Michel
Richard – Pouvoir : le remaniement sauvage
CHRONIQUE.
Ça crépite et défouraille dans tous les sens au sommet de l’État :
ministres et président s’égaillent. Un foutraque distrayant !
NOUS SOMMES
DEVENU UN PAYS DE BAVARDS S’ECOUTANT PARLER ET ARROGANT COMME NOS POLITICIENS ET
DIRIGEANTS DE TOUS BORDS QUE NOUS ELISONS ET REELISONS QUI EUX PROFITENT DE NOS
DEFAUTS ?!
Comment Emmanuel Macron pouvait-il donc se sortir des sables mouvants dans
lesquels la réforme des retraites l'avait mis ? Parler d'autre chose,
faire diversion, assurément, n'allait pas suffire. Les meilleurs observateurs
politiques jonglaient tour à tour avec trois scénarios, seuls propres à
renverser la table : le remaniement gouvernemental, la dissolution de l'Assemblée
nationale ou la démission du président. Mais tous concluaient que ces cas de
figure étaient au mieux inopérants, au pire nocifs.
Un remaniement eût fait bailler les Français sans tromper ni calmer les
opposants à la retraite. Une dissolution aurait probablement accouché d'une
Assemblée encore moins gouvernable. Et la démission de Macron, conduit
possiblement à la victoire de Marine Le Pen.
La déconstruction gouvernementale en marche
Alors, tout à sa réindustrialisation de la France, Emmanuel Macron a laissé
faire une sorte de déconstruction gouvernementale, autrement dit un remaniement
ministériel sauvage, improvisé, désordonné, où chacun mène sa partie à son gré,
se marchant sur les pieds ou se contredisant. C'est du moins ce qu'il semble.
La tête nous en tourne.
Qui fait quoi et comment ? Pas sûr qu'Élisabeth Borne soit la même
Première ministre qu'elle était il y a peu. Visiblement, ça ne matche plus
guère avec le président, lequel ne lui consent plus que sa confiance obligée.
Elle part à la Réunion sans son ministre des Outre-mer, Gérald Darmanin,
qu'elle supporte mal (et c'est réciproque). Mais non sans avoir remis sur les
rails parlementaires le projet de loi sur l'immigration du même Darmanin, ce
projet qu'elle avait repoussé, faute d'une majorité pour le voter et parce
qu'il allait diviser le pays. Ce ne serait donc plus le cas…
Un CDD à
Matignon : le drôle de lapsus d'Élisabeth Borne
Darmanin, parlons-en, qui, en réaction contre un défilé de l'extrême droite
le 8 mai à Paris, demande aux préfets d'interdire dorénavant toutes les
manifestations venant de ce bord-là. C'est faire bon marché de la liberté
constitutionnelle de manifester au risque de donner aux juges administratifs,
sans doute saisis de recours, le pouvoir d'apprécier cet abus de pouvoir !
On connaît de meilleurs moyens de lutter contre Marine Le Pen. Les black
blocs de l'ultragauche ont plus de chance : eux cassent à tout-va sans
demander d'autorisation !
Sus aux ultra-riches !
Pour reconquérir les classes moyennes qu'attire la chef du Rassemblement
national, Gabriel Attal, lui, abandonne sa casquette de politique bien
convenable pour changer de registre. Sus aux ultra-riches et aux
multinationales, claironne-t-il ! Non pas qu'il soit devenu Insoumis, ni
anticapitaliste, mais bon, la fraude fiscale des ultra-riches et des
multinationales, ça commence à bien faire. Et Attal déclenche contre eux une
guerre impitoyable, créant même un corps spécialisé de renseignements fiscaux
modèle DGSE ou DGSI. Les superprofits n'existent pas, mais les superfraudes des
super-riches, oui. Gare à eux !
Fraude
fiscale : Gabriel Attal a-t-il inventé un service de renseignements
qui existe déjà ? Une résolution qu'on ne peut
qu'applaudir et dont l'annonce tombe très opportunément, dans ces jours où Macron
recevait des chefs d'entreprise français à l'Élysée et juste avant qu'il
accueille à Versailles deux cents hommes d'affaires étrangers pour les
convaincre d'investir leurs capitaux en France. Parions qu'ils apprécieront la
gourmandise fiscale du jeune ministre. Au moins ne les prend-on pas en
traître !
Le discours de Bruno Le Maire leur sera à coup sûr plus rassurant qui
fait du redressement budgétaire de la France et de la baisse de sa dette la
priorité absolue de son ministère. Avant son annonce des coupes et des mesures
de sobriété à prendre pour y aboutir, Macron s'est dépêché de promettre un
milliard pour l'accessibilité des handicapés, un autre milliard pour
l'enseignement professionnel et deux milliards et demi pour le plan Vélo.
Crise de la dette –
Le Maire devrait-il claquer la porte ? Ainsi va
ce remaniement sauvage où tout le monde tire un peu dans tous les sens, et se
tire aussi dans les pattes. Tout ça a le charme de l'improvisation, de
l'inventivité, de la fraîcheur gouvernementale, n'est-ce pas ?
On notera juste une ministre que rien ne fait bouger, à peine sa fonction
officielle : Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de
la Recherche, que n'effarouchent pas les ennuis et menaces que vaut à la
chercheuse du CNRS Florence Bergeaud-Blackler son livre sur l'entrisme des
Frères musulmans. C'est Darmanin qui la recevra. C'est bien aussi.
Le titre de cet article (du
Point) représente bien la situation de la France et surtout de ses concitoyens
niais ou surtout imbéciles (encore peut être trop heureux !?)
Car pour certains pratiquant
« leur fameux chacun pour soi « débile individualistes incurables par
leurs petits conforts étriqués pour ceux qui en possèdent encore un aléatoire
par une faible majorité loin de représenter le reste des Français qui râlent et
souffrent et ce n’est pas fini jusqu’en 2027 !?
Car ne sachant plus qui
choisir ou voter depuis + de 40 ans pour essayer ce changement qu’ils réclament
dans cette Vème république monarchique obsolète et pour ceux qui votent encore
car dégoutés se fichant de la dégringolade de leur pays qu’ils regardent
sombrer depuis des décennies !?
Et qui ne profitent qu’à des
poignées de politiciens ou dirigeants de tous bords qu’ils élisent et réélisent
bêtement mais ce qui est bien plus grave car c’est l’anarchie qui frappe à nos
portes avec la violence en constante augmentation ou certains veulent faire
leurs lois il suffit de lire écouter ou voir nos médias quotidiennement !?
Quant à notre président bienpensant
donneur de leçon il est hors sol pas du même monde du peuple qu’il dédaigne et qu’il
est censé gouverner ce dont il n’est pas capable son 1er quinquennat
l’ayant prouvé (mais ses prédécesseurs n’étaient pas meilleurs) alors moi âgé comme
d’autres qui votent depuis de Gaulle je n’y crois plus chez nos concitoyens qui
eux aussi ne s’améliorent pas !?
Jdeclef 13/05/2023 11h36
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