Manifestation
de militants d’ultradroite à Paris : ce que l’on sait (rien comme
d’habitude..?!)
Organisée
en mémoire de Sébastien Deyzieu, un militant d’extrême droite proche de
l’ex-GUD, la manifestation a rassemblé des centaines de personnes samedi.
QUAND ON
PERMET TOUT C’EST LE PLUS COURT CHEMIN VERS L’ANARCHIE VOIRE PLUS GRAVE A LA
GUERRE CIVILE !?
La manifestation n'est pas passée
inaperçue dans Paris. Samedi 6 mai, plusieurs centaines de personnes,
cagoulées, habillées intégralement en noir et tenant des drapeaux ornés de
croix celtiques, symbole signifiant « la suprématie de la race
blanche » selon la Ligue internationale contre le racisme et
l'antisémitisme, ont défilé dans les rues de la capitale.
Chaque année, autour du 9 mai, des militants issus de groupuscules
néofascistes se réunissent en mémoire de Sébastien Deyzieu. Ce
militant d'extrême droite proche de l'ex-GUD, organisation étudiante d'extrême
droite connue pour ses actions violentes dans les années 1980
et 1990, est mort il y a 29 ans, en tentant de fuir la police.
Il avait glissé d'un toit rue des Chartreux, lors d'une manifestation
« contre l'impérialisme américain » qui avait été interdite par la
préfecture de police.
C'est dans cette même rue que la manifestation s'est terminée, après le
dépôt d'une gerbe. Une banderole noire, sur laquelle est inscrit « Sébastien
présent », a été brandie par le cortège tout au long du parcours.
Deux proches de Marine
Le Pen dans le cortège
La préfecture de police de Paris a évalué à 550 le nombre de
participants, dont des membres du GUD, qui s'était autodissous et qui vient de
se reconstituer, des ex-Zouaves Paris ainsi que du groupe Martel, a indiqué une
source proche du dossier au Parisien. Étaient également
présents dans le cortège Axel Loustau et Olivier Duguet, deux proches de Marine
Le Pen, ex-trésoriers de Jeanne, micro-parti de la dirigeante du Rassemblement
national, a indiqué Mediapart.
« D'habitude, ils sont beaucoup moins et la manifestation reste
francilienne. Cette fois, beaucoup de personnes sont montées de
province », a précisé la source au Parisien, qui a
également indiqué que ce genre d'événement permet « de collecter de
l'information ».
La presse, persona non grata
Les manifestants sont restés silencieux, sauf pour clamer « Europe
Jeunesse Révolution », et ont refusé de répondre aux questions de l'AFP,
dans une ambiance d'hostilité envers la presse. Les militants assurant le
service de sécurité ont également empêché les journalistes et les
photographes de prendre des photos, bien que la manifestation se soit déroulée
dans l'espace public.
Un arrêté du préfet de police de Paris avait autorisé l'enregistrement
d'images par drones, lors de cette manifestation, afin de « prévenir les
atteintes à la sécurité des personnes et des biens ».
La gauche vent debout contre la manifestation
La gauche s'est montrée très critique envers la manifestation ainsi
qu'envers la préfecture, qui l'a autorisée. Sur Twitter, Olivier Faure, premier
secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé la « complicité tacite dont
[l'extrême droite] bénéficie de la part de ceux qui ont décidé d'affronter la
gauche par priorité ».
De son côté, la maire adjointe du 12e arrondissement de Paris a
pointé du doigt une « manifestation néofasciste autorisée dans les rues de
Paris » et a demandé des explications et sa démission à Gérald Darmanin,
le ministre de l'Intérieur.
Laurent Sorel, conseiller Insoumis à la mairie du 20e
arrondissement de Paris, a fait le parallèle avec les manifestations contre la
réforme des retraites : « Et tout ça s'est passé tranquillement en
toute légalité. Alors que nos casserolades et nos manifs sont réprimées quand
elles ne sont pas tout simplement interdites. Aucun hurlement du gouvernement
sur le caractère antirépublicain de ces fascistes. Ça, c'est réservé à La
France insoumise. »
Les internautes se sont également offusqués qu'une telle manifestation
puisse avoir lieu. « Pendant que la préfecture de Montpellier fait
arracher une banderole « ACAB », la préfecture de police de Paris
protège cette manifestation néofasciste qui fait froid dans le dos et rappelle
les heures les plus sombres de notre histoire », fait remarquer Stein.
