chine :
« le cap a été fixé par le président ».
Emmanuel
Macron et Élisabeth Borne : le point de non-retour ?
Toutes ces dissonances accréditent l'idée d'âpres tensions entre les deux têtes
de l'exécutif. Le premier cercle d'Emmanuel Macron ne s'en cache d'ailleurs
pas, décrivant un président régulièrement exaspéré par Élisabeth Borne, qu'il a
nommée il y a seulement douze mois. Au point de vouloir s'en séparer sous
peu ? « Ils ont atteint un point de non-retour », croit savoir
un hiérarque de la majorité.
Certains rappellent qu'en mai 2020, trois mois avant de remercier Édouard
Philippe, le chef de l'État avait d'ailleurs opportunément pris publiquement
ses distances avec son Premier ministre d'alors. En plein confinement, l'ancien
juppéiste s'était inquiété des « conséquences gravissimes » de
l'enfermement durable des Français, évoquant un « risque
d'écroulement » économique du pays. « Nous sommes une nation forte »,
s'était désolidarisé Emmanuel Macron à la télévision, rejetant la thèse de son
ex-Premier ministre. « Je n'ai pas ces grands mots », avait-il
asséné.
Remaniement
« Je ne comprends pas le président, s'exaspère un parlementaire de la
majorité. C'est bien que la Première ministre cogne, qu'elle fasse de
la politique. Si le président la tape, il va en faire une victime avec le
risque de se retrouver en défaut de réalité quand il la remerciera. Pourquoi
l'affaiblir s'il veut la virer ? »Un autre familier du Palais y voit
la marque d'un chef de l'État qui n'aime rien de moins que mettre son monde en
tension, en insécurité. D'autant plus que, ces derniers jours, les tractations
en vue d'un remaniement – en juillet ou en septembre – ont repris de plus
belle, l'Élysée consultant tous azimuts en vue d'une nouvelle architecture
gouvernementale.
Élisabeth
Borne a-t-elle décidé de partir ? « On a un président en
roue libre et dans la suragitation, un gouvernement à bout de souffle »,
lâche, dépité, une figure du camp macroniste. Des ministres activent des
parlementaires pour tenter de sauver leur peau, les poids lourds sont à
couteaux tirés…
Le ministère de l'Intérieur a ainsi vivement réagi mardi dès la présentation
par Gabriel Attal d'un plan censé lutter contre la fraude sociale dont la
principale mesure consiste à fusionner la carte d'identité avec la carte
Vitale. La proposition de l'économiste Jean Pisani-Ferry, qui a œuvré au
programme d'Emmanuel Macron en 2017, de créer un « ISF vert » a aussi
déclenché des déclarations contradictoires au sein de l'exécutif, tout comme
l'idée, poussée par les LR, de revenir sur l'Aide médicale d'État dans le cadre
de la loi immigration.
Le Parlement n'est pas épargné par les
luttes d'influence. La proposition de loi Liot visant à abroger la réforme des
retraites met la majorité en ébullition et a réactivé de vives tensions entre
la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et la cheffe de file des
députés Renaissance, Aurore Bergé. « Ce texte est un éléme
J’ai
pris une semaine de vacances à l’étranger et à mon retour le Week end dernier
je n’ai pu que constater que notre pays va de plus en plus à vau l’eau nos dirigeants
président et sa première ministre qu’il a recadré car en désaccord ne sont plus
en phase alors les fameux 100 jours du président pour redresser la barre du navire
France va à la dérive est une utopie de plus c’est un peu comme la roulette
d’un casino ou l’on annonce rien ne va plus les jeux sont faits dans notre pays
qui continue à sombrer en se soulant de bavardages inutiles stériles !?
Le
plus étonnant c’est les Français lambda apathiques qui subissent cela car
pensant surement maintenant à leurs congés d’été d’enfants encore trop gâtés et
au soleil qui revient sur leurs plages malgré une inflation toujours là bien
qu’ayant diminué sur l’Energie dont on a moins besoin en été !?
De
toute façon comme ils réélisent la même classe politique de tous bords de puis
+ 40 ans et qui maintenant se crêpe les chignons comme certains politiciens
élus hyper mal élevés à l’assemblée Nationale ils sont incurables et méritent que
leur sort actuel et à venir !?
Jdeclef
01/06/2023 16h43
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