Jean-Luc
Mélenchon, la tentation de l’insurrection ?!
Avant la
manifestation du 1er Mai, l’Insoumis a souhaité mettre à bas
« la mauvaise république », une façon ambiguë d’en appeler au
renversement des institutions.
MENENCHON EST INCURABLE ET
NE MERITE AUCUNE EXCUSE POLITICIENNE CAR IL SOUHAITE LE TROUBLE DANS NOTRE PAYS
!?
évidemment, quand un leader politique veut, dit-il, « tout
conflictualiser », quand en bon trotskiste il désigne en permanence un
ennemi à combattre, quand il prédit que demain « des millions de gens
iront prendre aux cheveux les puissants » (1), il ne faut pas s'attendre
de sa part à des propos de salon de thé. Hier, avant la manifestation du 1er
Mai, entouré sur une estrade de députés LFI, tels Mathilde Panot et Bastien
Lachaud, Jean-Luc Mélenchon a fait ce qu'il sait et veut faire :
chauffer la foule. « À bas la mauvaise république », a lancé en
veste de cuir le leader Insoumis, dans une phrase un peu perverse qui sonne
comme « à bas la république ».
Jean-Luc Mélenchon le sait mieux qu'un autre : les phrases vides
tombent dans l'oubli. L'ex-député, qui passe beaucoup de temps à peaufiner ses
formules afin qu'elles semblent spontanées, en rajoute pour rester au premier
plan. Le moment de la réforme des retraites n'a pas été le sien, en tout cas
pas autant qu'il le souhaitait. Les syndicats ont su prendre, et conserver, la
mainmise sur la contestation ; ironie de la séquence, ils l'ont fait en
restant pondérés, à l'inverse des mélenchonistes.
Coignard – Le Pen, Mélenchon et les autres : la chasse
au « travailleur » Quoi de mieux qu'un appel à
l'insurrection pour frapper les esprits et tenter de reprendre le flambeau de
la contestation ? Mélenchon pense ainsi jouer le peuple contre les élites.
Fasciné par Robespierre et la Révolution française, le multiparlementaire (il a
été élu sans discontinuer à Paris et à Bruxelles depuis 1986) veut
ébranler les institutions pour instaurer une VIe République
plus respectueuse, dit-il, du fameux « peuple souverain ».
La mobilisation des Gilets jaunes, à partir de 2018, lui offre une occasion
rêvée. Il loue « l'insurrection » et la « révolution »
citoyennes en cours sur les ronds-points. Il dit aussi sa
« fascination » pour l'un de ses leaders, Éric Drouet, homonyme
heureux de l'homme qui repéra Louis XVI lors de sa fuite à Varennes. Ce même
Drouet (Éric) avait pourtant assuré « être prêt à entrer à
l'Élysée », sans doute sans attendre d'y être invité.
En octobre dernier, « l'insurrection citoyenne » des Gilets jaunes
est terminée, réduite au silence par quelques milliards déversés par l'État,
mais Mélenchon ne lâche pas l'affaire. Quelques heures avant une marche contre
« la vie chère », il ose une référence avec un épisode célèbre de la
Révolution : « Le 5 et le 6 octobre, les femmes
marchent sur Versailles contre la vie chère. Elles ramènent le roi, la reine et
le dauphin de force à Paris sous contrôle populaire. Faites mieux le
16 octobre. »
« Mélenchon réalise son rêve : il a tué le PS et
le PC » Au sein même de la Nupes, ses alliés
s'offusquent. « Là, Jean-Luc, tu peux mieux faire. La provocation n'est
pas toujours le meilleur moyen de se faire entendre. Il n'y a plus ni roi ni
reine. Nous n'aurons ni pique ni fourche », répond le patron du PS,
Olivier Faure. La députée écologiste Sandrine Rousseau, qui n'est en général
pas la dernière pour verser dans la provocation, tempère elle aussi l'ardeur
révolutionnaire de Mélenchon : « On marche, on râle, on crie, on
danse, on est joyeux aussi, par contre on ne coupe pas de têtes. »
Mélenchon en prof de droit constitutionnel
L'insurrection est, aux yeux de Mélenchon, légitime parce qu'elle vient du peuple
– et tant pis si ce même peuple a démocratiquement élu Emmanuel Macron, à la
différence du processus qui a porté Louis XVI sur le trône. Lors de la
précédente réforme des retraites, avant la crise due au Covid, il disait avoir
trouvé dans les mouvements de contestation « la forme d'évidence et de
légitimité de l'insurrection ». Quelques milliers (voire centaines de
milliers) de Français dans la rue suffisent, à ses yeux, pour former une sorte
de révolution légitime. En 2018, Jean-Luc Mélenchon se muait d'ailleurs sur
Twitter en professeur de droit constitutionnel : « La Constitution
révolutionnaire de 1793 prévoyait que l'insurrection était un droit.
Et même un devoir. Tel est le tempérament du peuple français. »
Curieusement, pourtant, l'analyse juridique de Mélenchon semble à géométrie
variable. L'an dernier, l'hebdomadaire Valeurs actuelles publie une
tribune cosignée par plus d'un millier de militaires. Ils s'inquiètent de la
possibilité d'une guerre civile et apportent leur soutien « aux
politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ».
Le sang légitimiste de Jean-Luc Mélenchon ne fait qu'un tour. Il dénonce
lors d'une conférence de presse un appel à « l'insurrection »,
et rappelle un point de droit constitutionnel : il est, dit-il,
« interdit par la Constitution française d'attenter à la forme
républicaine de l'État » et « l'appel à l'insurrection est
puni » par le Code pénal, articles 421-4 et 412-6. Jean-Luc
Mélenchon, lui, peut se féliciter de « l'insurrection citoyenne » et
en appeler à mettre à bas « la mauvaise république ».
(1) Qu'ils s'en aillent tous, Flammarion
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Je
ne suis pas pro gouvernement ni pour le président borné droit dans ses bottes car
il y en a beaucoup trop à dire sur sa mauvaise gouvernance depuis Son 1er
quinquennat depuis 2017 sur tous sujets et problèmes sociétaux ou il n’a rien
fait de probant et dans son 2eme idem qui a à peine commencé ou il a fait
passer sa réforme des retraites aux forceps de façon totalitaire par une mauvaise
méthode et qui n’est pas acceptée par une majorité des Français lambda !?
Mais
là ce vieux politicien aigri J.L. MELENCHON a dépassé les bornes ne supportant pas
ses échecs est devenu ce qui le rend incontrôlable voir presque dangereux car
appelant à une insurrection alors que lui ne peut plus rien espérer de poste
divers électoral quel qu’il soit car n'étant plus élu dans cette Vème république
pour lui-même qui a tout raté favorisant les extrêmes ?!
Car
ce n’est pas normal dans notre pays libre et démocratique de jeter de l’huile
sur le feu comme il le fait en semant et appelant au désordre empêchant aussi ses
manifestations autorisées du peuple de se dérouler calmement qui eux subissent
les casseurs qui vandalisent dégradent pillent et utilisent la violence !?
Donc
ce vieux politicien usé extrémiste de gauche ex socialiste ex-ministre ne vaut
pas mieux que ces blacks blocs casseurs est vraiment un inutile mal élevé dérangé
il devrait être sanctionné car il appelle aux désordres et violences diverses !?
Car
certains Français lambda en arrivent à dire ou penser que seule la colère violente
peut permettre de solutionner tous ses problèmes sociétaux et leur nombre
augmente ce qui est préoccupant !?
Tout
ce que l’on risque c’est devenir un état policier !?
Jdeclef
02/05/2023 18h22
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