« Comment peut-on autoriser et encadrer une telle manifestation en France,
deux jours avant la commémoration de la défaite du nazisme qui a humilié et
détruit tant de vies ? Comme un goût amer », avance Olivia.
La préfecture se justifie
La préfecture de police de Paris (PP) a justifié dans un long communiqué la
non-interdiction de la manifestation d'ultradroite. La PP a souligné que
« dans la mesure où cette manifestation n'avait occasionné, les années
précédentes, aucun débordement ou trouble à l'ordre public, le préfet de police
n'était pas fondé à prendre un arrêté d'interdiction à son encontre ».
Elle a fait valoir que, en janvier dernier, l'arrêté d'interdiction du
préfet de police d'une marche aux flambeaux de « Paris fierté »
(association réputée à l'extrême droite) avait « été suspendu »
par le juge. Le tribunal administratif avait estimé, a relevé la PP, que
« les antécédents argués de troubles en marge des rassemblements organisés
par ce même collectif les années précédentes ne [permettaient] pas à eux seuls
d'établir un risque de trouble à l'ordre public suffisant pour justifier
l'interdiction de manifester ».
« La manifestation du 6 mai a fait l'objet d'un encadrement adapté
par les forces de l'ordre, pour éviter tout risque de débordement ou
d'affrontements », a ajouté la préfecture de police, qui avait pris un
arrêté autorisant l'enregistrement d'images par drone. Elle a promis que
« tout fait délictuel constaté lors de cette manifestation ou que
l'exploitation postérieure des images permettrait d'identifier fera[it] l'objet
d'un signalement à l'autorité judiciaire ».
La procureure de Paris « saisie »
Sur BFMTV, le préfet de police Laurent Nuñez a annoncé avoir « saisi
sans attendre la procureure de Paris » sur le fait « que des
individus, la plupart, manifestaient le visage dissimulé ». Ce qui
constitue une infraction. « Les conditions juridiques n'étaient pas
réunies pour interdire cette manifestation. Je l'assume totalement »,
a-t-il insisté.
Le préfet s'est agacé que certains puisse l'accuser d'être « plus tolérant
avec l'extrême droite qu'avec l'extrême gauche ». « C'est totalement
faux et absolument inacceptable à mes yeux », a dit Laurent Nuñez,
rappelant son action passée à la Direction générale de la sécurité intérieure
puis comme coordinateur de la lutte contre le terrorisme. Il a souligné qu'une
« dizaine de dossiers » concernant l'ultradroite étaient
actuellement traités par le parquet national antiterroriste (PNAT).
Voilà ce que donne un pays
(dit libre et démocratique) avec des libertés mal encadrées ou chaque trublions
ou voyoucraties devenant dangereuses poussent certains français lambda à
l’anarchie rampante qui couve depuis + de 40 ans avec en plus cet ex ministre
dit de gauche mais peu importe leurs étiquettes politiques et partis ringards
devenant de fait inutiles comme ce vieillard MELENCHON qui lui-même est
extrémiste bien que disant vouloir les combattre qui a créé un parti LFI au nom
prédestiné (la France insoumise) avec ces députés tout aussi mal élevés que lui
en plus à aussi initié un agrégat fourretout de partis de gauche moribond PC/PS
et gauches marginales et vert écolos illuminés empêcheurs de tourner en rond la
NUPES là la France touche vraiment le fond dans cette vème république devenue
monarchique malgré un président parvenu petit bourgeois opportuniste à qui on a
donné trop de pouvoir élu par défaut en 2017 et en plus réélu malgré un 1er
quinquennat raté des 2018 ou il n’a rien fait en imposant au 2eme une reforme
des retraites dont les Français ne veulent pas !?
Ce « Mr » chef
d’état bienpensant donneur de leçons hyper bavard dédaignant ces français de
peu ou plèbe car se croyant plus intelligent qui les insulte en plus sans
vergogne devrait passer la main en dissolvant l’assemblée nationale qui devient
une cour à trublions qui se défoule !?
Le plus inconcevable et
incompréhensible ce sont les Français qui l’ont réélu car ne sachant qui
choisir pour le remplacer ni voter tant la classe politique actuelle est aussi
médiocre que lui alors ils regardent leur pays sombrer ne pensant « qu’à
leur chacun pour soi borné voire pleutre » !?
Pauvre France devenue
inexistante perdue dans un monde trop grand pour elle et si mal gouvernée …
Jdeclef 09/05/2023 10h29
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